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Pour la défense du territoire rebelle de Oaxaca et de notre mère la terreAnonyme, Jueves, Mayo 21, 2009 - 19:55
Pedro Gonzalez et Frida Kalho
n ce 16 mai 2009 dans la ville d’Ocotlan de l’État de Oaxaca, les voix de la dissidence ont crié un ya basta à l’unissons. Le deuxième congrès pour la défense des ressources naturelles et de notre mère la terre, laisse un témoignage claire de la lutte des communautés autochtone et paysanne. Sois ils et elles défendent leurs territoire, leurs terres et la vie soit ils et elles rentrent dans la logique des projets productifs imposés par le système capitaliste. Qui laisse les terres infertiles, le taux d’immigration vers le nord augmentant pour l’abandon des terres, la misère, la répression et la souffrance. Plusieurs témoignages ont apporté une analyse claire de ce que les grandes multinationales et les gouvernements néolibérales projettent pour moderniser le Mexique. Un Mexique qui exclus la grande majorité et qui bénéficie seulement à une minorité… les riches. En ce mois de mai, saison des pluies, saisons oû le maïs est mis en terre, saison ou les paysans labourent la terre qui reverdie. En se moi de mai ou la pluie lave les trottoirs de la psychose de l’influenza, de nouvelles menaces beaucoup plus sérieuses avancent vers les communautés autochtones de Oaxaca et du Mexique. Les chemins du progrès et du développement trace une ligne à travers les territoires des communautés saccageant tout sur leurs parcours laissant un long filet de sang et de misère comme témoignage de leurs passages. En ce 16 mai 2009 dans la ville d’Ocotlan de l’État de Oaxaca, les voix de la dissidence ont crié un ya basta à l’unissons. Le deuxième congrès pour la défense des ressources naturelles et de notre mère la terre, laisse un témoignage claire de la lutte des communautés autochtone et paysanne. Sois ils et elles défendent leurs territoire, leurs terres et la vie soit ils et elles rentrent dans la logique des projets productifs imposés par le système capitaliste. Qui laisse les terres infertiles, le taux d’immigration vers le nord augmentant pour l’abandon des terres, la misère, la répression et la souffrance. Plusieurs témoignages ont apporté une analyse claire de ce que les grandes multinationales et les gouvernements néolibérales projettent pour moderniser le Mexique. Un Mexique qui exclus la grande majorité et qui bénéficie seulement à une minorité… les riches. On nous à parler d’abord San Louis Potosi et de la lutte du Frente Amplio Oppositore (FAO) qui regroupe plusieurs activistes de la société civile contre l’entreprise minière canadienne Metallic Ressource. Le projet qui a des répercutions écologiques et humaines désastreuses se nomme San Javier. Cette entreprise minière se débat contre un vaste mouvement de résistance civile et utilise tout les rouages corrompues de la justice mexicaine pour passer outre la loi, ou plutôt mettre ceux qui exécutent la loi de leurs côtés. Meurtre, intimidation persécutions, pots de vin à l’Église et aux fonctionnaires gouvernementaux, campagne de salissage contre les membres du FAO sont quelques unes des méthodes que Metallic Ressources utilisent pour atteindre ses fins. La mine est situé à 12 km de la capitale et 2 km de San Pedro (village protégé comme patrimoine nationale). L’exploitation à ciel ouvert est une des façons les plus dramatiques d’exploiter une mine et cela à niveaux écologiques et humains. La mine utilise 25 tonnes de dynamites par jours (normalement 25 km sont nécessaires entre la mine et le village le plus proche), 32 000 litres d’eau pour 16 tonnes de cyanures, et estime à 0,6 grammes d’or par tonnes lors de l’extraction. Il nous expliquait les mensonges juridiques que l’entreprise disait pour continuer l’exploitation et toutes les astuces qu’elle utilisait. Les entreprises privé qui faisaient une étude des impacts environnementales était par la suite censuré pour ne pas nuire à la suite du projet. La flexibilité des lois environnementales fait partie des pressions que les pays riches, les multinationales et les institutions de la Banque Mondiale et du FMI ordonnent aux pays pauvres pour permettent l’installation de tel projet. De plus l’entreprise créa une fausse assemblé des paysans des terres éjidales (propriété collectives de la terre) pour justifier l’expropriation des terres. La contamination des nappes phréatique et la disparition d’espèces endémiques de cactacées allait s’étendre sur une zone de 30 km, sans penser au répercussions sur les humains qui habitent dans cette zone. Il y eu aussi plusieurs anthropologues mercenaires du grand capital financier qui étudièrent les communautés de San Louis Potosi pour détruire le tissus sociale qui permis au communautés de résistés. Entre 1990 et 1992, Carlos Salinas de Gortari, président de la République Mexicaine et défenseurs du néolibéralisme, modifia la constitution mexicaine sur plusieurs points. Il modifia la loi sur l’inversion étrangère qui permettaient au capital étranger de financer à 100% leurs projets en terres mexicaines sans utiliser de financement mexicain. La loi sur les mines fut aussi changer pour priorisé l’extraction minière comme activité la plus importante par rapport aux autres activités tel que l’agriculture. Et