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Relations hommes-femmes dans la société capitaliste: «Toi, tu as l’argent, moi j’ai le cul, on est fait pour vivre ensemble.»Anonyme, Martes, Mayo 11, 2010 - 13:18
Damien
Il n’y a pas à dire, la société capitaliste dans laquelle nous vivons nous fait voir des situations inusitées. Ainsi, de plus en plus de jeunes femmes séduisantes préfèrent des hommes plus âgés qu’elles trouvent plus matures (la maturité allant de pair avec la grosseur du portefeuille dans la société capitaliste ; plus tu as un gros portefeuille, plus tu es considéré comme "mature".) Ainsi, c’est cela qui arrive lorsqu’on est entré de plain-pied dans le summum de la civilisation, c’est à dire dans une société vivant sous l’économie de marché capitaliste (car on nous dit qu’il n’y a pas de civilisation possible sans la bienveillante économie de marché capitaliste). Les relations hommes-femmes dans notre société sont devenues ainsi... les belles jeunes femmes bien tournées préfèrent les gros portefeuilles peu importe la différence d’âge entre elles et leur partenaire. Elles se disent : "Il a l’argent, moi j’ai le cul, alors on est fait pour vivre ensemble". Alors tant pis pour le jeune prétendant du même âge qui voit sa bien-aimée lui préférer l’homme plus âgé mais riche. Ainsi, on voit de plus en plus d’hommes dans la soixantaine devenir nouveau papa. Je dirais même qu’ils sont en train de devenir une nouvelle race de géniteur dans la société capitaliste. Certains diront : "Mais peut-être est-ce pour le mieux. Puisque l’on sait que l’avenir sera sans aucune doute capitaliste, ces hommes qui ont su se débrouiller et devenir prospères dans la société capitaliste transmettront leurs gènes à plus d’individus et ainsi les enfants seront plus à même de réussir dans ce genre de société ayant hérité de gènes favorables." Par contre, le fait que seul un type bien déterminé d’individu se voit favorisé pour se perpétuer aboutit à la perte probable d’un nombre d’individus qui verraient la société autrement, des philosophes, des poètes, des artistes de toutes sortes... des gens désirant que tous sans exception puissent vivre décemment et heureux. |
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