Sur votre texte du 12 septembre dernier, intitulé DRÔLE D'ADIEU AU CASTRISME, permettez-moi ces quelques commentaires:

M. Beaudin,
Journal Le Soleil

D'abord, votre interprétation selon laquelle Fidel Castro, dans ces dernières déclarations, aurait plus ou moins reconnu un échec de son système, m'apparait à tout le moins superficielle et erronée. Bien sûr qu'il reconnait que tout ne tourne pas rond à Cuba, et que des changements sont nécessaire. Mais jamais il ne remets en question SON système, comme vous le dites. Plus que jamais le socialisme s'impose comme solution à une crise justement engendrée par son contraire, soit le capitalisme mondial maintenu artificiellement en vie par l'impérialisme américain, responsable à lui seul de la débandade récente du système monétaire dominant, ayant entrainé plus de misère encore dans les pays pauvres, y compris Cuba.

Pour ne citer que l'exemple où des dizaines de milliers de travailleurs américains ont perdu leur emploi, se sont fait saisir leur demeure, les forçant à vivre sous des tentes, ne montre que la pointe de l'iceberg.
En contre partie, ce même Castro a reconnu que pas un seul cubain n'avait perdu sa maison, illustrant bien que SON système tenait le coup et qu'il fallait plutôt l'améliorer que de le changer.

Michael Walsh
Association québécoise des amiEs de Cuba