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Pourquoi ils-elles s’en vont au Nord?

Anonyme, Domingo, Enero 27, 2008 - 14:46

pedro desde Oaxaca

Oaxaca a été connue dernièrement dans l’opinion publique internationale pour le conflit opposant une grande partie de la population organisée à travers l ‘APPO (Assemblée populaire des peuples de Oaxaca) à Ulises Ruiz Ortiz qui représente 77 ans de répression, de mensonges, de clientélisme, d’une élite qui c’est maintenue à travers la corruption. Le conflit est né par une grève des enseignants de la section 22 le 22 mai 2006 qui ont commencé une occupation du centre historique pour demander des améliorations salariales, pour améliorer les infrastructures et du matériel scolaire pour les élèves, etc. Après le 14 juin quand le gouvernement s’est décidé à réprimer le mouvement, toute la population est accourue à l’aide des professeurs repoussant un effectif de 3500 policiers et créant le 18 juin 2006 l’APPO, groupant 380 organisations populaire.

La propriété de la terre, les communautés autochtone et le capitalisme à Oaxaca, Mexique.

Pourtant, une des origines du conflit et des conflits les plus violents de Oaxaca et du Mexique n’est pas passée par la lumière des médias de masses, les problèmes agraires et leurs relations avec la migration et le développement du capitalisme.

Il existe une grande diversitée culturelle et des écosystème qui en font une région très riche au niveau des ressources humaines et naturelles. Il y a 16 peuples autochtones qui forme la majorité de la population de Oaxaca (amuzgos, chinantecos, mixtecos, zapotecos, mixes, cuicatecos, chatinos, chocholtecos, etc.) qui s’organise à travers les usages et coutumes, des 570 municipalités 480 sont dirigés par les usages et coutumes et les autorités sont nommés à travers l’assemblé communautaire. C’est
municipalités rassemble des agences et des ranchos qui sont des communautés plus petites qui appartiennent à la municipalité ou est géré l’argent qui est envoyé au agence et au rancho pour faire les travaux que nécessitent les communautés. C’est communautés possèdent un territoire où le commissaire des biens communs ou ejidale (selon que les terres soient communes ou ejidales) pour surveiller la possession des terres des différents membres de la communauté. Donc il surveille et protège le territoire avec l’appuie de l’assemblé communautaire. Ils ont aussi différentes resposabilités communautaires (topiles/ police de la communautés, trésorier, majordome, secrétaire et différents comités de travail) et ils ont aussi le comité des anciens qui conseillent les autorités avec leurs expériences. Ils ont aussi leurs fêtes communautaires, leur tequio (service gratuit pour la communauté), la guetza (ce qu’apporte à la fête chaque membre de la communauté), l’aide mutuelle dans les différents travails et un territoire en commun où ils protègent les sources d’eau, les forêts, les terres, etc. Toute cette organisation communautaire rentre directement en conflit depuis le début de la colonisation jusqu’à aujourd’hui avec le système de la propriété privée.

Premièrement les Espagnols et la religion qui se sont accaparés les terres les plus fertiles des vallés où il y avait la plus grande population autochtones qui se sont transformés peu à peu en hacienda (grande propriété terrienne) où se développe l’élevage de bétails et la culture du blé et ou les autochtones sont transformé en esclave. Mais comme la loi agraire espagnol reconnue les territoires autochtones à travers leurs résistance, les autochtones résistent et maintiennent leurs formes d’organisations dans les montagnes même si beaucoup meurent comme main d’oeuvre dans ce qui allait permettre la révolution industrielle dans les pays riches comme l’angleterre à travers l’exploitation des minéraux comme l’argent et l’or avec une main d’oeuvre pas chère qui mourrait dans les mines ou qui mourrait des maladies amené par les espagnoles ou résistant dans les insurections contre leurs oppresseurs. Depuis le début de la colonisation ils ont affaiblies et tué les communautés indigènes. C’est communauté avaient une grande variété de culture comme le maïs, les haricot, la courge, le mamey, le maguey, le cacao, le chile, la tomate, etc. Et cela faisait qu’ils/ elles ne dépendaient de personne pour s’alimenter et pouvaient vivre heureux avec leurs terres et leurs libertés. Les autochtones ont été utilisé dans toutes les guerres contres les envahisseurs français, anglais et gringos sans jamais rien obtenir pour leurs communautés.

