• NATIONS UNIES, le 27 septembre (PL).- Le ministre des Relations extérieures de Cuba, Felipe Pérez Roque, a qualifié de scandaleuse et de grossière l’attitude du président des Etats-Unis Georges W. Bush devant l’Assemblée Générale des Nations Unies.

Il a utilisé un langage grossier et un ton arrogant pour insulter et menacer une dizaine de pays et donner des ordres stricts et autoritaires à l’Assemblée Générale, a déclaré le chef de la diplomatie cubaine.

Pérez Roque a critiqué le président qui a jugé une vingtaine de pays, « avec une suffisance encore jamais vue dans cette salle ».

Le ministre a déclaré qu’il s’agissait d’un spectacle honteux, le delirium tremens du gendarme mondial ; l’ivresse du pouvoir impérial, parée de la médiocrité et du cynisme de ceux qui brandissent la menace de guerres dans lesquelles ils savent très bien qu’ils ne vont pas risquer leur vie.

Le ministre des Relations extérieures a déclaré que le président nord-américain « n’avait pas le droit de juger un autre pays souverain de cette planète » et que « le fait d’avoir de puissantes armes nucléaires n’octroyait aucun pouvoir sur les droits des peuples des 191 autres pays représentés ici ».

Pérez Roque a signalé qu’on ne devait pas sous-estimer la détermination et le courage des peuples lorsqu’ils défendent leurs droits, car l’important n’est pas la puissance des canons mais la justesse des idées pour lesquelles on combat.

« Le président (Bush), belliciste et menaçant devrait l’avoir compris depuis longtemps », a-t-il signalé.

Le ministre des Relations extérieures cubain a indiqué que le président avait parlé de démocratie mais qu’il mentait car il était entré à la Maison Blanche grâce à la fraude et la tromperie.

Il est responsable de la mort de 600 000 civils en Irak, il a autorisé la torture à Abu Ghraib et sur la Base navale de Guantanamo, territoire cubain occupé illégalement, il est complice de l’enlèvement et de la disparition de personnes ainsi que des vols secrets et des prisons clandestines, a-t-il affirmé.

Bush a parlé de la lutte contre le terrorisme mais il garantit l’impunité aux groupes terroristes les plus abominables, qui depuis Miami en Floride, ont perpétré des crimes horribles contre le peuple cubain, a-t-il conclu. •
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