traduit de l'anglais, traduit de http://calabria.indymedia.org
Depuis quelque temps circule l'idée qu'il est nécessaire de militariser les centres de détention pour migrants (CPT en italien).
auteur: k.
Aujourd'hui la situation dans le CPT de Lampedusa est devenue insupportable. Depuis ces épisodes bien connus qui ont vu les citoyens de l'île se mettre en grève générale, il y a eu plusieurs évasions de migrants, sans parler des tentatives de suicide. Ces épisodes sa'joutent aux affrontements avec la police, affrontements qui ont aussi impliqués et les natifs de l'île, que la police avait confondu avec des migrants et qui donc "méritaient", pour reprendre l'expression de la ligne dure adoptée par le gouvernement à leur encontre, d'être frappés avec des matraques.
Au même moment, les expulsions vers la Tunisie ont commencé, et les vies d'une centaine de femmes ont été mises en péril quand l'incendie a éclaté dans l'ex-base de l'OTAN de Loran, où elles avaient été transférées à cause de la surpopulation et des conditions de détentions déplorables dans le centre.
Pendant ce temps, les autorités judiciaires d'Agrigente ont commencé enquêter sur les irrégularités rapportées au centre de réception de Lampedusa. Ces initiatives de la justice ne peuvent toutefois se comparer à la montée de l'indignation populaire contre ces centres de rétention inhumains, et les appels, les péttions, les mobilisations et la solidarité ne cessent de s'étendre.
18.02.09
Le contrôle de la situation est complètement perdu suite à la révolte des migrants qui a commencé le 17 février. Le centre de Lampedusa, qui n'est pas aux normes anti-incendie, part facilement en flammes. Le maire de Lampedusa dénonce le danger de la situation et demande la démission du ministre Maroni. Voir la vidéo : http://www.c6.tv/archivio?id=3017
La police empêche les migrants de quitter le centre en feu. Plusieurs personnes souffrent des inhalations de fumée.
Nouvelles d'Agence
19 février - Déplacement cette nuit de 180 migrants qui étaient détenus au CPT de Lampedusa. Ils ont été transportés par deux avions vers Gorizia et Cagliari.
19 février - Plus de 130 immigrés 'hôtes' du centre de réception de Lampedusa ont été transférés vers d'autres structures.
20 tunisiens ont été transférés cers le CIE (Centre d'Identification et d'Expulsion) de Turin.
19 février - plus de 20 immigrés ont été interrogés par la police d'Agrigente. La police examine l'enregistrement des caméras installées dans le centre pour identifier ceux qui ont pris part au soulèvement d'hier et participé à la mise à feu du bâtiment central du centre.
Communiqué du syndicat de police :
Rome, le 18 février : Ce qui s'est passé à Lampedusa "ne peut pas être qualifié d"incidents", car la révolte qui a éclaté au CIE (Centre d'Identification et d'Expulsion) est "la conséquence logique d'une série de causes convergentes" et "ceux qui se sont trompés doivent en prendre la responsabilité". C'est ce qu'a déclaré le syndicat de police SIULP soulignant qu'une fois de plus ceux qui ont "payé le prix fort" ce sont les forces de police. "L'immigration ne peut pas continuer à être gérée seulement comme un problème d'ordre public". De plus, le choix de Lampedusa pour accueillir le centre de réception "s'est avéré dès le départ comme un choix erroné", sans considérer que le centre "était devenu un ghetto, avec deux fois plus d'occupants que la capacité maximum, et où les immigrés ont touché de leurs propres mains les limites du désespoir".
"Cela veut dire que l'ont a pas reçu les immigrants, mais plutôt qu'on les a empilé comme des marchandises, dans des espaces insuffisants et inappropriés : aujourd'hui le mélange a explosé." En ce qui concerne les forces de police établies à Lampedusa, il s'agit de policier, carabiniers et officiers des douanes qui "pendant des mois ont été obligé de doubler voir de tripler leurs horaires journaliers sans aucun paiement de ces heures supplémentaires."
"Il faut mettre un terme à la détérioration rapide de la situation des boat people à Lampedusa" selon la présidence du parlement européen
Sttrasbourg, 20.02.2009 - "Il faut mettre un terme à la détérioration rapide de la situation des boat people à Lampedusa", a déclaré M. Corien Jonker, président du comité des Migrations, Réfugiés et des Population à l' Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (PACE), dans des commentaires en marge du séminaire sur les migrations organisé par la Croix Rouge française en collaboration avec le Conseil de l'Europe.
"Nous sommes très inquiets de la surpopulation et de la déterioration des conditions dans les centres d'identification et d'expulsion qui gères les migrants irréguliers et les demandeurs d'asile à Lampedusa. Cela a conduit à des affrontements violents entre les détenus et les forces de maintien de l'ordre, et a eu pour conséquence plus de 60 blessés à la suite de l'incendie de mercredi. J'exige que les autorités italiennes reviennent aux pratiques de transfert des ces "boat people" vers d'autres régions d'Italie afin de les traiter, afin de diminuer la surpopulation à Lampedusa. On ne peut pas s'attendre à ce que cette petite île puisse absorber l'arrivée sur ses côtes de plus de 30.000 personnes par an." M. Jonker a instamment de mandé à l'Italie de régler le problème de Lampedusa et a aussi appelé l'Europe à rappeler à l'Italie à respecter ses engagements européens et de traiter les migrants dans des normes humanitaires, avec un système de réception et de réinstallation adéquat et - lorsque c'est approprié - de retours.
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