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Un cirque de la noirceur et du mensonge : l’Assemblée nationaleAnonyme, Domingo, Noviembre 23, 2008 - 20:30 Nous publions un texte sur les élections de la bourgeoisie que nous avions fait paraître en avril 2007, la situation politique n'ayant pas changé même si le capitalisme agonise davantage avec la crise financière. Les élections sont le meilleur moyen qu’ont trouvé les femmes et les hommes d’affaires et leurs valets politiciens pour détourner le prolétariat de sa tâche historique : l'émancipation de l'ensemble de l'humanité. C’est un terrain où il n’a aucune véritable place sauf lorsque vient le temps de tracer un X à tous les quatre ans pour mettre au pouvoir des bourgeois du même genre, comme les Charest, Marois, David, Dumont etc... Le dévoiement de la classe ouvrière vers la démocratie bourgeoise depuis 100 ans a entraîné sa défaite et sa passivité. Les « citoyens », comme le disent les politiciens et les syndicalistes, en voulant faire oublier l’existence de la classe ouvrière, sont enfermés dans un choix kafkaïen : choisir entre des partis politiques qui ne s’opposent pas réellement en termes d’idées mais qui sont obsédés par la prise du pouvoir gouvernemental. Tout cela, au moment où la crise guette de plus en plus le capitalisme : problèmes environnementaux et impossibilité du développement durable dans la course effrénée aux profits qui représente le climax du système capitaliste, chômage et précarité croissante, excuse du terrorisme pour empêcher toute opposition critique à l’ordre économique et politique, et polarisation des nationalismes vers une déflagration mondiale. S’abstenir, c’est refuser le pouvoir bourgeois, c’est refuser sa légitimité, c’est le refus de son extorsion quotidienne de la plus-value à partir du travail de la classe ouvrière. Ouvrières, Ouvriers, nous devons être conscient que les élections ne changent rien. Le chantage des fermetures de type Olymel va continuer. Les syndicats qui braillent qu'il faut « Agir ensemble pour le Québec » nous incitent toujours à voter pour différents clones. Les vrais décideurs ne sont pas les députés; ce sont les hommes et femmes d’affaires, les hauts fonctionnaires des entreprises d’état, bref tous les possesseurs des moyens de production qui détiennent les rênes d'entreprises comme chez Bombardier, Québecor, Olymel, Hydro-Québec, et une éventuelle Eole Inc. Leur but : la recherche du profit pour leurs actionnaires et dirigeants. Parmi ceux-ci, on doit aussi compter les hauts dirigeants des entreprises d’état, ces mêmes entreprises d’état qui sont en symbiose avec leurs sœurs du privé. Par exemple, la fourniture de l’électricité à coûts abordables aux PME ou à un monopole quelconque, que ce soit avec Hydro-Québec ou Eole Inc., est un des aspects de l’étroite relation entre le capitalisme d’état québécois et le capitalisme privé. De la CSN en passant par Québec Solidaire jusqu’aux Verts, cette « relève » politicienne ne veut qu’améliorer « l’économie du Québec » pour le bénéfice des entreprises, et créer de l’emploi, mais des emplois de plus en plus précaires. Cette bande de parvenus n’ira jamais dire qu’en économie capitaliste, l’emploi n’est que temporaire et le recul sur les salaires est de plus en plus permanent. Face à la désillusion que crée le Capital, leur solution c’est non de l’abattre mais de prolonger son existence, sa démocratie, son extorsion de la force de travail de notre classe. Ils cherchent à nous faire voter parce qu'il croit le capitalisme éternel alors, selon eux, faisons avec! S’abstenir ne sera pas suffisant. La croissance des abstentions aux élections révèle le désintéressement de plus en plus grand des travailleuses et des travailleurs. Cependant, ce ne sera jamais suffisant. Cessons de quêter auprès de l’État bourgeois par des pétitions, des votes ou des marches à la "Françoise David". La dictature de la bourgeoisie doit être détruite et remplacée par la dictature du prolétariat dirigée par les conseils ouvriers. C’est la perspective du combat de notre classe contre la classe des parasites de notre force de travail qui doit nous motiver. Prolétaires, nous devons nous unir en participant à la construction d’un parti prolétarien internationaliste, un parti anti-stalinien! Des communistes internationalistes, Montréal |
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