Ce mercredi le 6 avril, une grève générale des ouvriers boliviens de tous les secteurs publics vient de débuter pour demander des meilleures salaires et la destitution de trois ministres (Santé, Travail et Économie) au sein du gouvernement de Evo Morales.

En ce deuxième jours de grève, la majórités des universités, des écoles, des entreprises nationales et des transports publics sont paralysées par le mouvement populaire. Le mouvement de grève est organisé par la Centrale Ouvrière Bolivarienne(C.O.B) et réunit en son sein les secteurs ouvriers suivants : les médecins, les mineurs, les travailleur(se)s du textile, les professeurs, les «Cols Bleu», les universitaires et les employés municipaux de tout le pays.

« Cette grève ira en augmentant, tout autant que les manifestations et les blocages parce que le gouvernement de Evo Morales ne veut pas trouver de solutions à nos revendications et notre lutte. Ce dernier nous laisse tout en les mains et nous devons ensuite travailler avec trois ministères insensibles, soit ceux de l'Économie, du Travail et de la Santé,» a déclaré le leader syndical de la C.O.B, Pedro Montes. Il y a un mois, le gouvernement Morales a decrété une augmentation de salaire de 10 % pour les professeurs, les médecins, les policiers et l¨armée. Sauf qu¨aujourd'hui, la Centrale Ouvriere Bolivarienne exige plutôt une hausse salariale d¨au moins 20 % pour tous les secteurs ouvriers de la Bolivie.

Première grande manifestation du Mouvement à La Paz
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Le jeudi 7 avril, plus de 15 000 ouvrier(e)s et travailleur(e)s sont descendu(e)s dans les rues de la capitale pour démontrer au gouvernement et au peuple bolivien la détermination du mouvement populaire à vaincre afin d¨obtenir des changements significatifs. En tant que manifestant-média, jai constaté une forte unité des différents secteurs laborals et de toutes les provinces réunies durant les 6 heures qu'a durée la marche. La manifestation a été très animée autant par ses nombreux slogans que par de nombreuses actions symbolique et pacifiques effectuées à laide de batons de dynamites (merci aux mineurs présents) et de feux d'artifices.

Toutefois, il existe, je crois, une forte contradiction entre la démocratie du gouvernement Morales et la forte répression policière que nous avons subit lors de cette premíère manifestation du mouvement de grève populaire. Vers 16 h, l'anti-émeutes ont utilisés des camions à eau sulfurés et des dizaines de gazs lacrymogènes pour disperser la foule d¨activistes qui n'était armés que par une rage commune de vaincre coute que coute cette lutte pour et par la liberté d'exprimer des revendications populaires essentielles.

La lutte est toujours en cours, vous pouvez la suivre grâce à certains médias sur Intenet ( Voir suggestions au-bas de l¨article). Le mouvement populaire continuera jusqu¨a une réelle victoire pour le monde ouvrier bolivarien :

Fuerza, Fuerza, Fuerza
Fuerza compañeros
Que la lucha dura,
Pero vainceremos (slogan bolivien)

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Pour en savoir plus:

Portrait descriptif de la Centrale Ouvrière Bolivarienne
http://www.labor.org.bo/documentos/pdfs/Informe%204%20Movimiento%20Sindi...

Allez sur Google et tapez : Bolivie, COB et Grève

Média pour l¨émancipation des premiers peuples
http://www.periodicopukara.com/periodico.php
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Alexandre Ouellet