Ce qui suit est le communiqué des Canadiens pour la justice et paix au Moyen-Orient

Pour votre amusement, voici un extrait comiquement percutant :

dans un courriel menaçant adressé aux dirigeants du YWCA le 24 mars -- le jour précédent la découverte du « conflit d'horaire » par le YWCA -- Gary Gerofsky du groupe Never Again décrit l'événement de CJPMO comme un « spectacle de haine offensant ».

Par respect pour votre intelligence, je ne vais pas commenter les propos de sir Gerofsky.

- Michaël Lessard

Le YWCA cède à la pression et annule la réservation de CJPMO à Hamilton

Montréal, le 30 mars 2011 -- Suite aux pressions exercées par un groupe local pro-israélien, le YWCA de Hamilton tente de forcer l'annulation d'un contrat de location d'un auditorium avec Canadiens pour la justice et la paix au Moyen-Orient (CJPMO) pour un événement prévu le 2 avril. Le YWCA a annulé la réservation de façon précipitée le vendredi 25 mars, en faisant d'abord valoir que la réservation entrait en conflit avec une autre réservation déjà au calendrier du YWCA. Ceci, malgré le fait que la disponibilité de la salle ait été confirmée à plusieurs reprises par le personnel du YWCA depuis le 16 mars, et malgré le fait que les frais de location aient été payés et qu'un reçu ait été émis. L'annulation s'est produite au lendemain de la réception, par le YWCA, d'un courriel de menaces d'un groupe prétendant représenter la communauté juive de Hamilton.

Après avoir reçu une lettre d'un avocat de CJPMO le lundi 28 mars, le YWCA a quelque peu modifié sa position, affirmant que le conflit d'horaire avait été résolu mais que CJPMO  serait tenue de payer 600 $ pour des officiers de «sécurité» afin de conserver sa réservation. L'événement du 2 avril de CJPMO consiste en une conférence du journaliste britannique William Parry, qui viendra discuter de son livre récemment publié, Contre le mur : l'art de la résistance en Palestine. À ce jour, les conférences qui se sont tenues à Montréal et à Ottawa se sont déroulées dans le calme et sans incident. Néanmoins, dans un courriel menaçant adressé aux dirigeants du YWCA le 24 mars -- le jour précédent la découverte du « conflit d'horaire » par le YWCA -- Gary Gerofsky du groupe Never Again décrit l'événement de CJPMO comme un « spectacle de haine offensant ».

« L'intolérance extrême de M. Gerofsky aux points de vue divergents est une chose, mais de voir le personnel du YWCA abandonner tout semblant d'éthique et de professionnalisme est choquant », a déclaré le président de CJPMO, Thomas Woodley. Il note que, compte tenu des garanties répétées du YWCA vis-à-vis de la réservation de la salle, CJPMO a investi beaucoup de temps et d'efforts afin de faire connaître l'événement et que la décision de dernière minute du YWCA de forcer l'annulation de la réservation est à la fois perturbatrice et coûteuse. CJPMO note également qu'une tentative de forcer l'annulation de la réservation par le YWCA simplement en raison du contenu de la conférence constituerait une violation de la Charte canadienne des droits et libertés.

La volte-face du YWCA constitue la deuxième fois en deux mois qu'une institution de Hamilton cède à la pression exercée par Gerofsky et son groupe. En février, après une intervention similaire de Gerofsky et ses acolytes, le Mohawk College a imposé des coûts de sécurité onéreux à la dernière minute pour une salle louée par CJPMO pour une conférence du chercheur américain Norman Finkelstein. L'événement a dû être relocalisé dans une église locale, où Finkelstein a parlé devant une salle comble, sans incident aucun. Bien que le Mohawk College ait disposé de règlements de location lui donnant une grande latitude pour forcer l'annulation de réservations, le YWCA n'a pas une telle flexibilité intégrée dans sa propre réglementation.

Pour plus d'informations, veuillez communiquer avec:
Patricia Jean
Canadiens pour la justice et paix au Moyen-Orient
www.cjpme.org