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Occupation du bureau de Christine St-Pierre : La Marche mondiale des femmes sort avec des promesses de réponsesCMAQ via Mic, Viernes, Octubre 15, 2010 - 00:46 (Communiqués | Aboriginal Nations | Education | Femmes / Women / Mujeres | Guerre / War | Néo-lib. | Poverty | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
Fédération des femmes du Québec
Montréal, 14 oct., 15h30 – Des militantes de la Marche mondiale des femmes occupent présentement le bureau de la ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, madame Christine St-Pierre à Montréal, à quelques jours du rassemblement national de la Marche mondiale des femmes à Rimouski le 17 octobre. Une manifestation d’appui d’une cinquantaine de personnes a présentement lieu devant le bureau de la Ministre. Ce type d’action ne s’est pas vu dans le mouvement des femmes depuis plus d’une décennie. Les militantes exigent des réponses satisfaisantes de la Ministre et de son gouvernement aux solutions proposées par la Marche il y a plus de sept mois. À l’heure actuelle, le gouvernement n’a pas daigné répondre officiellement au mouvement des femmes. Par leur action, les militantes indiquent qu’elles n’acceptent pas la situation actuelle. Alexandra Pierre, porte-parole des militantes occupant le bureau de la Ministre, lance que « avec l’occupation en cours, les marcheuses répliquent à l’arrogance et au mépris dont font preuve le gouvernement du Québec et la Ministre St-Pierre à l’égard des revendications de la Marche mondiale des femmes. Nous exigeons qu’ils refassent leurs devoirs avant la fin de la Marche ». « Le Marche mondiale des femmes mérite plus de respect », lance Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec et porte-parole de la Marche mondiale des femmes. « Le gouvernement a encore le temps de rectifier le tir ». Demandes au gouvernement du Québec Pour combattre la pauvreté chez les femmes, le gouvernement doit augmenter le salaire minimum à 10,69 $ l’heure et abolir les catégories à l’aide sociale. Pour mettre fin à la marchandisation du corps des femmes, la MMF propose d’introduire un programme spécifique d’éducation sexuelle à l’école et une loi interdisant les publicités sexistes. Dans la lutte contre la violence envers les femmes et la militarisation, le gouvernement du Québec doit interdire le recrutement militaire dans les établissements scolaires. Il doit aussi mettre fin à la privatisation et à la tarification des services publics, notamment en éducation et en santé, et protéger nos biens communs, comme l’eau et l’air, de la commercialisation. Demandes au gouvernement du Canada La Marche mondiale des femmes exige le retrait immédiat des troupes canadiennes de l’Afghanistan, une garantie que le droit inaliénable des femmes de décider d’avoir ou non des enfants sera respecté et que le Canada adhère, sans conditions, à la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones. Des actions partout au Québec et un gouvernement qui pratique la chaise vide Des milliers de femmes et d’hommes marchent présentement partout au Québec, plus de 300 actions sont organisées dans le cadre de la Marche mondiale des femmes, plus de 4000 personnes se rassembleront le 17 octobre à Rimouski. « Le gouvernement du Québec trempe dans des scandales de corruption, il tend l’oreille à toutes les demandes venant du milieu financier, pourquoi refuser de prendre des bonnes idées venant du mouvement des femmes », s’insurge madame Conradi. Pour consulter le libellé intégral des revendications de la Marche mondiale des femmes et le calendrier des actions partout au Québec, consultez le www.ffq.qc.ca.
- Charlotte Dussault, responsable des communications pour la Marche mondiale des femmes, Fédération des femmes du Québec |
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