Le scrutin du 26 mars confirme la victoire des courants de la droite ultra-libérale et conservatrice dans l’arène électorale. Un courant réactionnaire (taxé de « populiste ») s’exprime à travers un appui massif à l’ADQ dans plusieurs régions du Québec.
Dans le débat autour des fameux « accommodements raisonnables », le parti de Mario Dumont n’a pas hésité à faire appel à des sentiments de peur identitaire qui, loin de se dissiper, iront sans doute en s’accentuant au cours des prochaines années. Les autres partis, ne souhaitant pas demeurer en reste, sont fortement tentés de jouer à ce même jeu explosif, quitte à fournir du leste aux racistes et aux xénophobes de tout poil.
Si l’échiquier de la politique partisane pointe résolument à droite, il serait faux de prétendre que toutes les personnes qui ont voté pour l’ADQ l’ont fait au nom de valeurs réactionnaires. Si une bonne partie de la base militante adéquiste est effectivement vendue à ces idées, ce n’est pas nécessairement le cas pour le reste des électeurs et des électrices. Pour bien des gens, un vote pour Mario Dumont traduit davantage une forme de protestation à l’endroit de Jean Charest et d’André Boisclair. D’ailleurs les résultats de l’élection confirment la débandade du PQ et du PLQ, qui sont réduit au rang de tiers partis. Avec plus ou moins 30% des bulletins de vote, aucune des trois formations représentées à l’Assemblée nationale ne peut prétendre gouverner de façon hégémonique. Ce morcellement des partis bourgeois n’empêchera pas ces trois formations de s’entendre, à quelques virgules près, sur un programme pro-patronal de privatisations et de congés de taxes aux grandes entreprises. Néanmoins, il laisse la porte ouverte à une remise en cause de leur légitimité à diriger et à prendre des décisions au nom de « l’intérêt public ».
Des forces émergentes?
La campagne électorale a permis à deux nouveaux partis de progresser en terme de suffrages. Québec solidaire améliore sensiblement le score réalisé par l’Union des forces progressistes (UFP) en 2003, mais abandonne chemin faisant toute référence au projet socialiste et peaufine son image de parti « pragmatique et responsable » qui fait lui aussi des promesses chiffrées. Mais où est passée l’analyse anti-capitaliste? En fait, Québec solidaire a largement profité du ressentiment à l’égard du Parti Québécois qui continue de s’exprimer dans les mouvements sociaux. Cette rupture avec le PQ, qui demeure une bonne chose en soi, ne s’est pas faite sur des assises de classe mais bien sur un ensemble de valeurs « humanistes » et une longue liste d’épicerie. Quand au Parti Vert, son approche « ni gauche, ni droite » doit nous rappeler le flou artistique de son programme et l’opportunisme de sa démarche, laquelle pourrait néanmoins s’avérer payante à long terme.
Par ailleurs, on remarque qu’un nombre important de personnes (30%) ont choisi de n’appuyer aucun parti en s’abstenant de voter ou en annulant leur vote. Loin d’être exclusivement le fruit d’une démarche apolitique, la position abstentionniste était également défendue par les militantes et les militants de la NEFAC et du RAME, qui ont organisé une campagne autour de cette question, campagne qui a suscité un certain intérêt auprès de la population. Plusieurs milliers d’affiches, de journaux et d’autocollants ont été diffusés dans les quartiers populaires, de même que dans les institutions d’enseignement post-secondaire. Il s’agissait de l’une des plus importantes campagnes abstentionnistes des vingt dernières années. Son succès relatif permet d’espérer une collaboration de plus en plus étroite entre les deux organisations qui l’ont initiée.
Des défis importants
La conjoncture politique actuelle, tant à Québec qu’à Ottawa, pose d’importants défis aux mouvements qui luttent pour changer la société. Après avoir passé au tordeur le mouvement syndical, qui s’est montré bien peu visible pendant la campagne électorale malgré l’ampleur des attaques dont il a été victime, Jean Charest s’apprête à faire de même avec le mouvement étudiant. Avec un parti d’opposition largement vendu aux réformes néolibérales, combien de temps durera le « statu quo » que les différents mouvements sociaux sont parvenus à maintenir (!) après quatre ans de lutte contre le gouvernement libéral ?
