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Le Canada, état policier, code de la peur?

Anonyme, Martes, Mayo 29, 2007 - 20:30

Richard Robert

Je suis tombé sur un témoignage de quelqu'un qui s'extasiait de la liberté dont
nous jouirions ici. Pourtant le Canada est montré du doigt par de nombreuses organisations des droits de la personne.

Et puis il y a des faits qui vous donnent froid dans le dos. Permettez-moi de vous en relater un.

J'ai un ami qui habite Montréal et qui a eu un conflit mineur avec ses voisins.
Un jour son voisin lui téléphone, c'était tôt un dimanche matin et là ils ont une explication. Lui il continue ses affaires, prépare son déjeuner. Au moment de commencer à manger il entend des bruits à sa porte et quand il ouvre ils voient une gang de policiers. Un d'eux lui annonce qu'ils sont là pour l'arrêter et qu'il doit les suivre car son voisin prétend qu'il lui a émit des menaces de mort; lui tout d'abord il refuse puis ils le menace de l'emmener de force alors il obtempère et les suit. On le fouille, on lui passe les menottes que l'on serre trés fort et on le jette à l'arriére d'une auto ou l'espace est exigu. Il est coincé contre la banquette et tout son corps fait pression sur le métal qui enserre ses poignés. On le laisse mijoter là presque une heure à la vue de tout le monde comme autrefois on exposait les criminels dans des carcans.

Puis ils démarrent vers le centre de détention et là on lui enlève ses effets personnels comme un criminel puis on le met dans une cellule. Il attend là qu'on vienne l'interroger. Ça dure plusieurs heures et puis un détective finalement va l'interroger; lui il ne dit rien tel que l'avocat de l'assistance juridique lui a conseillé. Alors le policier note tout ça et il le transfère dans une cellule avec d'autres détenus. Lui il n'ose pas s'assoir malgré qu'il soit épuisé et qu'il meure de faim, il ne veut pas s'enraciner dans ce lieu sordide. On le fait patienter encore un trés long moment et puis le policier revient pour lui demander de signer des papiers. On le photographie, on lui prend ses empreintes digitales, c'est fastidieux ça dure encore car la machine est défectueuse et il faut recommencer. On l'imforme qu'il fait face à une poursuite criminelle sans qu'il y ait un seul élément de preuve; lui il est d'origine étrangère. Et puis on le laisse partir; il téléphone à ses amis à qui il raconte tout ça.

J'espère que vous publierez ces lignes car j'ose penser que le Canada ce n'est pas uniquement, comme le dit le poête Léo Férré 'un peuple heureux rotant tout seul dans sa mangeoire'. Il faut rester vigilant face à ces atteintes ignobles aux droits des citoyens commis par la Suretê du Québec.



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