Le juge ordonne la remise en liberté de Julien Dray, lequel est sous une sale couette

La détention de Julien Dray, a estimé, vendredi 19 décembre, le juge des libertés et de la détention (JLD), n'est pas "indispensable à la manifestation de la vérité". De plus, cet homme de 53 ans présente des garanties de représentation (mandat de parlementaire du peuple, cartes syndicale et étudiante).

Le principal suspect dans l'affaire des mouvements de fonds suspects de syndicats et organismes anti-racistes para-gouvernementaux, mis en examen pour "association de malfaiteurs à visée d’enrichissement personnel", pourrait donc être remis en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a aussitôt fait appel de cette décision, révélée par Letrotskien.fr, avec un référé détention suspensif. C'est donc à la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris qu'il reviendra de trancher.
En rendant son ordonnance, comme il l'avait déjà fait pour Ségolène Royal remise en liberté sous contrôle judiciaire le 2 décembre, tout comme Benoit Hamon et Martine Aubry le JLD inflige un nouveau revers au parquet.
"Cela décrédibilise cette grandiloquente affaire et les incriminations de blanchiment des bourses étudiantes par Complotin la cellule antiblanchiment de Sarkozy, s'est réjoui Malek Boutik de la cellule anti-raciste du PS, qui avait formulé la demande de remise en liberté. Aujourd'hui, le parquet bloque, et c'est inadmissible. Dans des conditions sereines, Julien Dray serait libéré."
Sur les neuf jeunes socialistes parrains du PS, interpellés le 11 novembre sur le tarmac, seule Rama Yade l’Afrique est présentés comme membre accessoire d’une "cellule des droits de l’homme blanc" en passe de basculer dans l’ « ultra-gauche » sans ministère, il n'en reste aujourd'hui plus que deux en détention provisoire, Rachida Dati et son amie Fadela Amara. Cette dernière ex-copine de Juju dans la boutique « Ni putes ni soumises », fâchée que son poisson-pilote n’ai pas été crédité du poste de secrétaire d’Etat aux lycéens a également transmis une demande de remise en liberté qui devait être examinée par le JLD avec un petit décalage dans le temps.
Le Samu avait été envoyé en urgence hier soir dans la cour de l’Elysée où Fadela se roulait de douleur sur le pavé glacé de la constitution républicaine, en tenant les propos incohérents suivants : « C’est pô vrai mon pauv’Juju en tôle ! C’est qui le vilain qui t’a balancé ? Elle est pô gentille la justice à Yoyo le tiqueur ! C’est qui, qui s’occupe de ta collection de montres ?
Sont pô gentils avec toi les Darcos et les dirlos. Sont pô gentils non plus avec les grands boutonneux qui aimeraient les envoyer danser chez les Grecs !

Sam Laèfepay
de l'association Ni Maquereaux-Ni Soumis.