Pour bloquer la droite et arriver à construire un front social combatif et radical, les mouvements de résistance devront poursuivre leur enracinement auprès des classes ouvrières et populaires, accomplir un profond travail d’éducation populaire afin de démystifier les fausses solutions proposées par les partis politiques bourgeois et cultiver leur autonomie face au pouvoir. L’autonomie des mouvements sociaux face aux partis politiques vaut aussi pour Québec solidaire, dont l’objectif avoué au cours des quatre prochaines années sera d’obtenir des changements au mode de scrutin pour établir un système de représentation « proportionnel ». Peu importe : ce n’est pas ça qui changera quoi que ce soit au merdier dans lequel nous sommes plongé-e-s ! C’est dans la rue que la gauche sociale peut prendre son « match revanche ». Qu’on vote ou non, ce qui compte, c’est ce qu’on fait concrètement tout au long de l’année pour mettre un terme à ce système pourri.
Développer une alternative… libertaire
À toutes celles et ceux qui se sentent impuissant-e-s face à la remontée de la droite, qui ont envie de s’impliquer pour faire progresser les idées d’égalité, de solidarité et de liberté, nous vous invitons à prendre contact avec nous. La NEFAC organisera au cours des prochaines semaines plusieurs activités publiques dans différentes villes à travers le Québec. Nous en profiterons pour faire le point ensemble sur la situation politique, en insistant sur l’importance de s’organiser pour proposer une véritable alternative libertaire face au bourbier néo-conservateur.
Pour l’anarchie et le communisme,
Collectif anarchiste La Nuit
Secrétariat francophone,
Fédération des communistes libertaires du nord-est (NEFAC)
On pourrait penser plutôt que la conjoncture n'est pas si différente. Que peu importe les perspectives gouvernementales et gauchistes, on demeure toujours dans la même exploitation. Que ce qui change, c'est l'abandon progressif de toute pratique de rupture y compris chez vous. Quand même vos camarades essaient de protéger la pauvre FTQ des méchants anarchistes, l'anarchisme est bel et bien intégré à un néo-réformisme qui a beau finir avec pour l'anarchie et le communisme, mais pour les rejetter aux calendes grecques pour mieux défendre le réformisme libertaire sauce RST par exemple.
Vous parlez d'alternative libertaire, mais laquelle et s'tu pour un futur aussi certain que le paradis à la fin de nos jours ?
Un réformisme qui se veut réel et un anarchisme messianique ?
''C’est dans la rue que la gauche sociale peut prendre son « match revanche ». ''
La revanche de la gauche du système contre sa droite, un match d'hockey au sein du système ?
À quand la coupe Phébus pour ''notre société évoluée'' ?
... quand on a un un Tournoi de rhétorique gauche/gauche/post-gauche qui bat son plein depuis des années et ne montre aucun signe d'épuisement?
Gnome, c'est quand-même étrange de lire ton sarcasme quant aux prétentions de Phébus (puisque tu le nommes) alors que tu es parmi les plus illustres proposeurs de meilleurs-paradigmes dans cette culture pseudo-révolutionnaire qui nous occupe tant.
Si il y a une coupe Phébus, ça prendrait des médailles Calvaire...
Le problème principal demeure une question de pratiques, d'analyses et d'objectifs pas de réthorique. Si la révolution demeure la seule visée du PCR, c'est là que vont aller les gens qui veulent pas s'intégrer au réformisme, qui veulent entrer en ruptures. C'est pas très constructif pour le mouvement révolutionnaire anarchiste. Quand, même certains camarades et moi, nous préfèrons le cortège rouge lors du 1er parce qu'on s'y fait moins chier et bien il y a un problème.
J'apprécie ton humour Pat. J'ai ri de ta réplique avec des camarades. Mais les questions principales demeurent toutes entières.
