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Moyen-Orient: dévastation nucléaireAnonyme, Martes, Noviembre 27, 2007 - 01:32
antinucléaire
Les munitions radioactives utilisées au Moyen-Orient plus mortelles que les bombes d’Hiroshima et Nagasaki Selon Arthur Bernklau, du groupe « Veterans For Constitutional Law », « L’effet à long terme de l’Uranium Appauvri revient à une condamnation à mort. L’Irak est un désert toxique. Quiconque s’y trouve à de bonne chance d’avoir cancer et leucémie. En Irak, le taux de naissance avec mutations est totalement hors de contrôle. » En utilisant des munitions radioactives, les États-Unis, le Royaume-Uni et Israël risquent de causer un holocauste nucléaire au Moyen-Orient qui, au fil du temps, sera plus mortel que les bombes nucléaires américaines sur le Japon. Une telle quantité de munitions à l’Uranium Appauvri ont été tirées, déclare Leuren Moret, référence en matière nucléaire, que « l’avenir génétique du peuple irakien est pour la plupart condamné». Moret est une scientifique américaine indépendante qui a travaillé pendant 5 ans pour le « Lawrence Berkeley National Laboratory » ainsi que le « Lawrence Livermore National Laboratory », tous deux en Californie. Selon Arthur Bernklau, du groupe « Veterans For Constitutional Law », « L’effet à long terme de l’Uranium Appauvri revient à une condamnation à mort. L’Irak est un désert toxique. Quiconque s’y trouve à de bonne chance d’avoir cancer et leucémie. En Irak, le taux de naissance avec mutations est totalement hors de contrôle. » Moret, aujourd’hui commissaire à l’environnement de Berkeley et qui fut aussi présidente de l’ « Association for Women Geoscientists » déclare « Pour chaque malformation génétique que l’on voit aujourd’hui, durant les prochaines générations des milliers d’autres vont s’exprimer. » Le Dr. Helen Caldicott, militante anti-nucléaire de premier plan, écrit “La plupart de l’UA se trouve dans des villes comme Bagdad, ou la moitié des 5 millions d’habitants sont des enfants qui ont joués autour des carcasses de blindés et sur un sol de sable et de poussière.�? « Les enfants sont 10 à 20 fois plus vulnérables que les adultes aux effets cancérogènes des radiations » précise Caldicott. « les collègues pédiatres à Basra, ou de telles munitions furent utilisés en 1991, rapportent une multiplication par 7 du nombre de cancer chez les enfants et une multiplication par 7 des anomalies congénitales » écrit-elle dans son livre « Nuclear Power is not the Answer » (The New Press). Caldicott de poursuivre en affirmant que les 2 guerres du Golfe « sont des guerres nucléaires du fait qu’elles ont disséminés du matériel nucléaire à travers le pays, et les gens, en particulier les enfants, sont condamnés à mourir de maladies malignes et congénitales pour l’éternité. » Étant donné la très longue demi-vie de l’uranium 238, un des éléments radioactifs présent dans les munitions tirées, « la nourriture, l’air et l’eau du berceau de la civilisation ont été contaminés pour toujours » explique Caldicott. L’uranium est un métal lourd qui pénètre le corps par inhalation dans les poumons ou par ingestion via l’appareil gastro-intestinal. Il est excrété par les reins, ou, si la dose est suffisante, il peut causer insuffisance rénale ou un cancer des reins. Il se loge aussi dans les os, causant cancer des os et leucémie, et il s’accumule dans le sperme, causant une mutation génétique qui mène à des difformités de naissance. La contamination nucléaire se répand autour du monde, ajoute Caldicott, avec les plus fortes concentrations dans les régions situées dans un rayon de 1000 miles autour de Bagdad et de l’Afghanistan. Il s’agit, particulièrement du nord de l’Inde, du sud de la Russie, de la Turquie, de l’Égypte, de l’Arabie Saoudite, du Tibet, du Pakistan, du Koweït, des Émirats du Golfe et de la Jordanie. « Exposée aux vents de la dévastation radioactive d’Irak, Israël souffre aussi d’une augmentation des cancers du sein, des leucémies et des diabètes infantiles » affirme Moret. Doug Rokke, ex-officier de l’armée US, qui fut responsable de l’opération de nettoyage de l’UA, et maintenant militant anti-UA, déclare que les chars israéliens ont tirés des obus radioactifs durant l’invasion du Liban l’an dernier. Les forces américaines et de l’OTAN ont aussi utilisés des munitions à l’UA au Kosovo. Rokke déclare qu’il est malade suite aux effets de l’UA et que des membres de son équipe de nettoyage sont aujourd’hui morts de l’UA. Résultante des bombardements à l’UA, écrit Caldicott, « De graves malformations de naissance ont été relevées chez les bébés nés de civils contaminés en Irak, Yougoslavie et