Encore une fois, la campagne électorale présentement en cours au Canada vient démontrer une chose bien évidente : les gens ne votent pas pour un gouvernement mais contre une partie de leurs concitoyens.

Ainsi, les conservateurs déjà au pouvoir et qui cherchent à gouverner désormais avec une majorité semblent être en voie de gagner cette majorité.

Pour ce faire, ils utilisent une méthode éprouvée : mettre de l’avant des politiques qui plaisent aux couches sociales aisées qui, comme on le sait, vont voter en beaucoup plus grand nombre que leurs concitoyens des classes moins nanties.

Ainsi, les thèmes de lutte à la criminalité, de surveillance accrue des chômeurs, de baisses d’impôts deviennent centraux dans une campagne électorale lorsqu’on veut la gagner.

Certains se demandent pourquoi les régimes socialistes qui existent ou ont existé semblent toujours plus autoritaires que nos démocraties capitalistes occidentales. L’une des raisons c’est que ces régimes ont souvent cherché à obliger une partie de la population à respecter l’autre.

De là, les plaintes constantes des bourgeois contre le socialisme qui soi-disant écrase la liberté.

Mais la liberté de faire la vie dure à ses concitoyens n’est peut-être pas une vraie liberté mais un travers à ne pas encourager.