Je suis d’accord avec gnomecommuniste pour ce qui est de la nécessité de la radicalité et que le syndicalisme en t’en que tel est réformiste, car il est futile de pensé qu’un jour les patrons auront de meilleur attitude envers leur employer, les petites améliorations apporter par les luttes syndical sont toujours mis en péril par un retour en arrière. Je ne veux aucunement défendre la NEFAC, mais gnomecommuniste ne fait que des critiques, bien souvent plutôt des “bithcheries”, sans proposer de solution concret, des alternatives applicable ici et maintenant ce que je considère n‘étant pas constructif (désolé camarade). Il faut être bien conscient que pour beaucoup de monde que la question du travail est une grande préoccupation pour eux et qu’il (elle) souhaite une meilleur qualité de vie dans ce domaine, car nous avons besoin d‘argent pour vivre dans cette foutue société capitaliste. Personnellement cette question ne me préoccupe pas vraiment, j’ai d’autre chat à fouetter. Mais pour ceux et celles, même s’ils sont conscient que le syndicalisme est une chose réformiste, s’ils n’ont pas d’alternative ici maintenant autre que ce nirvana d’une révolution, et bien ils (elles) continueront à rester dans les syndicats qui pour gnomecommuniste est Satan en personne. J’ai déjà proposé des alternatives, celui d’un réseau d’aide à la création de travail autonome, de mise sur pied de Coop de travail qui se ferait sur une base libertaire. Des propositions qui pourront être envisagé comme étant plus radical que la lutte pour de meilleures conditions. Si la discution n’est pas basé sur les alternatives de rechange, vos bla bla vont tourner en rond infiniment.
Sincèrement, dire que le gnome ne fait critiquer, c'est absolument faux. Ce que prône le gnome c'est la rupture, la guerre révolutionnaire, l'auto-organisation et la communisation qui toute à la fois la complète et s'y oppose, l'insurrection et plein d'autres choses si tu veux vraiment trouver tu peux lire le blog à gnomecommuniste.blogspot.com et tu peux aussi lire nombre de références et de propositions à travers les liens. Je prône pas une gestion quelconque du capitalisme ou une voie d'aménagement du capital qu'elle soit coopérative et autre. Ce que fait le gnome, c'est une critique révolutionnaire pas une propagande réfo. Si tu cherches du réformisme, t'es à la mauvaise place, t'es à côté de la plaque en cherchant du côté du gnome. Si tu cherches une voie de reproduction alternative du capital, t'es vraiment mieux de chercher ailleurs.
Excuse-moi si je m'en prend à toi encore une fois, mais comme tu es le principal contributeur sur ce forum et que tu es la personne avec laquelle j'ai le plus de désaccords, je crois donc important de répliquer une autre fois.
En fait, je pense que tu te méprends sur la nature même de la critique, la critique n'étant pas nécessairement négative; elle peut même proposer des solutions, des pistes d'idées. Je crois aussi que tu critiques énormément. Ce que dis Blackcat (quoi que je ne veux pas lui mettre des mots à la bouche), c'est plutôt que tu n'offres rien qui s'applique maintenant, aucun début de solution. Tu nous propose une rupture, mais sans nous dire comment y arriver. Tu nous parles d'auto-organisation sans nous dire en quoi cela consiste. Selon le sens du mot, cela veut dire "que les gens concernés s'organisent ensemble dans ce qui les concernent", donc tu devrais au moins savoir comment les gens peuvent faire pour s'organiser immédiatement. Surtout que tu rejettes les syndicats, qui sont pourtant une forme d'auto-organisation.
Le problème réside dans le fait que ces idées (communisation, auto-organisation, rupture, guerre révolutionnaire) ne sont que des slogans, et risquent de le rester si rien de concret n'est fait. Ce n'est pas demain que les travailleurs armés ou les sans-emplois vont prendre les armes et attaquer les symboles de l'État et du capitalisme, et ainsi renverser le pouvoir. Il y a un long et pénible chemin à faire si on veut dépasser le stade des slogans. Il est donc légitime de te demander quelle sera cette étape, et dans quelle mesure le rejet immédiat du syndicalisme contribue positivement à l'atteinte de des objectifs.
je pense qu'il est tout aussi illusoire d'espérer une invraisemblable radicalisation des centrales syndicales, comme le souhaite la NEFAC, que d'espérer autre chose que des slogans creux et autre baratin de pacotille de la part de gnomecoco.
