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Oaxaca et le PSP : entre le gouffre et la insurrection

Anonyme, Lunes, Agosto 6, 2007 - 14:49

Ici la sexta

Deux philosophie s’oppose dans l’État de Oaxaca… celle de la vie et celle de la mort, deux réalités qui s’entrecroisent d’un regard furtif entre ceux d’en haut qui vivent dans l’opulence et profite d’un partie politique qui a su insérer s’est tentacule dans toute les sphères politiques, économiques, sociale et culturelles, le PRI (Partie Révolutionnaire Institutionnel) pendant plus de 70 ans rappelant la période pré révolutionnaire dans le temps de Porfirio Diaz. Et ceux d’en bas —qui malgré le fait que Oaxaca constitue l’État le plus riche en biodiversité, qu’il possède d’importante richesse en pétrole, or, argent, eau, culture, un important potentielle éolien dans l’Isthmo de Tehuentepec, un potentielle touristique—, 460 des 570 municipalités des 16 peuples et nations autochtones qui occupent le territoire souffrent d’une carence des services des plus essentielles pour leur développement digne et harmonieux (...) qui les maintiennent la majorité dans la misère et l’insécurité.

Oaxaca et le PSP : entre le gouffre et la insurrection.

Deux philosophie s’oppose dans l’État de Oaxaca… celle de la vie et
celle de la mort, deux réalités qui s’entrecroisent d’un regard
furtif entre ceux d’en haut qui vivent dans l’opulence et profite
d’un partie politique qui a su insérer s’est tentacule dans toute les
sphères politiques, économiques, sociale et culturelles, le PRI (Partie
Révolutionnaire Institutionnel) pendant plus de 70 ans rappelant la
période pré révolutionnaire dans le temps de Porfirio Diaz. Et ceux
d’en bas qui malgré le fait que Oaxaca constitue l’État le plus riche
en biodiversité, qu’il possède d’importante richesse en pétrole, or,
argent, eau, culture, un important potentielle éolien dans l’Isthmo de
Tehuentepec, un potentielle touristique, 460 des 570 municipalités des 16
peuples et nations autochtones qui occupent le territoire souffrent d’une
carence des services des plus essentielles pour leur développement digne
et harmonieux (routes, éducation adéquate selon la réalité culturelle
et sociale, clinique avec du personnel et des ressources, eau,
électricité, assainissement, reconnaissance des droits autochtones sur
les terres et sur leurs formes d’organisation culturelle et politique)
qui les maintiennent la majorité dans la misère et l’insécurité. Les
statistiques de la migration vers le rêve américain ne démentent pas que
le peuple ne puissent jouir des richesses que contiennent la terre qu’ils
travaillent et respecte depuis des milliers d’années par rapport aux
intérêts privés partenaires uniques du PRI et de l’État pour le
développement néo-libérale. Le système clientéliste qui relie les
partie politique, les propriétaires terriens, la violence politique à
travers la police, les militaires et les paramilitaires à depuis longtemps
essayer de détruire les usages et coutumes communautaires des communautés
autochtones, leurs territoires qu’ils/ elles ont su conserver et la
propriété collective des terres. Qui c’est incarnée jusqu’en 1992
par l’article 27 de la constitution mexicaine… fruit de la lutte pour
la terre de Émiliano Zapata pendant la révolution mexicaine de 1910 à
1919. L’article 27 sera par la suite modifier par le président priiste
Carlos Salinas de Gortari pour permettre l’entrée de mesure qui
permettrait en 1994 l’entrée de l’ALÉNA (Accord de libre échange
d’Amérique du Nord). La même année ou l’EZLN (Armée Zapatiste de
Libération Nationale) déclara la guerre au gouvernement mexicain pour la
justice, la démocratie, la liberté, la terre, l’éducation, la santé.
Il occuperons 8 villes dont San Cristobal de Las Casas avec pusieurs
communautés zapatistes de l’État du Chiapas, puisque pour les
autochtones l’entrée de l’ALÉNA signifiait leurs morts.
Cette philosophie de la mort amena plusieurs culture autochtone sur le bord
du gouffre du silence, de la mort et de l’oublie. Mais comme les Yaquis
qui ont su montrer l’exemple au début de la révolution mexicaine avec
la grève de la Cananea, le peuple de Oaxaca à su montrer une grande
capacité organisationnelle démontrant les racines fortes du peuples quand
à l’organisation en assemblée. Tout à commencer ou plutôt tout n’a
pas commencer le 22 mai 2006, avec la section 22 (composé de 70 000
enseignant et aillant lutté 26 ans pour la démocratisation du syndicat)
du syndicat nationale des enseignants qui à déclenché une grève non
seulement pour des augmentation salariale (les professeurs gagne 170 $ par
deux semaines, et doivent payer pour le matérielle scolaire), mais aussi
pour des améliorations pour les infrastructure et pour du matérielle
scolaire pour les enfants. Quand ont sait que Oaxaca est le deuxième État
le plus pauvre du Mexique avec un taux élevé d’analphabétisme. Cette
grève se déclencha en plein climat de terreur et de répression contre
les secteurs actifs du mouvements sociales sous les ordres de Ulizes Ruiz
Ortiz, gouverneur sanguinaire… tout comme ses prédécesseurs donnent un
assaut au campement du syndicat dans le centre historique de Oaxaca où
était campé 20 000 personnes comprenant femmes et enfants vieillards
ainsi que tout le mouvements sociales qui soutenaient les demandes des
professeurs. Cette répression utilisant 3 500 polices judiciaires,
violant, tuant, emprisonnant sera la norme de tout le conflit qui se
développera par la suite. Mais cette répression qui eu lieu le 14 juin
2006 n’amena point la chute dans le gouffre comme l’aurait espérer le
Capital Financier mais bien la résurrection d’un dragon qui fit trembler
l’alliance entre le PRI et le partie au pouvoir, le PAN (Partie
d’alliance Nationale, partie d’extrème-droite) qui était alors
contesté par de vaste secteur de la population pour les élections
frauduleuses de Félipe Calderon. Ce dragon s’appella APPO
(l’Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca) et elle se forma le 18
juin avec plus de 360 organisations sociales (communautés autochtones,
syndicats, associations civiles, partie politiques de gauches, collectifs
libertaires, etc.) et il appuya dès le départ les demandes de la grèves
enseignantes, en plus de demander la démission du gouverneur corrompus
Ulizes Ruiz. Une véritable commune se créera protégeant les quartiers et
les installations de l’APPO avec des barricades, occupant les médias
massifs pour donner la voix aux sans voix, occupant les pouvoirs du
gouvernement pour pouvoir ainsi les redonner au peuple. L’APPO sera
constamment réprimé avec plus de 500 prisonniers politiques avec des
cautions extravagantes, plus de 20 morts et une centaines de disparus, les
femmes violés, les droits humains niés dans leurs formes la plus
élémentaires. Mais le pouvoir de convocation de l’APPO resta jusqu’à
la fin impressionnant et elle vit encore aujourd’hui dans le cœur de
millions de gens qui ont participé de près ou de loin à sont histoire.
Elle est pacifique dans ces méthodes de luttes. Le 3 octobre, le pouvoir
fédéral déploie l'armée et la Police fédérale préventive (PFP) : un
contingent de 20 000 hommes, appuyés par des avions, hélicoptères et
tanks, prend d’assaut l’État de Oaxaca. Le 27 octobre, le gouvernement
tente de « mettre fin » au conflit : la PFP, appuyée par des tireurs en
civils identifiés comme des partisans du PRI (le parti de Ruiz Ortiz),
attaque plusieurs barricades de l’APPO. (1) Après le 25 novembre le
conflit se militarise faisant usage de l’armée face à un mouvement
civile et pacifique, donnant une lumière plus claire sur les visions du
nouveau gouvernement du PAN face aux demandes populaire. Plusieurs actions
de solidarité ont repris le flambeau un peu partout au Mexique et dans le
monde. Dont l’EZLN et l’autre Campagne qui ont paralysé l’État du
Chiapas avec des blocages à 2 reprises. En 2007 le conflit à repris de
plus belle dans des communauté comme San Isidro Aloapam du CIPO-RFM
(Conseil Indigène Populaire de Oaxaca, membre de l’Autre Campagne des
Zapatistes) ou dans la communauté de Xanica où contre les jeunes qui
était au front comme David Venegas du VOCAL (Voix de Oaxaca construisant
l’autonomie et la liberté aussi membre de l’Autre Campagne Zapatiste)
, ou contre la Guelaguetza populaire (fête populaire qui démontre la
richesse culturelles des peuples autochtones que le gouvernement ont voulue
privatisser).

