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L’écologie, c’est souvent du néocolonialisme [Luiz Carlos Molion doute du réchauffement climatique]Anonyme, Viernes, Febrero 22, 2008 - 10:08
Infonucléaire
Couche d’ozone, réchauffement... à chaque fois, le Nord impose ses diktats, juge Luiz Carlos Molion*. Pour ce météorologue brésilien, notre planète se refroidirait plutôt. Sur quelles bases vous fondez-vous pour affirmer qu’il n’y a pas de réchauffement de la planète ? LUIZ CARLOS MOLION Quelle serait l’origine de ces variations de températures ? Voilà dix ans, on a découvert que l’océan Pacifique régule sa température d’une manière très spécifique. Il a un effet important sur le climat mondial. En effet, l’atmosphère terrestre se réchauffe par le bas, ce qui signifie que c’est au niveau du sol que les températures sont les plus fortes et qu’au fur et à mesure que vous vous élevez, la température baisse. A l’altitude à laquelle vole un avion de ligne, par exemple, elle atteint - 45 °C à - 50 °C. Or le Pacifique occupe un tiers de la superficie de la Terre. Il est donc évident que d’éventuelles variations de température à la surface du Pacifique affecteraient le climat. Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) aurait donc tort ? Ce groupe ne tient pas compte de toutes les données. Il y a par exemple ce problème épineux de la concentration en CO2. Le GIEC affirme que les concentrations atteintes en 2005, soit 339 ppm (parties par million), ont été les plus fortes de ces 650 000 dernières années. C’est ridicule. La série utilisée commence en 1957 et ne fait pas mention des mesures de concentration de gaz carbonique antérieures. On dirait que personne ne s’en est soucié avant. L’augmentation de CO2 n’est pas un phénomène nouveau. Au cours de ces cent cinquante dernières années, nous avons déjà atteint 550 ppm, voire 600 ppm. Pourquoi ne pas en tenir compte ? Parce que ces chiffres ne vont pas dans le sens de la thèse en vigueur ? Toute personne non avertie pense, lorsque les choses sont présentées de la sorte, que les mesures n’ont débuté qu’il y a cinquante ans. C’est comique. S’agit-il alors de craintes récurrentes ? J’ai des photos de la une de "Time" annonçant en 1945 : "Le monde est en train de bouillir". Puis, en 1947, les titres annonçaient le retour d’une période de glaciation. Aujourd’hui, on parle à nouveau de réchauffement. Ce n’est pas que les événements sont cycliques, c’est que les facteurs qui jouent un rôle dans la météorologie terrestre sont très nombreux. Il n’est pas exagéré d’affirmer que le climat de la Terre résulte de tout ce qui se produit dans l’Univers. Par ailleurs, nous disposons de données recueillies aussi bien par les satellites que par les navires météorologiques indiquant que l’océan Pacifique se réchauffe en dehors des tropiques - d’où la fonte des glaciers - et se refroidit au niveau tropical, ce qui signifie que nous entrons dans une nouvelle période froide. Qui pourrait être intéressé par la thèse du "réchauffement" ? Quand je dis que nous sommes très probablement dans un processus de refroidissement, je l’affirme sur la base de données. Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, comme son nom l’indique, est constitué de personnes désignées par leurs gouvernements. Les représentants du G7 ne font pas les choses au hasard. Ils défendent les intérêts de leurs gouvernements. Nous avons des précédents, comme l’histoire du trou dans la couche d’ozone qui serait dû aux chlorofluorocarbures (CFC). Les brevets sur ces gaz étaient tombés dans le domaine public. On a alors inventé cette histoire selon laquelle les CFC détruisaient la couche d’ozone. Tout a commencé exactement de la même manière qu’aujourd’hui. En 1987, une réunion a été organisée à Montréal sous la présidence de Margaret Thatcher. Il en a résulté un protocole obligeant les pays sous-développés à éliminer les CFC, que le Brésil a signé. Depuis, nous avons appris que s’il l’a signé, c’était parce que c’était l’une des conditions imposées par le FMI pour aider le Brésil à faire face à sa dette extérieure. Il