Il est très clair qu'un certain nombre de pratiques et d'idées révolutionnaires pourront avoir l'air de slogans creux tant que vous et les autres serez à chercher des solutions à courte de vue dans le cadre capitaliste. Même d'une réformette à l'autre, le changement révolutionnaire ne s'opère pas et ce c'est quand les réformettes sont possibles.
Et puis pourrait-on discuter des idées plutôt que de faire résonner comme anonymes le vide sa pensée sous forme d'insultes : que des slogans creux et autre baratin de pacotille de la part de gnomecoco ?
Ce que j'ai fait, c'est tout simplement exprimer une opinion, c'est-à-dire que je trouve que c'est une perte de temps que de discuter avec toi.
Jusqu'à présent, je me suis attaqué à ce que tu as écrit, non pas à ta personne. Idem pour la NEFAC. Insulter ? Trop facile. C'est à la portée du premier loser venu. Je préfère donc ne pas m'abaisser à ce niveau.
Et là, tu interprètes ce commentaire forcément peu flatteur comme une preuve que je suis en train de «chercher des solutions à courte de vue dans le cadre capitaliste» !!
Comme si critiqué tes interventions revenait à critiquer l'idée de la révolution sociale elle-même !
À moins bien sûr que tu crois que toi et la révolution vous ne formiez qu'une seule et unique entité indivisible ? HAHAHA !!!
On apprend donc qu'Anonymes Notoires ne supporte ni les positions rupturistes de --on sait qui--, ni les positions de la NEFAC pour la radicalisation des mouvements sociaux (qu'il confond avec les centrales syndicales) et trouve enfin que la discussion est stérile.
Sauf qu'on a pas encore eu la chance de connaître ses positions. Donc, t'offres quoi, Anonymes Notoires?
C'est assez simple, je te demande juste d'intervenir dans le débat. Jusqu'à maintentant tu ne fais que rejeter les positions des autres sans apporter d'argumentaire...et en plus tu passes ton temps à nous insulter. Bravo, t'es pas mal hot.
Qu'est ce que tu penses de la présente conjoncture politique au Québec? C'est quoi TA perspective libertaire?
Parce que, si tu te rappelles, c'est ça le but : commenter le texte. Donc, tu commentes ou tu m'insultes encore?
commenter le texte ? écrire ce que je pense pense de la conjoncture politique au Québec ? mais c'est déjà fait depuis longtemps ! un seul paragraphe. hé oui ! c'est peu, peut-être. mais c'est le peu que j'avais à offrir.
maintenant, moi aussi, j'ai une putain de question pour toi:
qu'est-ce que ça peut bien te foutre de connaître mes positions ou ma "perspective libertaire" ? qu'est-ce que tu penses que ça peut t'apporter dans ta vie de savoir ça ?
pardonne mon indiscrétion mais c'est parce que je ne vois pas du tout l'intérêt de demander à brûle-pourpoint à un Illustre Inconnu (!!) de préciser sa pensé sur un forum d'Internet... en fait, je crois en avoir une petite idée, mais je préfère te donner la chance de t'expliquer, on sait jamais.
et tu crois que je t'ai "insulté" ? excusez-moi, Votre Altesse ! baveux, oui. me moquer des gens, oui. insulter, non.
alors, pour le bénéfice de tous les malentendants qui se trouvent dans cette pièce, je répète : je n'ai pas insulté personne dans cette discussion. je soupçonne que ça ferait trop plaisir à ceux qui aiment se complaire dans le rôle de victimes...
que voulez-vous, de nos jours, les gens sont si susceptibles !!
