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Tribunal d´opinion violation des droits humains en colombieAnonyme, Miércoles, Agosto 6, 2008 - 11:27
Justicia y Vida
Violation des droits humains comme un crime d´etat TRIBUNAL INTERNATIONAL D'OPINION Parlement Européenne Bruxelles les 15, 16 et 17 septembre 2008 Contexte général : La Colombie d'aujourd'hui, comme jamais avant, représente un scénario sur lequel est monté une organisation gouvernementale dont les réalisations réelles ne vont pas au-delà de leur habilité pour fabriquer un avis favorable. La politique de sécurité démocratique du Président Álvaro Uribe a parvenue à faire croire au contexte générale de la population, la certitude qu'un conflit de plusieurs décennies, est déjà chose du passé. Mais ce qui est certain c’est que la profonde crise sociopolitique que touche aujourd'hui la Colombie ce n’est pas seulement un fait à cause des liens entre politiques et paramilitaires, bien qu'aujourd'hui soit un de ses axes. Sa complexité ce n'est pas une question des individus mais elle compromet à de nombreux acteurs de la vie nationale et territoriale et aux intérêts de l’Etat y compris l’Exécutif. Une largue coalition des forces politiques, des entreprises, des grands propriétaires et des paramilitaires a été légitimée en faisant appel aux discours militaires et à la défaite des guérillas et avec ce discours ils ont réussi à manipuler un grand nombre de secteurs de la population. Les chiffres parlent de la profonde crise que vit le pays et qui est encore plus accentuée, avec les 70 congressistes liés au paramilitarismo. Seulement dans les dernières décennies, plus de trente mille personnes qu’étaient arrêtés ont disparues, quatre millions de déplacés à l’intérieur du pays, plus ou moins trois mille syndicalistes assassinés durant les dernières vingt années, détentions massives de centaines d'activistes sociaux sous la fausse accusation d'être en aide de la guérilla. On a aussi consolidé de structures et d’alliances avec des chefs d'entreprise et avec les medias de la communication qui se sont compromis dans le financement des structures criminelles et ont obtenu par le moyen de manipulations médiatiques, une caricature de la réalité nationale. Les intérêts qui sont derrière le génocide, le déplacement et la disparition des paysans, des chefs syndicaux, des Communautés indigènes et afro colombiens, des étudiants, des femmes et des philosophes de la démocratie et de la culture en Colombie, ont une explication dans une nécessaire projection de la diminution démographique, calculé pour donner suite aux cultures industrielles, à ce qui concerne les mégaprojets transnationaux et à l'appropriation des ressources naturelles et humaines, pour les placer au service des nouveaux marchés de la globalisation financière et de la conquête impériale. Cette réalité a permis à ces qui concentrent le pouvoir politique et économique, approfondir le modèle de développement néo-libéral, en conséquence la privatisation des droits et des services sociaux et publics de l'État. La crise de crédibilité et de légitimité des institutions publiques et des partis politiques, la corruption, l'existence de niveaux alarmants de violations aux droits humains, l'accroissement de la violence politique et la difficulté d'obtenir une solution négociée au conflit armé, sont à l'ordre du jour, sans qu'on démontre l’intérêt d’arriver à une solution. Ces dernières années on eu lieu trois Tribunaux Internationaux d'Opinion, le premier Tribunal International d'Opinion effectué à Bogota, les 24 et 25 novembre 2006, sur l’assassinat de jeunes, recrutement forcé et militarisation de la vie civile par des groupes paramilitaires, militaires et de la police au sud de Bogota. Le Tribunal sur le Déplacement Forcé comme un crime d'État effectué à Bogota, du 21 au 23 novembre 2007, qu’a condamné l'État colombien par le déplacement de plus de quatre millions de personnes dans sa majorité de paysans. Et dans le troisième Tribunal International d'Opinion, sur la Disparition Forcée comme un crime d'État, effectué à Bogota du 24 au 26 avril 2008, on a écouté les témoignages des familles des disparus. On doit souligner, l’apport important des auditions sectorielles sur les délits des Entreprises Transnationales qui travaillent en Colombie dans les secteurs du pétrole, de l'industrie minière, de l'alimentation, des services publics et le génocide des indigènes, qu’apporteront des éléments fondamentaux au Tribunal International d'Opinion que se réalisera à Bruxelles. Ceux-ci sont les scénarios préparatoires au Tribunal que va se réaliser à Bruxelles et qui cherche à être l'espace où la voix des victimes soit écoutée un fois de plus. On montrera des recherches qui décrivent les preuves des faits et les témoignages fournis par des centaines de victimes, qu’ouvrent le chemin pour que l'État colombien soit emmène à jugement. Dans des occasions précédentes la Commission des Délits contre l'Humanité, a trouvé responsable l’État colombien, par action, permission et omission, contre la population colombienne spécialement contre les adversaires politiques et les Communautés appauvries. La présentation de données, provenant de la constatation des heurtements dans des secteurs urbains et dans des vastes zones rurales du pays, fait connaître de chiffres et de témoignages de première main qui font voir des résultats défavorables à la politique de sécurité de l'actuel gouvernement. Mais la présentation de chiffres exactes ce n'est pas suffisant. On a besoin, en outre d’un dialogue critique, que dans ce cas est obtenu avec deux sujets d'importance suprême : un sujet est représente par les victimes des crimes contre l'humanité, et l'autre sujet par les voix Internationales. Le premier sujet, celui des victimes, apporte non seulement les blessures vives de la guerre contre la vie, mais aussi toute une histoire d'organisation communautaire, d’imagination pour assurer la survie, et une voix alternative qui questionne l'agenda d'impunité du régime et soulève un cri pour la vérité, justice et réparation intégrale. Le second sujet, les voix internationales, apportent la facilitation de réseaux plus vastes de solidarité, la pression par des voies démocratiques que ne légitiment pas un régime qui dirige ses armes contre la population qu'il doit protéger et en ce sens nous espérons que le Tribunal lève aussi sa voix en faveur de l'accord humanitaire qui permet la libération des otages civils et militaires. Dans ce contexte nous convoquons le Tribunal International d'Opinion, sur la violation de Droits Humains en Colombie comme un crime d'État, qui aura lieu à Bruxelles, les 15, 16 et 17 septembre 2008. Ce Tribunal sera en session au Parlement Européen et donnera un verdict final qui sera prononcé le 17 septembre. Présentation des cas : Convoquent en Colombie : |
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