Ici comme ailleurs, on a raison de se révolter !

Dimanche 1^er mai 2011, 15h
Place Émilie-Gamelin (Square Berri) - Métro Berri-UQÀM

Manifestons notre révolte dans les rues de Montréal le 1er mai, Journée internationale des travailleurs et travailleuses.

Apportons nos drapeaux et nos foulards !  Allons battre le pavé !

Les banques et les grandes entreprises sortent gagnantes de la crise économique et continuent de générer des profits records !  Mais il en va autrement pour la majorité de la population.  En plus d’avoir injecté des centaines de milliards de dollars de fonds publics pour « sauver » le système financier, cette crise sert de prétexte aux grandes entreprises pour faire des mises à pied massives et aux gouvernements du monde entier pour couper les services à la population comme en santé et en éducation.

Le capitalisme ne sert qu’une poignée d’individus.  Il y a les innombrables scandales de corruption et de vol des fonds publics.  Il y a les réductions d’impôts des plus riches… pour ensuite nous imposer des reculs. L’avidité des riches n’a d’égale que les bonus pharaoniques qu’ils se donnent.  C’est assez de faire rire de nous !

Les personnes immigrantes, chômeuses, assistées sociales, mères monoparentales ou âgées sont cruellement touchées par la crise du capitalisme. Mais la classe dite « moyenne » est maintenant elle aussi touchée de plein fouet… et la situation ne fera qu’empirer : augmentation importante du coût de la vie, baisse des salaires, diminution des protections sociales, privatisation et tarification des services de santé, etc.

Nous contribuons tous et toutes à produire la richesse. Il n’y a aucune raison valable pour qu’elle ne soit pas équitablement partagée. Il n’y a aucune raison pour que cette richesse soit volée par une poignée de milliardaires, qu’ils soient chefs d’entreprises, chefs de guerre, rois du pétrole ou dictateur !

Prenons exemple des peuples en colère de la Tunisie, de l’Égypte et de la Grèce.  Ici, comme ailleurs, contre le capitalisme contre toutes les oppressions, pour une vie meilleure, nous avons raison de nous révolter !