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Demande de grâce pour madame María José Blanco Barea

Anonyme, Domingo, Noviembre 2, 2008 - 18:22

A. La grâce totale des peines auxquelles Madame Maria José Blanco Barea a été condamnée pour désobéissance judiciaire en relation à l’assignation de la Puissance Paternelle de son fils.

B. De toutes façons et de façon urgente, sa mise en liberté de prison afin de purger sa peine à son domicile pour raison de santé, en s’appuyant sur les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé du fait qu’elle ne dispose d’aucune mesure d’autoprotection.

ANTÉCÉDENTS

Il y a dix ans, María José Blanco Barea travaillait comme avocate et son futur était prometteur. Elle avait des illusions, de la force, de la santé, une indépendance économique et des ressources. Quand elle tomba enceinte les symptômes du Parkinson commencèrent à apparaître. Malgré les premières manifestations de cette maladie elle ne changea pas sa décision de devenir mère et que son enfant naisse. Face à ces circonstances le partenaire de María José Blanco et père biologique de l’enfant, disparut rapidement de la vie de María José Blanco et de son fils et les laissa dans l’abandon social, émotionnel et économique le plus absolu.

L’évolution rapide de la maladie de María José l’a obligée à renoncer à l’exercice de sa profession et a causé son appauvrissement économique, se voyant même obligée d’avoir recours à sa famille et à des amis afin de pouvoir continuer a donner ,à son fils, bien-être, soins et attention.

Heureusement Javier apparût dans sa vie et ils décidèrent de former une famille. Javier n’eut aucun inconvénient à unir sa vie à une femme malade de Parkinson avec un enfant petit et sans ressources économiques. Il a démontré sa générosité, son engagement envers sa femme et l’ambiance familiale, et il a mis tout ce qu’il possédait à disposition de sa femme et de son enfant. Pour l’enfant, Javier représente une référence paternelle.

En résumé il s’agit d’une mère dont la maladie physique l’oblige à renoncer à son travail et à des ressources économiques mais qui a su se débrouiller pour proportionner stabilité, bien-être et affection à son fils.

Aux problèmes de santé de cette femme s’est ajouté le fait que le père biologique de l’enfant mineur demanda de lui rendre visite et d’exercer sa paternité. A ce moment-là, María José, son mari (Javier) et l’enfant formaient déjà une famille.

Chacun des parents a commencé à revendiquer ce qu’il considérait adéquat en défense de ses propres intérêts ou de ceux du mineur.

Afin de défendre leurs positions ils ont fait appel à des psychologues, psychiatres, travailleurs sociaux et tribunaux. Les dénonciations, appels, expertises et pourvois se sont succédés, ainsi que l’influence manipulatrice du soi-disant mais non moins nuisible SAP (Syndrome d’Aliénation Parental).

SITUATION ACTUELLE

Après 6 ans de batailles légales, le bilan actuel de tout ce processus est le suivant :
-La mère biologique, María José, est en prison.
-Le père biologique a la tutelle et la garde de l’enfant alors que la mère est condamnée.
-Le mari de Maria José a sa femme en prison et ne peut ni la voir ni avoir aucun contact avec l’enfant.
-L’enfant qui se trouve très loin de sa résidence habituelle :

• Ne peut voir les personnes auxquelles il est le plus attaché (sa mère et son beau-père).
• Il a changé de ville de résidence.
• Il doit modifier ses habitudes.
• Il a dû changer d’école.
• Il a dû laisser sa famille habituelle, ses amis et ses camarades de classe.
• Même le climat et l’idiosyncrasie de son nouveau lieu de résidence sont différents.

Ne s’agit-il pas de beaucoup de déracinement pour un jeune enfant ?
Quelles insécurité, crainte et souffrance peut-il être entrain de supporter ?

Ce sont beaucoup de pertes pour un enfant de neuf ans.

-Il sait que sa mère est malade et en prison.
-Peut-être responsabilise-t-il le père biologique de l’emprisonnement de sa mère. Peut-être le responsabilise-t-il de tout ce qui lui arrive de négatif.

Le manque d’entente entre adultes a conduit a :

-La souffrance directe de toutes les personnes impliquées dans ce conflit.
-Le déracinement d’un enfant mineur de son noyau familial, de son foyer, de son école et de ses amis.
-Une femme qui doit combattre, chaque minute, les symptômes néfaste du Parkinson dans une prison et loin de son enfant (sa raison de vivre qui la conduit à batailler chaque jour contre la maladie).

CONCLUSION

María José Blanco est condamnée depuis de nombreuses années à vivre avec le Parkinson ; elle n’a pas besoin de barreaux supplémentaires ni de chaines. Tout être humain a une limite ; elle a besoin de vivre dans une ambiance chaleureuse, affectueuse, harmonique, ainsi qu’une illusion pour supporter ou atténuer sa symptomatologie.

La situation actuelle ne bénéficie aucune des parties. Elle ne peut seulement qu’augmenter la rancune des uns contres les autres, même le ressentiment qui peut germer cher l’enfant vis-à-vis de la figure du père biologique.

Il est nécessaire de rationnaliser, comprendre et humaniser pour que ce cas cesse de causer autant de souffrance et empêcher que se produisent des séquelles irréversibles pour l’enfant, pour Javier, María Josée et même le propre père biologique de l’enfant mineur.

Il est indispensable que María José Blanco sorte immédiatement de prison.

REQUÊTE

Au vu de ce qui a été énoncé et du fait de son état de santé, il est instamment demandé :

A. La grâce totale des peines auxquelles Madame Maria José Blanco Barea a été condamnée pour désobéissance judiciaire en relation à l’assignation de la Puissance Paternelle de son fils.

B. De toutes façons et de façon urgente, sa mise en liberté de prison afin de purger sa peine à son domicile pour raison de santé, en s’appuyant sur les directives de l’Organisation Mondiale de la Santé du fait qu’elle ne dispose d’aucune mesure d’autoprotection.

Signer la pétition de grâce: http://www.firmasonline.com/1Firmas/camp1.asp?C=1921

Plataforma de apoyo a María José Blanco Barea
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