Le PSP et Oaxaca

Il est évident que la militarisation des conflit sociales sera la norme
avec le Partenariat pour la Sécurité et la Prospérité pour arriver à
ces fins, écraser toute formes de contestations pour exploiter les
ressources naturelles et humaines que Washington et ses marionnettes croit
avoir besoin pour faire rouler leurs économie guerrière. Oaxaca est un
lieu stratégique pour les politiques du PSP et du Plan Pueblo Panama pour
l’eau, les énergie, le tourisme, le pétrole, les mines, la
biodiversité, l’énergie Éolienne et évidemment comme toujours… les
communautés autochtones et les demandes populaires sont dans le chemin du
progrès, c’est peut-être pourquoi il y a plus de prisonniers politiques
à Oaxaca que de justice sociale, de démocratie et d’éducation.
Nous exigeons la démission du Gouverneur Ulizes Ruiz!

Nous exigeons la libérations des prisonniers politiques!

Oui aux demandes populaires de l’APPO!
Non à la militarisation du conflit sociale au Mexique et dans le monde!

Todo para todos, nada para nosotros.

Notre sécurité à nous ceux et celles d'en bas et à gauche, c'est la
solidarité des autres.

La Otra Montréal
Ici_...@yahoo.com
(1) tiré du contexte_chronologieOaxaca-1 de Information compilée par le
Comité de solidarité avec l’APPO (Québec) sur le CMAQ

La Otra Montréal
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chiapas.indymedia.org


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