est clair que les intérêts derrière tout cela ne relèvent en rien de la protection environnementale. Mais la réduction des émissions de CFC n’a-t-elle pas été une mesure importante ? Dans son film "Une vérité qui dérange", l’ex-vice-président des Etats-Unis Al Gore affirme : "Nous avons résolu un problème crucial : celui de la destruction de la couche d’ozone." Comment a-t-on pu le résoudre, alors que les scientifiques de l’époque affirmaient que la couche d’ozone ne pourrait se rétablir qu’après 2100 ? Il s’agit d’une attitude néocolonialiste. Le colonialisme traditionnel veut que l’on place des troupes pour maintenir l’ordre et la domination. S’agissant du néocolonialisme, la domination s’exerce par la technologie, l’économie et, aujourd’hui, par un terrorisme climatique comme cette idée de réchauffement planétaire. Personne ne parle plus du trou dans la couche d’ozone, alors qu’en réalité, selon les prévisions actuelles, en octobre, ce trou n’aura jamais été aussi important. Si l’on accepte votre thèse, les scientifiques défendant l’idée d’un réchauffement climatique font preuve de malhonnêteté... Je pense que les scientifiques sont honnêtes, mais qu’il y a aujourd’hui beaucoup plus de fonds mis à la disposition des chercheurs défendant la thèse du réchauffement de la planète. Ces fonds proviennent de gouvernements qui perçoivent des taxes de secteurs industriels qui sont parties prenantes dans cette affaire. Beaucoup de scientifiques se prostituent et se vendent pour que leurs projets soient approuvés. Ils marchent la main dans la main avec le GIEC. Vous considérez que le fait que vous défendiez une position contraire ne joue pas en votre faveur ? Au sommet de Rio, en 1992, j’ai débattu avec Mario Molina, qui a été le premier à émettre l’hypothèse que les chlorofluorocarbures détruisaient peut-être la couche d’ozone. En 1995, il a remporté le prix Nobel de chimie. Le professeur Molion, lui, est passé à la trappe. De 1992 à 1997, je n’ai plus été convié à une seule rencontre internationale. J’avais obtenu une subvention de 50 000 dollars du Programme des Nations unies pour mener des recherches sur l’Amazonie. Elle a été annulée. Propos recueillis par Rodrigo Rangel, * Biographie: Ce chercheur brésilien n’est ni un inconnu ni un farfelu. Docteur en météorologie, formé en Angleterre et aux Etats-Unis, membre de l’institut d’études avancées de Berlin, ce natif de São Paulo, âgé de 61 ans, représente le Brésil auprès de l’organisation météorologique mondiale. A propos de "Réchauffement climatique" : - "Pas de certitude scientifique sur le climat" Il faut rappeler que la preuve scientifique n’a pas besoin de l’unanimité pour exister ! La difficulté avec la question du réchauffement est que s’opposer à sa cause plébiscitée peut être perçu comme un soutien à la pollution, ce qui est évidemment faux. - "L’année la plus chaude du XXe siècle ? Réponse 1934" - "Des fraises à Noël à Liège en 1116 et des figuiers à Cologne vers 1200", La Recherche n°321, juin 1999. - "L’élevage contribue beaucoup au réchauffement climatique" - Yves Lenoir dénonce "le discours catastrophiste sur l’évolution du climat" Voir : Note de lecture www.dissident-media.org/infonucleaire/note_de_lecture_clim.html et la préface de son livre www.dissident-media.org/infonucleaire/preface_climat.html - "Les prophètes de l’été carbonique", dossier en PDF 2,3 Mo, Science et Vie n°827, août 1986. Il faut se rappeler que 10 ans avant certains climatologues prédisaient une nouvelle aire glaciaire à cause des activité polluante de l’homme. et "Vers une nouvelle ère glaciaire ?", Sciences & Avenir n°337, mars 1975. - "Vers un refroidissement de l’Europe ?", La Recherche n°295 février 1997. - "Les pôles fondent-ils ?", La Recherche n°358, novembre 2002. - "Nucléaire : L’escroquerie du discours sur l’effet de serre", Lettre d’information n° 86 janvier-mars 2001, du Comité Stop Nogent-sur-Seine. - "On ne sortira pas du nucléaire sans les centrales à charbon (dit propre), fioul, gaz", Comité Stop Nogent-sur-Seine. |
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