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Vaste mouvement de solidarité envers les étudiant-e-s de l'UQAM sous injonctionAnonyme, Miércoles, Marzo 19, 2008 - 21:00 (Communiqués | Education) ( MONTREAL, le 19 mars ) Les associations étudiantes de l'UQAM reçoivent aujourd'hui l'appui de plusieurs syndicats, regroupements étudiants et représentants de la société civile pour dénoncer les mesures excessives et répressives mises en oeuvre par la direction de leur institution. La Cour supérieure du Québec a émis une ordonnance d'injonction provisoire en vigueur jusqu'au 27 mars 17h à la demande de l'administration de l'UQAM, qui cherche par ce moyen à réprimer le mouvement étudiant. Cette injonction interdit notamment aux étudiant-e-s membres des associations concernées de gêner l'accès aux pavillons et résidences de l'Université. Elle ordonne également de cesser toute forme d'obstruction à l'intérieur ou dans le voisinage immédiat de ses propriétés et prohibe la tenue de toute réunion visant à perturber les activités institutionnelles. Des sanctions drastiques pourront être imposées aux associations étudiantes en grève, à leurs exécutant-e-s ainsi qu'à leurs membres, telles qu'une amende de 50 000 $ avec ou sans emprisonnement jusqu'à un an pour qui contreviendrait à cette ordonnance. "Cette attaque directe contre le droit à la grève dévoile l'arrogance d'une administration qui refuse le dialogue et préconise la ligne dure. L'application de ces dispositions coercitives porte atteinte à la vie démocratique, à l'autonomieainsi qu'aux valeurs mêmes qui définissent notre institution", s'insurge Marie-Nathalie Martineau, porte-parole des associations étudiantes. "L'injonction émise hier par la Cour supérieure continue de porter atteinte à la liberté d'expression et d'association. Elle impose des restrictions définies en des termes suffisamment flous pour laisser place à l'arbitraire. Par sa nature même, la liberté d'expression peut déranger et choquer. On ne peut la restreindre simplement parce que l'opinion ou la conduite ne rencontre pas l'approbation de certaines personnes", affirme M. Dominique Peschard de la Ligue des droits et libertés. Rappelons que les syndicats de l'UQAM, soit le Syndicat des professeurs de l'UQAM (SPUQ), le Syndicat des chargées et chargés de cours de l'UQAM (SCCUQ), le Syndicat des employées et employés de l'UQAM (SEUQAM) et le Syndicat des étudiant-e-s employé-e-s (SETUE) dénoncent l'injonction. Les associations étudiantes reçoivent également un appui de la Centrale des Syndicats Nationaux (CSN), la Centrale des Syndicats du Québec (CSQ), la Fédération Autonome du Collégial (FAC), la Fédération Autonome de l'Enseignement (FAE), Québec solidaire, l'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSE), la Fédération Etudiante Universitaire du Québec (FEUQ), la Fédération Etudiante Collégiale du Québec (FECQ). Il est à noter que les mandats de grève obtenus par les associations étudiantes en assemblée générale sont toujours effectifs et que la lutte pour la qualité et l'accessibilité de l'éducation se poursuit. Organisations signataires : Renseignements: Valérie-Reine Marcil, attachée de presse des associations étudiantes en grève, (514) 265-8403 |
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