Ouin, anonymes, je pense qu'on va laisser faire. Je m'intéresse à ta position parce que t'intervient dans le débat, enfin, parce que tu participes au commentaires.
si t'as pas envie de nous partager ta position...et bien, comme j'ai dit, laissons faire.
Donc à la prochaine chicane, parce qu'avec toi : oublions les débats constructifs!
Donc, ce que tu nous dis, c'est qu'il ne faut pas se poser la question de savoir comment, à partir de la situation actuelle, on peut en arriver à ces points de rupture que tu souhaites tant? Que cela n'est que pure réformisme?
J'oserais une comparaison militaire à ce que tu nous apportes, parce que c'est toi qui parle de geurre révolutionnaire. En fait, tu me fais penser à un général d'une armée défaite et démobilisée, presque sans armes, qui à mille kilomètres du front principal, déciderait d'entreprendre l'assaut final contre le quartier général de sa grande puissance ennemie. Évidemment, il peut bien crier sur tous les toîts que c'est la bataille décisive, personne ne va le croire.
Pour continuer dans l'analogie militaire, on peut dire sans se tromper que quiconque veut amener ses troupes en guerre doit d'abord préparer le terrain avant même de préparer son armée. Et il doit aussi les pourvoir, les nourrir, etc. Voilà aussi ce que devrait faire un révolutionnaire conséquent: d'abord préparer le terrain, puis préparer une mobilisation, et ne pas croire que la victoire est aisé et se fera par un coup de baguette magique. Car comme une guerre est menée d'assauts et de luttes au front, de blitz, etc, jusqu'à la victoire finale, il en est de même pour une révolution: le combat doit se mener quotidiennement, sur tous les terrains, et ce bien avant de songer à la première grande confrontation. Cela n'a rien à voir avec un aménagement du capitalisme, mais tout à voir avec une guerre qui se mène au niveau de la réalité et non seulement au niveau des concepts et des mots (ou des slogans si on préfère).
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Asunto:
Révolution, seule solution et des grèves contre les syndicats
Je ne suis pas là pour trouver des solutions à la gestion du monde capitaliste, mais pour trouver et tracer les chemins de la rupture révolutionnaire. Révolution, seule solution ! Tout le blog y est consacré. Vous n'avez qu'à vraiment lire pour trouver.
Le syndicalisme tel que nous le constatons encore mieux aujourd'hui n'est là que pour encradrer les luttes, faire la gestion de l'exploitation, se concerter avec le patronat, consolider les structures de la domination. Comme le disent Péret et Munis, toutes les grèves importantes ont finalement été aussi des grèves contre l'encadrement syndical et leur bon ordre des bureaucrates. J'ai répondu plus qu'il ne le faut déjà ailleurs à ces questions.
Je suis d’accord avec gnomecommuniste pour ce qui est de la nécessité de la radicalité et que le syndicalisme en t’en que tel est réformiste, car il est futile de pensé qu’un jour les patrons auront de meilleur attitude envers leur employer, les petites améliorations apporter par les luttes syndical sont toujours mis en péril par un retour en arrière. Je ne veux aucunement défendre la NEFAC, mais gnomecommuniste ne fait que des critiques, bien souvent plutôt des “bithcheries”, sans proposer de solution concret, des alternatives applicable ici et maintenant ce que je considère n‘étant pas constructif (désolé camarade). Il faut être bien conscient que pour beaucoup de monde que la question du travail est une grande préoccupation pour eux et qu’il (elle) souhaite une meilleur qualité de vie dans ce domaine, car nous avons besoin d‘argent pour vivre dans cette foutue société capitaliste. Personnellement cette question ne me préoccupe pas vraiment, j’ai d’autre chat à fouetter. Mais pour ceux et celles, même s’ils sont conscient que le syndicalisme est une chose réformiste, s’ils n’ont pas d’alternative ici maintenant autre que ce nirvana d’une révolution, et bien ils (elles) continueront à rester dans les syndicats qui pour gnomecommuniste est Satan en personne. J’ai déjà proposé des alternatives, celui d’un réseau d’aide à la création de travail autonome, de mise sur pied de Coop de travail qui se ferait sur une base libertaire. Des propositions qui pourront être envisagé comme étant plus radical que la lutte pour de meilleures conditions. Si la discution n’est pas basé sur les alternatives de rechange, vos bla bla vont tourner en rond infiniment.
