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Les Québécois prêts à faire confiance à d’anciens ministres pour les gouvernerAnonyme, Martes, Octubre 12, 2010 - 14:10
Évariste
Plus ça change, plus c’est pareil. Selon un dernier sondage, les Québecois sont insatisfaits du gouvernement. Et pourtant selon le même sondage, ils songent à voter pour d’anciens ministres qui veulent fonder un nouveau parti. Il faut dire que ces anciens ministres ont un discours qui plaît à la population, c’est à dire reconsidérer les acquis sociaux dans le contexte d’une dette considérable pour la province. Il est vrai que les "débrouillards" et les "vaillants" n’ont pas besoin de programmes sociaux. Ils sont capables de payer. Les paresseux écoperont, ce qui n’est que justice. Dire que lorsque le parti Québec solidaire a été fondé il y a cinq ans avec de nouvelles figures n’ayant jamais gouverné et proposant des politiques inédites, ce parti n’a jamais suscité d’engouement comparable au nouveau mouvement "Force Québec" des anciens ministres péquistes. Il est temps pour Françoise David et Amir Khadir de Québec solidaire de lancer la serviette, eux qui ont échoué à convaincre les Québecois du bien-fondé de leur programme politique. Les Québecois ne méritent pas des personnes de leur trempe. En effet, les Québecois préfèrent la politique à l’ancienne telle que décrite au 16è siècle par l’humaniste anglais Thomas More dans son ouvrage intitulé L’Utopie : « Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but : Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs. Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois.»
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