Multimedia
Audio
Video
Photo

Un Walk of Fame / Walk of Shame sur l'immigration

Anonyme, Sábado, Septiembre 6, 2008 - 18:37

anonyme

C'est à Pointe-St-Charles qu'est brièvement apparue cette oeuvre clandestine inspirée d'un certain trottoir des célébrités, devant l'église St. Gabriel, où est réfugié depuis maintenant 2 ans Kader Belaouni.

Photos ici : http://photos.cmaq.net/v/Pochoirs/

Abdelkader Belaouni est menacé d'expulsion par les autorités fédérales et vit en sanctuaire depuis maintenant deux ans. Plus d'information ici : www.soutienkader.net

C'est en allant appuyer Belaouni dans le cadre d'une journée d'activités que ses sympathisants ont pu découvrir ce parcours particulier.

De grosses étoiles noires «Shame» et «Fame» indiquaient clairement de quel côté l'on se situait.

À l'est, les étoiles noires «Shame» encadraient les noms suivants : René D'aoust (directeur des renvois à Citoyenneté et Immigration Canada), SCRS (Service canadien du
renseignement de sécurité), SPVM (Service de police de la Ville de Montréal), Diane Finley (ministre fédérale de l'Immigration) et Bill C-50 (amendements de la loi sur l'immigration introduits en douce dans le budget par les conservateurs).

Du côté «Fame», les gros caractères rouges indiquaient Belaouni Kader, Famille Bennis (Mohamed Anas Bennis a été tué par deux policiers en 2005), Ivan Sancho (réfugié politique basque incarcéré à Rivière-des-Prairies et menacé de déportation vers la torture) et Secret Trial 5 (les 5 hommes arrêtés en vertu de certificats de sécurité).

Quelques jours plus tard, le trottoir avait retrouvé sa grisaille habituelle. Des photos de la journée d'appui à Belaouni ont déjà été publiées dans le CMAQ : http://photos.cmaq.net/v/murale_kader

Une intervention de la même facture avec, comme seuls noms entourant leur grosse étoile «Shame», Diane Finley et Bill C-50, a aussi accroché le regard des passants et des manifestants devant l'hôtel Westin au centre-ville de Montréal. La ministre y prononçait alors une allocution lors d’une série de conférences sur l’immigration organisée par le think-tank de droite Institut Fraser.

D’après les affiches entourant les lieux, les artistes ont exécuté cette série de pochoirs en hommage aux luttes de personne migrantes et pour dénoncer les responsables de leur situation, pour les rendre visibles :

«Le système d'immigration canadien fait tout pour rendre ses victimes invisibles, sans noms, sans visages. Il considère les personnes migrantes comme des numéros, des choses et non comme des personnes qui ont une vie, une famille, une histoire. Nous voulons mettre des noms et des visages sur ceux qui font fonctionner ce système raciste. Parce que ce sont bien des personnes qui se cachent derrière des lois, des institutions pour justifier ce qu'ils font, ou leur inaction, pour nier qu'ils ont une responsabilité en disant qu'ils n'ont pas le choix, que c'est leur travail, qu'ils ne font qu'appliquer des décisions qui viennent d'ailleurs. Nous voulons mettre fin à leur impunité!»

Documentos adjuntosTamaño
DSCN386000070009.JPG0 bytes


CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.