L'hideux capitalisme, cette arme de destruction massive qui détruit tout sur son passage, qui nous exploite partout..., est au pouvoir encore plus visiblement au Québec. Le patronat et la chambre de commerce ont pris encore plus de pouvoir au parlement. Mais c’est juste le prolongement du travail mondial de dévastation que nous vivons depuis trop longtemps. Nous avons l’évidence brutale de notre existence sociale devant les yeux plus que jamais. Allons-nous nous y enfoncer ou enfin nous organiser pour combattre massivement, généralement et sans merci contre cette puissance globale qui nous mine ?
Dans le milieu étudiant, l’ASSÉ prépare une grève générale en cas de dégel des frais de scolarité. Nous l’appuyerons certainement, mais nous en profiterons pour élargir la lutte d’un point de vue révolutionnaire contre les fondements du capitalisme, des États, du patriarcat et des autres structures de domination mondiale dont font partie les écoles institutionnelles comme organes de reproduction de cette société d’exploitation généralisée.
Dans le milieu du travail, les syndicats sont d’une mollesse et d’un étroit corporatisme qui anéantissent toute possibilité de combats vraiment plus intenses, aux visées radicales et qui attaquent le fonctionnement même de l’économie politique. Ces syndicats se sont constitués comme les écoles comme des organes de reproduction de la domination. Ça sera aux travailleuses/travailleurs de reprendre la lutte révolutionnaire et de s’organiser en comités, en conseils... en reprenant le pouvoir directement contre leur encadrement bureaucratique/gestionnaire.
Dans les autres milieux sociaux, les luttes sont inefficaces également à force de compromis, de lobbying, d’intégration pacifiante...
Il apparaît qu’il est temps de repenser l’ensemble de nos luttes et de les recommencer sur des bases plus larges, plus combattives, en perturbant plus les circuits économiques en les paralysant par des grèves, en les détruisant par l’expropriation des propriétaires et la reprise en charge des moyens d’habitation, de production, de diffusion...
Un début serait de s’organiser sur la perspective d’une grève sociale générale qui unirait les étudiantEs, les travailleurs/travailleuses, les sans-emploiEs...
Celles et ceux qui seraient intéresséEs par cette possibilité sont conviéEs à écrire à comm...@yahoo.ca pour voir à nous organiser ensemble, en créant l’organisation de base de mobilisation pour la grève sociale générale et illimitée.
Il me semble que si on veut une grève, une syndicat peut être assez utile, non? Je crois pas que l'on puisse partir en grève comme ça de la même manière que l'on part son auto le matin pour aller travailler. Soyons sérieux, le type de grève que tu désires demande plus que du prêchi-prêcha sur internet. Ça demande une réelle implication à long terme sur le terrain, et une présence organisationnelle et politique de tous les instants.
Nous ne somme tout de même pas des opportunistes de bas étage qui vont attendre que d'autres agissent pour récupérer leur mouvement, quand même.
Pourquoi tu penses qu'une adresse y est et que c'est aussi une invitation à l'organisation ? Mais si les gens préfèrent la xe patante à défendre ou à réformer dans le capitalisme et ben rien de tout ça n'arrivera. Les horizons sont bouchés par les vues courtes, le réformisme, l'illusion syndicale... sortir la tête de cet univers qui paraît pour l'instant sans issues est un commencement important.
Évidemment qu'il y a une adresse parce que tu désires rejoindre plus de gens. Mais ce n'est pas ce dont je parlais. Je ne te demande pas si tu désire faire quelque chose, mais comment tu vas y arriver. Aux dernières nouvelles, une adresse Internet n'a pas encore le pouvoir de mobiliser les masses. Ce que je veux savoir, c'est qu'y a-t-il derrière ces appels à la grève? Un mouvement organisé et sérieux ou une bande d'individus isolés qui n'ont pas de racine dans les milieux qui pouraient être concernés par une éventuelle révolution?