La révolution qui a explosé en 1910 contre la dictature de Porfirio Diaz après plusieurs années de convulsions et de répression sociale parraissait donné quelque chose de distinct pour les paysans et les autochtones à travers des révolutionnaires comme Emiliano Zapata et Ricardo Flores Magon qui dans les deux cas non pas trahis la cause du peuple opprimé et qui ont lutté jusqu’au ultime conséquences pour libérer leur peuple. Mais les caudillos (leaders) qui ont pris le pouvoirs en 1917 ont été ceux qui ont fait possible que le sang qui à été donné à la terre et pour écrire la constitution mexicaine, ont trahie dans les faits. Parce que ces caudillos d’origine latifundiste (qui ont des grandes extension de terres) n’ont pas trahie leurs intérêts de classe et ont créé les nouvelles institutions qui allait permettre l’entré dans la phase moderne du capitalisme. La réforme agraire qui à donné des terres à beaucoup à été arrêter ou il y avait les haciendas (grandes propriété) et ou il y avait le capital nécessaire pour l’investir dans la modernisation des campagnes à travers la révolution verte. Donc à travers l’usage des produits chimiques, des machines qui dépendent du pétrole, des grands systèmes d’irrigation qui détruisent les sources d’eau locales et d’où les paysans sont devenue des journaliers agricoles parce que les territoires autochtones avaient été détruit au début de la colonisation. Mais dans le sud du pays où la culture à une racine autochtone profonde cela n’a pas été possible et le capitalisme à dût rentré de manière différente. Il est rentré premièrement à travers la religion et le changement de mentalité, de la répression des caciques (les riches de la communauté) contre les autochtones dans les conflit agraire, et de la corruption dans la gestion des ressources de la part des municipalités. Mais en 1992 un changement fondamentale dans la constitution mexicaine à travers la modification de l’article 27 à permis l’entré du programme PROCEDE dans les communautés. Ce programme permet la certification, d’avoir un titre pour ces terres, donc que chacun deviennent propriétaire de sa parcelle et cela permet que les individues des communautés doivent payer des impôts au gouvernement et s’ils ne peuvent pas alors ils doivent vendre leurs terres. Cela à permis au gouvernement plusieurs choses, premièrement l’entré de l’ALÉNA, deuxièmement de diviser les territoires et les communautés autochtones, troisièmement de pouvoir faireun inventaire des ressources naturelles dans les communautés, quatrièmement d’imposer le concept de propriété privé dans les communautés. En plus avec la rentré dans le marché globale, le paysan autochtone mexicain ne pouvait compétitionner avec le gran entrepreneurs nord américains, et devrait donc vendre sa terre et aller travailler comme dos mouillés (ceux/ celles qui traversent le Rio Bravo sont ainsi appelés au États-Unies) par un patron des États Unies ou du Canada avec le contrat des travailleurs migrants entre les 2 gouvernements. La faute d’appuies réel en campagne mexicaine et les travail mal payés de la ville comme les maquiladoras sont la raison principale de la sortie de tant de force de travail au États-Unies ou au Canada. Après la rentré dansl’ALÉNA, les campagnes se sont retrouvés démunies. Donc dans le sud du Mexique dans un des coins les plus oubliés du Chiapas, les autochtones ont repris leurs droits qu’ils/ elles ont qui est le droit à la rébellion déclarant la guerre au mauvais gouvernement et s’organisant à travers l’EZLN (Armé Zapatiste de Libération Nationale), organisation qui s’est développé dans la clandestinité depuis 1983 pour la lutte armée. Aujourd’hui les conditions sont pire avec la rentré des transgénique dans le maïs et les haricot et la militarisation de tout le Mexique à travers le PSP, le Plan Puebla Panama qui font tous partie d’un même plan pour voler les terres, les ressources naturelles, la main d’oeuvre pour que les riches deviennent plus riches. La rébellion à toujours été nié par les tyrans mais les opprimés le comprenne comme un droit. Il importe peu donc de ou nous venons, il faut démontrer notre inconformité. Parce que les immigrants autochtones mexicains et les immigrants en générales n’ont pas été au États-Unies ou au Canada parce qu’ils/ elles rêvaient au rêve américain mais parce que les mêmes conditions économiques et politiques les ont obligés à passés pour survivre. Et cela l’histoire nous l’enseigne...

Les alternatives ne sortiront pas du gouvernement *légitime* du PRD ni d’aucun partie politique parce qu’aucun ne questionne la légitimité du néo libéralisme ou plus loin du capitalisme. Les alternatives doivent sortir de ceux là même qui travaillent la terre respectant ce que les anciens nous ont appris. Les techniques naturelles sans produit chimique, la sauvegarde des semences autochtones, le compost, la diversité des cultures, la reforestation avec des arbres indigènes et un accès à des technologie qui n’endomagent pas la terre et qui ne dépendent pas du pétrole sont des alternatives réelles pour les paysans mais sans réforme agraire qui permettent aux paysans et aux autochtones de dévelloper librement ses activités productives respectant la propriété collective qu’ils/ elles ont défendue pour des siècles. Et pour cela le pays nécessite une transformation profonde et radicale. Et seulement comme cela la migration massive va arrêter parce qu’avec un emploi digne il n’y a plus de raison de risquer sa vie dans le nord avec les fermiers et les industrielles exploiteurs de merde !

Terre et Liberté!

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