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Pour une écologie radicale

Anonyme, Jueves, Septiembre 11, 2008 - 19:44

David Ruffieux

En réponse à : Chasse aux phoques : fric, toc et manipulation

Il est bon que les puissantes organisations telles que HSUS influencent, financent, de plus petites structures de défense des animaux comme la Fondation Bardot ou d’autres, qui oeuvrent dans un contexte social peu propice au droit des animaux, comme en France. D’après l’auteur Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, auteur d’”Ethique animale” les raisons pour lesquelles les droits des animaux se heurtent, comme en France, à des obstacles se rapportent à notre “humanisme” considèrant que si les animaux ont des droits, ils abaissent la position morale des humains. Dans ce cas présent, le fait d’élever la valeur morale des uns sans doute élèvera la valeur morale des autres. Non? Vilmer fait référence à notre ethnocentrisme qui invariablement place l’homme au dessus de tout, et autour de lui s’organise, pour son bénéfice, la vie et la mort des autres espèces animales. Et puis, il y a cette façon, bien française, théorique et rhétorique d’évaluer de manière trop abstraite les questions de bien-être animal, quand les Anglo-saxons, eux, en font une question concrète. Ils agissent, pendant que nous pensons, en bon cartésiens, sur le sort des animaux. (http://www.cmaq.net/taxonomy/term/92)

Peu importe, pour les libérationistes animaliers, qu’une espèce soit en voie d’extinction, c’est semble-t-il le souci officiel de Greenpeace et du WWF, devenues de grosses bureaucraties, qui, elles aussi, remplissent leurs poches. On est en droit de se demander quelle est leur vraie mission. Ce qui importe vraiment pour Watson et Bardot, c’est la manière de considérer chaque individu, de traiter chaque animal, ou une catégorie, en tant que dépositaire d’un droit naturel de vivre et libéré de nos abus. La nature ferait naitre des espèces animales pour que l’animal humain les détruise ou les “gère” à sa guise, selon la formule? Il est normal que d’autres animaux humains éprouvent un dégoût pour cette vision du monde, tant vérifîée dans l’Histoire, ou les uns n’ont d’autre but, semble-t-il, que de servir d’esclaves aux autres. Qu’on tue un phoque avec cruauté, et c’est déjà un phoque de trop! Il est temps de passer à une écologie plus radicale, qui met l’accent sur la promotion du végétarisme, celui-ci s’inscrit facilement dans le combat plus générale pour la non-violence, la solidarité et la justice, dont tant de gens “bien-pensants” se disent les champions. Pourtant, pour beaucoup “d’écologistes” la violence quotidienne qui est infligée aux animaux de ferme, de cirque, de laboratoire, est perçue comme une chose normale, puisqu’elle est institutionnalisée, codifiée et fait partie du décors depuis trop longtemps, et elle ne nuit pas à l’espèce! Erreur. Elle nous nuit à tous.

Les temps changent, les mentalités évoluent lentement, ce qui explique que des organisations au départ conservatrices deviennent plus radicales; c’est-à-dire qu’elles n’hésitent plus à se heurter aux dogmes, au lieu de les ménager. Le végétarisme, dans un monde carnivore, c’est de l’écologie radicale qui aura d’ailleurs le grand avantage d’améliorer notre environnement et de contribuer à une meilleure économie des ressources. Le végétarisme, si ce n’est pas la solution la plus populaire aujourd’hui (et Al Gore le sait bien puisqu’en bon stratège, il n’en parle pas pour pallier au réchauffement planétaire) est certainement un style de vie facilement accessible pour ceux et celles, du moins, qui veulent agir et en ont le courage.

Il est temps de rompre avec nos appétits sanguinaires, notre éthique hypocrique, notre faux humanisme, et notre fausse vertu. Il est une vision du monde, une utopie, qui reste infiniment plus belle, et plus digne de notre espèce, que celle dont nous avons hérité de nos parents, et que nous défendons (hélas) de peur d’être…différents? C’est la vision défendue par Watson, Bardot et les autres, héros anonymes et silencieux, qui osent vouloir défendre tout haut des valeurs si fondamentales au progrès de l’humanité.

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