l’article 27 de la constitution mexicaine qui protégeait les terres collectives fut modifier pour permettre la privatisations des terres. Même si légalement le FAO eu un triomphe sur toute la ligne en 2004, Metallic Ressource a eu un nouveau permis d’exploitation avec le président paniste de Félipe Calderon. Ce qui nous amène à remettre en question l’option d’une lutte seulement légale dans une nation qui se fit plus à la botte militaire qu’à la démocratie. La technologie (mine à ciel ouvert et machinerie lourde) et le prix actuelle de l’or (1000$ l’oz) explique la plus value et donc l’acharnement de la multinationale Metallic Ressources qui à ses bureaux à Toronto. En plus de la spéculation des actionnaires à la bourse de Toronto et Vancouver, puisque avant même de commencer l’exploitation des mines, lors de l’obtention du permis d’exploitation, les actions de l’entreprise augmentent et la plus value aussi. Les gens de la régions de Ocotlan (Oaxaca) qui ont été sauvagement réprimés le 6 mai 2009 par un opératifs de plus de 1500 forces de l’odres ont renforcés la vision d’un participant de San Louis Potosi par rapport à d’autres formes de luttes puisque les membres de la communauté de San José del Progreso ont directement occupé la mine sans se perdre dans les méandres de la lutte juridique. Mais il payent chères leurs affronts au grand capital financier puisque la répression est toujours latente pour les communautés qui s’opposent aux Projets miniers de Cuzcatlan par l’entreprise canadienne Fortuna Silver Mines, qui veux exploiter un projet qui s’étend sur 54 000 hectares dans la région d’Ocotlan.(1) Un des membres de la communauté, militant de CODEP à été sauvagement battue par les forces répressives lors de l’action du 6 mai, laissé pour mort (ce qui lui permis par la suite de se sauver avec l’aide des membres de la communauté). Soit Augustin Rios Cruz... Dans la région de Juchitan (Oaxaca), les paysanNEs zapothèques s’opposent à un projet éolien qui veut exproprier leurs terres (soit approximativement 15 000 hectares) pour créer de l’énergie pour les infrastructures du Plan Puebla Panama (plan de restructuration de tout le sud du Mexique et de l’Amérique centrale pour le bénéfice des multinationales, des pays riches et de l’oligarchie locale). Ces paysanNEs luttes à travers l’assemblé comme mode d’organisation, l’aspect légale pour la question agraire mais surtout à travers l’organisation et la résistance. Des compagnons de la région de la Cañada (Oaxaca), de la nation Cuicathèque, nous ont parlé de la construction d’un congrès autonome cuicathèque selon les accords de San Andrès (2), pour résister à un projet minier qui veut exproprier 3500 hectares de terres collectives. Encore une fois par une entreprise canadienne… Qui veut exploiter de l’uranium, de l’or et de l’argent dans la région. Des compagnons du Chiapas nous ont aussi parler de la paramilitarisation de l’État du Chiapas, qui accompagne les projets de développement comme la route qui reliera Palenque-San Cristobal et qui passe à travers plusieurs communautés Tzetsal, dont beaucoup sont base d’appuies du EZLN (Armé Zapatiste de Libération Nationale). Ils nous parlaient aussi du rapport entre la géographie du déploiement militaire (plus de 70 000 militaires dans l’État du Chiapas, en plus des autres corps répressif) et la présence de ressources naturelles (pétrole, minérales, eau, bois, etc.). Mais aussi de la résistance contre la hausse des tarifs électriques pour le respect de l’autodétermination des peuples autochtones à travers des accords de San Andrès (accord signé entre la guérilla du EZLN et le gouvernement). Les nouveaux projets implanté au Chiapas sont des plans de conquêtes qui continue la tradition espagnole de Hernan Cortès et qui sont accompagné d’un plan de guerre contre les communautés autochtones qui résistent, bref d’un ethnocide D’autres camarades nous ont parler de l’étendue des plans des capitalistes au Mexique faisant mention de l’initiative Mérida (Plan Mexico), du PSP (Partenariat pour la sécurité et Prospérité) qui militarisent et paramilitarisent le Mexique en faisant un laboratoire de la contre insurrection (guerre de basse intensité) semblable au Plan Colombia. Ils nous parlaient aussi de la résistance aux barrages hydroélectrique, comme la Parota (grâce à la lutte des communautés ils ont réussie à bloquer le projet jusqu’en 2018), Paso de la Reina sur la côte de Oaxaca. Ils est donc important d’unir les efforts entre la société civiles canadienne, québécoise et des nations autochones, des communautés immigrantes, des groupes anticapitalistes, des mouvements écologistes avec nos frèeres et sœurs du Mexique contre les entreprises minières canadienne. Puisque si nous ne faisons pas partie de la solution, c’est que nous faisons partie du problème. La résistance ne doit pas rester isoler au Mexique les bureaux aux Canada doivent fermer et se par tout les moyens nécessaires… Nous rendons responsables les gouvernements Mexicain, canadien, les entreprises minières canadiennes de toute répression contre les communautés de Ocotlan et du reste du Mexique (1) Voir article sur zapatavive.blogvie.com ou sur le CMAQ datant du 7 mai 2009
vers un site sur la résistance mexicaine
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