Afghanistan, et l’incidence et la sévérité des malformations s’accroît avec le temps. » Des symptômes similaires ont été rapportés parmi les bébés nés du personnel militaire US qui a combattu durant les guerres du golfe. Une étude sur 251 vétérans du Mississipi, conduite par l’administration des anciens combattants, a révélée que 67% des enfants nés souffraient de « graves maladies et difformités. » Certains sont nés sans cerveaux, sans organes vitaux ou sans bras, mains, ou avec les mains attachées aux épaules. Alors que les officiels des États-unis d’Amérique nient la dangerosité des armes à l’Uranium Appauvri, il est un fait que les vétérans de la Guerre du Golfe sont les premiers américains à combattre sur un terrain radioactif, et leurs enfants sont les premiers à présenter de telles difformités. Les soldats qui ont survécu à des munitions radioactives, de même qui ceux qui en ont tirés, tombent malades, présentant souvent des signes de contamination radioactive. Les rapports publiés indiquent que des 700 000 vétérans de la première guerre du golfe, plus de 240 000 ont une incapacité médicale permanente et 11 000 sont morts. C’est une hécatombe époustouflante suite à un conflit si bref durant lequel moins de 400 soldats ont été tués sur le champ de bataille. Évidemment « les munitions à l’Uranium Appauvri étaient et restent un facteur derrière le Syndrome de la Guerre du Golfe (SGG)» écrit Francis Boyle, autorité américaine concernant la légalité internationale dans son livre « Biowarfare and Terrorism » publié chez Clarity Press Inc. “Le Pentagone continue à nier l’existence d’un phénomène médical nommé SGG, même alors que tous savant que ce déni est de la pure propagande et de la désinformation » écrit Boyle. Boyle affirme que « Le Pentagone n’avouera jamais les conséquences légales, économiques, politiques et criminelles qui découleraient du fait d’admettre l’existence du SGG. Par conséquent les vétérans américains et britanniques de la première Guerre du Golfe ainsi que leurs enfants vont continuer à souffrir et mourir. Le même sort attend les vétérans américains (et leurs enfants) ayant combattu lors de la Guerre du Golfe 2 de Bush Junior. Pour Boyle l’utilisation de l’UA est illégale selon la Convention de Genève de 1925 qui prohibe les gaz toxiques. Chalmers Johnson, président du Japan Policy Research Institute, écrit dans “The Sorrows of Empire�? (Henry Holt and Co.) que, étant donné l’éclosion anormale de cancers infantiles et de difformités en Irak et au Kosovo, les preuves s’accumulent “envers un rôle significatif de l’UA�?. En insistant sur son utilisation, Johnson ajoute « le militaire passe délibérément outre une résolution de l’ONU de 1996 qui range les munitions à l’UA dans la catégorie des Armes de Destruction Massive illégales. » Moret qualifie l’UA de « Cheval de Troie de la guerre nucléaire. » Elle le décrit comme « l’arme qui continue à tuer dans le temps. » En effet la demi-vie de l’Uranium 238 est de 4.5 milliards d’années, et dans son processus de dégradation, il engendre d’autres sous-produits radioactifs mortels. Les retombées radioactives de l’UA se sont étendue sur un grand territoire. Suite aux bombardements américains de 2003 en Irak, des particules d’UA ont voyagées sur 2400 milles en une semaine, atteignant le Royaume-Uni ou la radiation atmosphérique a quadruplée. Mais c’est au Moyen-Orient, surtout en Irak, que la majorité des déchets radioactifs s’accumulent. Au début des années 90, l’Autorité de l’Énergie Atomique du Royaume-Uni avertissait que 50 tonnes de débris causés par les explosions d’UA causeraient un demi million de morts par cancer d’ici à l’an 2000. Le Dr. Keith Baverstock, conseiller en radiations de l’OMS, a informé les medias du fait que le climat aride de l’Irak allait accroître l’exposition aux fines particules alors qu’elles vont se répandre et être inhalées par la population civile dans les années à venir. Le nombre de civils tués par les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki a été évalué à respectivement 140 000 et 80 000. Sur le long terme, néanmoins, les morts de maladies radioactives sont estimées à un autre 100 000 civils japonais. Sherwood Ross est un journaliste free-lance basé à Miami qui couvre les sujets militaires et politiques. Contactez-le à sher...@yahoo.com. Ross a travaillé comme reporter pour le Chicago Daily News et plusieurs agences de nouvelles et il contribue à des magazines nationaux. Sherwood Ross contribue fréquemment à Global Research. L’adresse url de l’article est : www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=7410 |
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