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Action "Le sang des bêtes"Annie Malle, Domingo, Diciembre 2, 2007 - 23:25
Réseau d'actions « Le sang des bêtes »
En France et au Québec, des actions auront lieu dans les rues piétonnes: du (faux) sang sera déversé et des tracts explicatifs distribués pour inciter chacun-e à revoir ses idées et ses comportements. Ces actions symboliques et non violentes dénoncent l'exploitation animale en s'élevant principalement contre la consommation de viande et de poisson, responsable d'un nombre incalculable de victimes chaque année, qui ont généralement souffert dans des conditions inimaginables. Samedi 8 décembre 2007 Actions contre la consommation de viande et de poisson, Nous pouvons fort bien refuser de manger de la viande sans conséquences fâcheuses. Nous pouvons le faire, et nous devons le faire. Les animaux sont, tout comme nous, des êtres sensibles. Ils ont la faculté de souffrir physiquement et psychologiquement. Ils éprouvent le désir de vivre leur vie de la manière qui leur convient et connaissent le bonheur lorsque ce besoin est respecté. Ils éprouvent inversement de la tristesse, de la détresse et de la douleur lorsque nous les emprisonnons, les privons de ce qui fait leur joie de vivre, les maltraitons et les tuons. Par conséquent, rien n'autorise les humain-es à ne pas prendre en compte les intérêts des autres animaux au même titre que les leurs propres. Ces intérêts sont exactement les mêmes: le droit à la vie et au respect. Le fait qu'ils n'appartiennent pas à notre espèce n'est en rien une justification aux souffrances que nous leur infligeons. Cette discrimination arbitraire s'appelle spécisme, et nous la refusons comme nous refusons les discriminations intra-humaines comme le racisme ou le sexisme. Nous sommes pour l'égalité, humaine, mais aussi au-delà, animale. L'égalité, cela signifie simplement prendre en compte de façon similaire les intérêts des uns et des autres, sans privilégier les uns au détriment des autres. Le courant anti-spéciste existe dans les pays francophones depuis plus de quinze ans. Ces actions ont lieu simultanément à Paris, à Québec, à Marseille, à Besançon, à Montluçon, à Dijon et peut-être d’autres villes. Voici le texte du tract qui sera distribué aux passant-e-s à Québec: Arrêtez de manger des animaux! Ce que nous appelons "viande" n’est pas un produit banal: c’est la chair d’un être sensible ayant la faculté d’éprouver des émotions et de souffrir, et qu’on a tué pour une raison dérisoire et entièrement évitable puisqu’on peut fort bien vivre en bonne santé sans en manger. Pourquoi considérons-nous ainsi que la vie d’un animal, ce qu’il ressent, ses désirs et ses peurs, n’ont pas d’importance? Est-il si méprisable qu’on soit prêt à lui dérober l’unique bien qu’il possède, sa vie, pour le seul plaisir d’un repas? Pourquoi si peu de considération? On répond souvent: parce que les animaux sont bêtes, ils ne raisonnent pas, ils sont faits pour ça, etc. Est-ce que ce sont vraiment des raisons valables? Les gens intelligents ont-ils le droit de manger les gens faibles d’esprit, simplement du fait de cette différence? Au contraire, l’intelligence ne permet-elle pas plutôt de comprendre qu’une telle pratique est immorale? Les animaux ne sont pas davantage faits pour être mangés que les gens de race noire sont faits pour l’esclavage, ou les femmes pour être soumises aux hommes. Croire l’inverse, c’est faire preuve de discrimination. Cela consiste à ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les intérêts de certains au bénéfice d’autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires dépourvues de lien logique avec ce qu’elles sont censées justifier. La discrimination exercée en défaveur des animaux se nomme spécisme. Nous devons nous opposer à cette discrimination, et prendre en compte les intérêts des animaux de façon égale aux nôtres; accorder autant d’importance à leurs souffrances, à leurs besoins et à leurs vies, qu’aux nôtres. Les arguments utilisés pour légitimer à nos propres yeux les malheurs qu’on leur fait subir ne tiennent pas la route. Les maltraiter est injuste, exactement pour les mêmes raisons qu’il est injuste de maltraiter des humains: parce que cela les fait souffrir et/ou les prive de leur vie. Il faut arrêter le carnage actuel: c’est d’autant plus urgent que le nombre de nos victimes est effroyable. Ce sont plus de 500 millions d’animaux vertébrés terrestres (veaux, poules, cochons, etc.) que les Canadiens, à eux seuls, font massacrer chaque année pour les manger, ainsi que des milliards de poissons, qui souffrent eux aussi intensément lors de la pêche ou dans les élevages. C’est un vaste charnier qui s’expose sur les étals des boucheries et des poissonneries. Ce mépris meurtrier n’est pas juste. Nous ne pouvons pas ainsi décider, si ce n’est par un acte de force pure, que ceux qui ne sont pas de notre espèce ne comptent pas. Nous vous invitons à réfléchir à ce que vous faites; aux conséquences de vos actes. Est-ce que l’idée courante qui veut que les intérêts vitaux d’un animal ne soient rien auprès du plus dérisoire de nos propres intérêts, est justifiée? Est-il moralement justifiable de les asservir, de les priver de leur liberté, de les faire souffrir et de les tuer, sans nécessité? Et si non, pouvez-vous continuer? Arrêtez le massacre!
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