Rodger Rodgerson le décrit bien ce que je voulais voir, c’est des propositions concret ici et maintenant, est-ce que c’est réformiste?! La courte vue est-ce vouloir agir maintenant?! Ma critique sur la critique je le fait souvent à tout le monde et je vise moi-même, mais je vois que te critiquer risque fort de te faire sur réagir. Tu a répondu ici a mon attente c ben ok.
Je conviens qu'il faut radicaliser les mouvements sociaux mais en y amenant des perspectives de ruptures autant quotidiennes que générales ainsi que de claires perspectives révolutionnaires. C'est un peu à cette réflexion au-delà de l'action immédiate que le blog du gnome se consacre. Je préparerai au-delà de tout ce que nous y retrouvons déjà un texte plus long portant sur les relations entre agir aujourd'hui et les perspectives révolutionnaires. Mais lisez déjà vous y retrouverez l'essentiel. Les liens y sont aussi nombreux. Je vous propose de lire entre autres la revue Cette semaine à cettesemaine.free.fr
Les perspectives de ruptures ne peuvent être de seules idées. Elles doivent venir de la lutte. En ce sens, il est impossible qu'elles soient quotidiennes. Si les perspectives de ruptures se présentaient quotidiennement, alors nous serions dans une période révolutionnaire, ce qui n'est pas le cas. Donc voilà pourquoi je te demande (encore) comment pouvons-nous passer de la période ultra réactionnaire actuelle à une époque révolutionnaire.
Par ailleurs, l'apport de perspectives révolutionnaires aux mouvements sociaux ne rend pas caduque la nécessité absolue de combattre le capitalisme et ses effets au quotidien; c'est là que se situe la lutte de classes. Sans compter qu'il est absurde de demander immédiatement à l'ensemble d'une population qui subit depuis des millénaires l'exploitation et l'aliénation, de rejeter soudainement l'illusoire confort dans lequel elle s'est installé, afin de choisir une voie révolutionnaire qui peut lui sembler hasardeuse. La seule solution reste donc de travailler pour que cette option révolutionnaire finisse par s'imposer; et elle s'imposera uniquement si on est capable de parler un langage compréhensible doublé d'une pertinence de propos.
à voir le manque d'inspiration de la NEFAC, le manque de mordant de Québec solidaire, le manque de pertinence de François Parenteau, le manque d'intérêt pour ce qu'écris le Gnomecommuniste et le manque général de combativité de ce soi-disant milieu militant radical, on peut prédire sans trop craindre de se tromper que la droite n'a effectivement pas finie d'avoir le vent dans les voiles au Québec.
Je suis assez d'accord avec anonymes. Et se contenter de rire comme Pat, ça ne fait pas changer la donne. L'humorisme renforcit trop souvent le pouvoir car enlève tout sérieux. Mais devant l'amorphe, il n'y a peut-être qu'une réelle montée de la droite qui puisse faire bouger les choses. En tout cas, visiblement, ça fonctionne en France.
Il me semblait que les anarchistes (et donc la nefac) rejetaient le parlementarisme et les élections. Je me demande pourquoi, une organisation anarchiste met alors autant d'importance sur les résultats de ces mêmes élections. S'il est vrai que l'élection d'un Mike Harris en Ontario et d'un Bouchard au Québec ont eu des conséquences sur nos conditions de vie, cela n'a eu aucune influence sur le "business as usual" du capitalisme. L'élection d'un Mario Dumont ou d'unE Amir David ne nous éloigne pas plus que cela ne nous rapproche d'une révolution. Se demander "où est passée l’analyse anti-capitaliste?" dans le programme d'un parti politique ne fait pas vraiment de sens venant de la part d'anarchistes. Donner cette importance réduit la position abstentionniste a une autre "option" démocratique, un autre "parti" et évacue le rejet de la démocratie (même "directe") comme système qui organise et maintient le capitalisme.
