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La pratique, critère de vérité (reprise)Eric Smith, Domingo, Abril 11, 2010 - 21:05 2010-04-25 19:00 2010-04-25 21:00 Maison Norman Bethune
Maison Norman Bethune
Dans le cadre des Rendez-vous de la Maison Norman Bethune: «Les marxistes estiment que les hommes n’ont d’autre critère de la vérité de leur connaissance du monde extérieur que leur pratique sociale. Car, en fait, c’est seulement en arrivant, dans la pratique sociale (dans le processus de la production matérielle, de la lutte des classes, des expériences scientifiques), aux résultats qu’ils attendent que les hommes reçoivent la confirmation de la vérité de leurs connaissances.» (Mao Zedong, De la pratique) * * *
– D’où viennent les idées justes, comment les produire et comment les faire porter par les masses On examinera bien entendu comment Marx, Engels et Lénine voient la pratique sociale et surtout, comment Mao résume cela dans trois de ses écrits philosophiques: D’où viennent les idées justes? (mai 1963), De la pratique (1er juillet 1937) et Intervention à la conférence nationale du PC chinois sur le travail de propagande (12 mars 1957). On dira que la pratique est un critère de vérité et permet de trouver les idées justes et les faire porter par les masses. On se demandera aussi comment le mouvement communiste, qui a à son crédit de grandes choses, d’abord des révolutions qui ont failli changer le monde (celle de Russie en octobre 1917, celle en Chine de 1949 et culturelle prolétarienne de 1966 à 1976), mais aussi l’animation des luttes des masses durant tout le XXe siècle, n’a pu développer au Canada et dans le monde les idées justes qui auraient permis aux masses de prendre le pouvoir et de faire des révolutions plus nombreuses. Mao n’aimait pas les adjectifs pour qualifier les attitudes et les comportements des individus et des groupes d’individus. Les qualificatifs et les prédicats comme le moralisme ancien finissent plus souvent qu’autrement par véhiculer du mépris. Tout au long du Petit livre rouge, on trouve des conseils de Mao à ce niveau. La lutte révolutionnaire était aussi pour Mao un combat idéologique, un combat d’idées. Il fallait faire surgir les idées justes et avancées dans les masses autant durant la lutte révolutionnaire que durant la lutte pour la construction du socialisme jusqu’au communisme, donc contrer les idées erronées ou arriérées. La science marxiste a par contre développé des concepts pour décrire les courants idéologiques qui font avancer ou reculer la révolution. La politique est un de ces concepts positifs. Il faut mettre la politique au poste de commande pour faire la révolution et construire le socialisme jusqu’au communisme. Il y a des concepts et des lignes politiques erronées qui ont été clairement identifiés. Au niveau de la connaissance: empirisme et pratique. Au niveau politique: économisme et révisionnisme. Nous allons les utiliser. L’intervention reprendra le thème abordé le vendredi 2 avril, «La pratique, critère de vérité», sous une autre facture, mais en plus précis et en plus développé. Entrée libre • Info: 514 563-1487
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