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lettre à François Brousseau (Radio-Canada) à propos de CubaAnonyme, Jueves, Febrero 25, 2010 - 14:46 (Analyses)
Michael Walsh
J'aimerais apporter quelques remarques, sur la teneur des propos de M. François Brousseau, relatant la mort d'un prisonnier cubain, suite à une grève de la faim. Étant un habitué des analyses de m. Brousseau, touchant la situation internationale, je dois dire que je ne m'attendais pas à quelque chose de bien différent de ce que les grands médias nous ont toujours servi : demi-vérités, désinformation, propos véhiculés dans le sens de la politique obsessionnelle américaine contre Cuba. Att: Diane Martin, émission retour sur le monde, première chaine Radio-Canada Vous mentionnez dans votre profonde analyse que Orlando Zapata, soit disant dissident, avait entamé une grève de la faim pour obtenir l'amélioration de ses conditions de détention. Pourquoi omettre de spécifier que parmi ses demandes, il exigeait d'avoir une cuisine dans sa cellule et le téléphone , donc, impossible à lui être accordé, ni à lui, ni à aucun prisonnier au monde, ou presque. Il a choisi d'en finir ainsi, il n'a pas été privé de nourriture, tout comme il avait choisi de se mettre au service des É-U en acceptant un salaire de ces derniers. Il faut bie dire : rémunéré pour permettre cette politique US qui consiste à asphysier la vie de millions de cubains, depuis plus de cinquante ans avec ce blocus criminel imposé injustement au pays. Vous nous avez fait entendre les larmoyades de ces 'femmes en blanc', elles aussi, autant que leurs maris en prison, financés à même les deniers publics américains, sans compter un apport monétaire en supplément qui leur provient directement d'organisations terroristes de Miami. M. Brousseau, vous déplorez que Raûl Castro n'a rien fait de mieux à date que son frère pour améliorer la situation dans l'Ile. Pourquoi donc ne pas ajouter votre voix à celle des 180 pays qui demandent, à l'ONU, le levée de cet embargo, chaque année à l'Assemblée générale de cette instance internationale? Ne croyez-vous pas que le véritable changement commencerait par l'abolition de cette politique absurde ? Que voudriez-vous bien que Raûl et son frère, que vous disez caché derrière, puissent faire comme concession ? Redonner le pays comme il était autrefois, aux mafieux et pantins de Washington ? Vous excuserez, je n'ai pas pris le temps de mettre toutes les références à mes dires, par ailleurs, je vous citerai un récent livre qui s'applique à une analyse approndie de la question cubaine, histoire d'apporter un éclairage que malheureusement notre soi-disante belle liberté d'expression nous cache. En autant que vous vous donniez la peine d'y jeter un coup d'oel, à moins d'être vraiment allergique à tout ce qui peut être positif pour Cuba. Le livre : CUBA Ce que les médias ne vous diront jamais, Salim Lamrani, avec prologue de Nelson Mandela Michael Walsh Le 24 février 2009 |
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