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Les Crimes Contre l'Humanité: L'Occident Efface l'Ardoise.

Anonyme, Viernes, Agosto 22, 2008 - 07:59

MJ Samuel

Par - MJ Samuel
Un coup d'oeil sur l'histoire des autochotones, les faits et comment ils nous touchent. (English version)

Récemment les gouvernements canadien et australien ont fait toute une histoire en s'excusant publiquement pour des crimes contre leurs populations autochtones respectives. Mais ces déclarations de repentir sont plus volontiers qualifiées de simples regrets, car il y a moins d'un an que les deux nations ont refusé de signer la déclaration des droits pour les peuples indigènes, proposée par les Nations Unies. (Ironiquement les seuls quatre pays qui ont refusé de signer sont tous d’anciennes colonies britanniques.) En plus, la compensation financière promise par le Canada récemment est de moitié inférieure à la valeur promise en 2005 par le gouvernement libéral de Paul Martin pour des projets autochtones.

En examinant de plus près l'histoire du Canada, la presse vous ferait croire que c'est de l'histoire ancienne, car elle se concentre sur les histoires personnelles des survivants les plus vieux ou des enfants de survivants. Pourtant la dernière école est restée ouverte jusqu'à la fin des années 1990 au Manitoba. Tout de même, personne n'a visité les prisons du Manitoba et personne n'a demandé aux prisonniers combien d'entre eux ont échangé une institution pour une autre.

Le nombre des pertes sur les générations est incalculable. Avant la loi de présence obligatoire en 1920, les rapports montrent que 35 - 60 % des étudiants sont morts à l'école. Après 1920, les parents des enfants entre 6 et 15 ans pouvaient être emprisonnés s'ils refusaient de confier leurs enfants aux écoles approuvées par l'état. Pendant les années 1950, les écoles résidentielles étaient si insuffisamment financées qu'elles étaient à peine mieux loties que des camps de travail. Les châtiments corporels étaient la règle et les abus sexuels courants. Et même si l’école était tout à fait dans les règles, le seul fait qu'elle existe constituait de la maltraitance d'enfants. Les enfants étaient séparés de leurs familles pendant des mois, sinon des années et on leur enseignait qu’ils étaient inférieurs, et qu'ils devaient avoir honte de leur langue, de leur culture et de leur identité.

Le génocide culturel n'est pas moins épouvantable que le génocide total. Dénier son droit de vivre en paix à une population est tout simplement une erreur. Les pays du monde occidental sont les premiers à condamner les autres nations pour ce qu'ils considèrent comme des violations des droits de l'homme, tandis qu'en même temps ils s'excusent des attaques contrecarrées délibérées sur d'autres cultures. Ce comportement hypocrite ne peut plus être caché. Il est temps d'arrêter de mettre tous les problèmes du monde sur le dos des autres et de commencer à prendre la responsabilité de nos actions, avant que tous les faibles ne s'unissent pour affronter la brute.

Les autochtones ne sont qu'un petit groupe qui a été pris pour victime. À l'heure actuelle, pratiquement tous nous avons été pris pour victimes, manipulés ou violés. Notre dignité et notre humanité sont violées tant que nous sommes manipulés pour ne voir que des différences, cherchant quelqu'un à blâmer, à prendre pour victime, pour la souffrance qui est dans une certaine mesure partagée par les masses. Si nous pouvons trouver notre force et notre courage, nous pouvons enlever les oeillères de la peur et du préjugé et unir finalement nos mains contre l'oppression.

Mais une chaîne n'a la solidité que de son maillon le plus faible et nous, en tant que société, sommes tous des maillons faibles. C'est pourquoi, si nous voulons vraiment que les choses changent, il nous faut commencer à donner l'exemple en traitant les autres comme nous voulons qu'on nous traite. Il est temps d'apprendre par les coutumes autochtones anciennes, à chercher l'harmonie, à ne prendre de ce monde que ce dont nous avons besoin et à ne rien gaspiller. Il est temps d'abandonner notre avidité agressive et de commencer à partager plus équitablement, avant qu’il ne reste plus rien pour personne.

http://archives.radio-canada.ca/societe/education/dossiers/711/

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