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Brutale répression contre les communautés de San José del Progresso et Magdalena Ocotlan. (Oaxaca)

Anonyme, Jueves, Mayo 7, 2009 - 16:43

Frida Kahlo et Pedro Gonzalez

Depuis maintenant deux mois les communautés de San José del Progresso et de plusieurs autres communautés de la région résistent à l’exploitation d’un projet minier d’une grande ampleur. En effet 54 000 hectares de terres ejidales (terres collectives) ont été acheté depuis plus de 2 ans par une entreprise minière canadienne qui se nomme Fortuna Silver Mines. Le projet était officiellement dans sa phase d’exploration mais quand nous sommes allé visiter la mine de San José del Progresso nous avons pu constater que le projet était beaucoup plus avancé que ce que la compagnie affirmait. Les 2 derniers mois ont été marqué par une suite d’agressions (voir l’article sur le cmaq et sur le blog zapatavive.blogvie.com) par la police de l’état, par les forces militaires, par le président municipale de Ocotlan et par l’entreprise minière canadienne.

Brutale répression contre les communautés de San José del Progresso et Magdalena Ocotlan.

À tout les gens de conscience qui s’implique avec les droits humains
À tout les écologiste qui s’inquiète pour le sort de notre mère la terre
À tout les mexicains nationaliser au Canada.
À toutes les personnes solidaires avec la résistance de Oaxaca
À tout ceux et celles qui sont solidaires avec la lutte des peuples autochtones
À tout les militants anti-capitalistes
À tout ceux et celles qui s’opposent aux mines canadiennes en amérique latine
Àtout les médias libres et commuanutaires

Depuis maintenant deux mois les communautés de San José del Progresso et de plusieurs autres communautés de la région résistent à l’exploitation d’un projet minier d’une grande ampleur. En effet 54 000 hectares de terres ejidales (terres collectives) ont été acheté depuis plus de 2 ans par une entreprise minière canadienne qui se nomme Fortuna Silver Mines. Le projet était officiellement dans sa phase d’exploration mais quand nous sommes allé visiter la mine de San José del Progresso nous avons pu constater que le projet était beaucoup plus avancé que ce que la compagnie affirmait. Les 2 derniers mois ont été marqué par une suite d’agressions (voir l’article sur le cmaq et sur le blog zapatavive.blogvie.com) par la police de l’état, par les forces militaires, par le président municipale de Ocotlan et par l’entreprise minière canadienne.

Ce mercredi 6 mai 2009 les forces de l’ordres, l’appareil répressif de l’État, composé d’environ 1500 effectifs sont venus déloger les habitantEs de San José del Progresso et de Magdalena Ocotlan. Un opération fortement armé composé de la police de l’État, la fédérale, les militaires, l’agence fédérale d’investigation et 250 chiens sont venus attaqué brutalement, premièrement la communauté de San José del Progresso vers 9 heures du matin. Puis vers 11 heures la communauté de Magdalena Ocotlan qui est allé courageusement bloqué la route avec des pneus en feu .Ils et elles ont été sauvagement agressés par le contingent policier en lançant tout d’abord des gaz lacrymogènes directement sur les gens comme s’il s’agissait de balles de plastiques, la communauté appuyé par plusieurs jeunes du mouvement sociale ont essayé de repousser l’agression avec des pierres, des bâtons et des pétards mais le rapport de forces étant injuste les jeunes et la communauté ont due se retirer dans la communauté.

Par la suite vers 12 hrs- 1 heure de l’après-midi, les policiers ont commencé à fouiller maison par maison en arrêtant des membres de la communauté et des jeunes qui avaient pris refuges dans celle-ci.

Vers 3 heures- 4 heures de l’après-midi une multitude de gens solidaire du mouvement sociale (APPO, professeurs, membres de la communautés, collectifs libertaires, CODEP, les staliniens, etc.) de Oaxaca se sont mobilisés dans la ville de Ocotlan essayant de mobiliser les gens de la communauté en sonnant les cloches de l’église devant la municipalité. Deux délégations ont été décidé une qui allaient rejoindre la communauté de Magdalena et autre qui allait se réunir devant le procureur de justice pour pressuriser pour la libérations des 40 compagnonNEs que la police a détenus dans cette journée de lutte sociale.

La répression brutale de l’appareil répressif de l’État mexicain en défense du capital étranger mexicain a laissé 40 personnes prisonnières (14 sont sortit aujourd’hui), plusieurs femme d’un certains âges, une femmes enceinte et des enfants ont été frappés par la police en plus de toutes les tortures que souffrent actuellement les détenues.
De plus, nous aimerions spécifier la violence qui a été porté contre les femmes de Oaxaca et de la communauté,en effet plusieurs femmes ont été victimes de brutalité policière dont notre compagnonne Déziré, qui a été atteinte sur la jambe, des gaz lacrymogènes qui étaient lancé directement sur la population, les coups qu’elle a reçu, sur la machoire et partout sur le corps. Ils ont eu la lâcheté de frapper une femme âgée d’environ 70-75 ans, une femme enceinte avec son bébé dans les bras, et toute les autres femmes qui résistaient aux attaques, et à l’intrusion des services criminelles de l’État. Nous mentionnons aussi que en se moment 4 membres de la communauté sont portés disparus.
Le climat de terreur que l’ État essaie de semer n’a pas eu fruit car le fruit qu’il va récolter sera la rage du peuple.

De plus la nature des minerais extrais (or, argent) contaminera les nappes phréatiques avec du cyanure, l’arsénique, le souffre lors de la séparation des métaux précieux de la roche, ce qui devrait inquiéter au plus haut point les écologiste qui se préoccupe de ce que fait les entreprises canadiennes à l’étranger.

Le gouverneur de Oaxaca Ulises Ruiz Ortiz dans son sadisme choisie une date stratégique pour éviter une mobilisation massive contre le contingent répressif puisque le 6 mai est le retour à la normal dans les classes depuis le début de la pandémie du virus AH1N1… l’influenza! Comme quoi le gouvernement le gouverneur adapte sa répression des communauté avec une stratégie beaucoup plus ample.

Nous responsabilisons directement le gouvernement canadien et mexicain qui préfèrent protéger les maîtres du capital minier et réprimé les communautés qui défendent leurs terres, leurs eaux et la nature de cette terrible contamination que laisse l’exploitation minière.

Depuis l’entré de l’ALÉNA, l’article 27 de la constitution mexicaine (article qui protégeait les terres collectives) a été modifié pour privatiser les terres, la loi sur les mines a été modifié pour permettre au gouvernement d’implanter des méga projets miniers sans passer par le consensus des communautés affectés, en plus de la lois sur les investissements étranger ce qui permis le développement du capitalisme sauvage.

LIBERTÉ AUX PRISONNIERES POLITIQUES
CHÂTIMENT AUX COUPABLES
POUR LA CHÛTE DES ENTREPRISES MINIÈRES

YA BASTA
Terre, liberté, autonomie et dignité

vers un site sur la résistance mexicaine
zapatavive.blogvie.com


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