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violente repression de la part du gouvernement mexicain envers enseignants et villageois

coeur vrai en r..., Sábado, Octubre 25, 2008 - 15:53

Depuis déjà 57 jours, les enseignants de la région de Morelos au Mexique sont en grève afin de faire entendre leur refus des accords de l'"ACE" "Alliance pour la Qualité de l'Education" (le nom des lois est souvent bien ironique !).
La seule reponse que leur fut donne par le gouvernement a leur demande de dialogue fut l'envoie dee forces armes majeurs aillant comme odre d'appliquer une violente attaque...

Les photos suivantes sont tirées des journaux et médias indépendants relatant la répression du mercredi 8, jeudi 9 et vendredi 10 octobre 2008 dans la région de Morelos au Mexique.


Depuis déjà 57 jours, les enseignants de la région de Morelos au Mexique sont en grève afin de faire entendre leur refus des accords de l'"ACE" "Alliance pour la Qualité de l'Education" (le nom des lois est souvent bien ironique !).
Il s'agit d'un traité réalisé et signé par la Banque Mondial; c'est à dire les grandes compagnies qui dirigent ce monde et maintenant même notre éducation...(Coca-Cola..Pepsi, Telmex,Bimbo,etc...).
Le traité de l'ACE est anti-constitutionnel car il mais compromet la gratuite de l’education, servant les bénéfices des grandes compagnies au détriment et aux frais de la population.

Des groupes d'enseignants représentants les différentes zones de la région campent jours et nuit sur la place centrale de la ville de Cuernavaca, demandant l'ouverture du dialogue avec les représentants politiques concernés, dont, entre autre Marco Antoño Adame (Gouverneur de la région), Josephine Basquez Mota (Ministre Régional de l'Education) et Elba Esther Gordillo (Ministre National de l'Education).
Jusqu'à présent, bien que les médias nationaux annoncent le contraire, l'ouverture du dialogue n'a pas été accepté de la part des politiques.

Le jeudi 9 octobre, après une manifestation du corps enseignant dans la ville de Cuernavaca, certain d'entre eux se dirigèrent vers la commune de Xoxocotla, répondant à une invitation des parents d'élèves pour un soutien de leur mobilisation.
En effet, cette association de parents d' élèves réalisait depuis quelques jours le bloquage de la circulation de la route proche de leur commune.
Ceux-ci, ayant reçu de la part du gouvernement un avis d’expulsion, avaient invité le corps enseignant à se joindre à leur protestation consistant en un acte de présence pacifique.
Lorsque les enseignants sont arrivés, pour se joindre à une centaine de manifestants, ils se sont retrouvés pris en embuscade par environ 2000 grenadiers se dirigeant vers eux et faisant acte de violence. Des hélicoptères survolant de près les manifestants jetaient des bombes de gaz lacrymogènes empêchant la fuite de ces derniers.
Plusieurs parents et enseignants furent détenus de façon arbitraire, recevant différents types de mauvais traitements et tortures de la part des "forces de l'ordre".
On été enregistré jusqu'à aujourd'hui: un acte de viol, plusieurs personnes aux pieds gravement brulés pour avoir été forcés par la police de marcher pieds nus sur les pneus qu'avaient brulés les manifestants et 18 détenus souffrants de blessure provoquées par les coups reçus des policiers (cou, côtes et bras cassés).
En effet, alors que les manifestants s'étaient dispersés, les forces armés ont poursuivit leurs exactions pendant la nuit et jusqu'au matin suivant.
Trois chars de l'armée firent leur entrée dans la commune de Xoxocotla où les manifestants avaient trouvé refuge. Les grenadiers entrèrent dans les maisons, faisant preuve de violences et agressions physiques sans faire de distinctions entre les manifestants et les villageois.
Ce même type de situation répressive s'est aussi déroulé durant ces mêmes jours dans les communes de :Jonacatepec, Amayuca, Axochiapan, Cuatro caminos, et Tres Marias.

Le traitement des enseignants ainsi que de la population de ces communes a révolté une partie des habitants de ces communes qui, depuis, se sont joint à la lutte, marquant ainsi leur soutien et leur présence au sein des manifestations.
Les enseignants de la région de Morelos restent stupéfaits et indignés de la seul réponse que la Gouvernement leur a donné :
L’envoie des forces armées majeurs ayant recu l’ ordres d’attaquer usant la violence.

Les enseignants continuent jusqu'à ce jour, leurs campements sur la place principale de la ville de Cuernavaca étant installés de manière permanente.

Les manifestations demandant le dialogue sur le traite de L'ACE et la défense de l'Education libre et gratuite se sont intensifiés depuis ces évènements, comprenant en moyenne trois marches d'ampleur importantes par semaine (chacunes variant autour des 3000 personnes), où se réunissent, étudiants, professeurs, parents d'élèves et divers groupe associatifs



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