On va peut-être me répondre que les résultats nous donne une idée de la "conjoncture" générale, un genre de gros sondage léger marketing sur l'"opinion publique", sur les chance de la révolution. Si c'est le cas, pourquoi ne pas avouer notre penchant démocratique et proposer un parti anarchiste. Un parti qui promettra de tenir un référendum sur la tenue d'une révolution lors de son premier mandant (à condition que les conditions gagnantes soient réunies, et que la question soit claire, bien sûr...)
Quand vous dites que "les mouvements de résistance devront poursuivre leur enracinement auprès des classes ouvrières et populaires", voulez-vous dire qu'elle n'en sont pas issues, qu'elles n'en font pas partie? Ces mouvements sont donc extérieurs à la classe et essaient d'y installer des racines? C'est peut-être juste mal exprimés, mais c'est une formulation que l'on retrouve souvent dans vos textes.
P.S. pour ce qui est de la question des insultes, ça devrait pas nous déranger, faut être un peu maso en partant pour poster son opinion sur ce site...
(désolé pour l'ortographe, je suis présentament a Oaxaca et le clavier en español manifeste certain caprice de la langue, donc les accents seront inexistants)...
Je ne ferai ici rien de plus que de créer une breche vers les balbutiment d'une idée que sans doute d'autres maitrise mieux que moi-meme; le terrorisme-économique. Les mots comme, actions radicales,actions directs, révolution, etc. sonnent doux a mon oreille. Mais soyons réaliste, une révolution ne se fait pas avec un peuple de mou qui se regardent enfler la panse, les yeux bien centré sur leur bourgeois de nombril. Et le comble de tout, en se la jouant révolutionnaire a temps partiel. Ou en s'appitoyant sur leur sort de plus pauvre que son voisin. Autant le patron nous exploite plus ou moins consciemment, autant votre mode de vie (choix de consommation et d'action "je consomme donc je vote" et autre) exploite et encourrage la répression indirectement mais certainement chez des gens dans une situation pire que la notre.
Par bourgeois j'entend nous tous en tant qu' "américain" et Québécois avons de quoi manger a notre faim et un toit l'hiver. Meme un clochard sans un rond, avec un minimum de volonté peut manger a l'année longue et se loger l'hiver sans un rond. J'en ai fait l'expérience au QC pendant un ans et c'est vachement plus plaisant que la routine travail-metro-consommation-dodo-et-toute-cette-merde.
Donc je vois mal comment un vrai mouvement révolutionnaire pourrait prendre racine au Québec pendant qu'ici a Oaxaca la révolution a du mal á se faire meme si pourtant la situation est infiniment plus précaire et hostile (répression, mort, enlevements (morts), prissonniers politiques, torture, vol de terres, viols, sous-alimentation, condition de vie minables, non respects des droits fondamentaux, etc...) et tout ca perpétrer par leur propre gouvernement, police, armée... En collaboration avec quelques compagnies miniére Canadiennes et des USA (sans doute appuyé par nos propres gouvernement).
Donc je le répete, meme si je reve du jour ou le QC en arrivera a prendre les armes contre son gouvernement et que les gens seront vraiment pret a mourir pour une conviction ou un idéal, je vois mal comment vous comptez y arriver. Mais j'ai tout de meme une suggestion, ou une piste a offrir... tout les critiques sont bienvenues tant qu'elle concernent l'idée en tant que telle. Je serai tres bref:
Certain d'entre vous parlent de préparer le terrain avant de préparer le peuple dit "l'armée révolutionnaire".Je crois que tout devra se faire et se fera naturellement en un meme temps, graduellement. Avant de parler du terrorisme économique, je vais rapidement aborder d'autres points crucial dont sans doute tous sont en accord. Les points clefs d'une révolution sont les révolutionnaires leur attitudes et convictions. Cette attitude de conviction provient majoritairement de 2 source, 1-une crédulité extreme qui n'a d'egal que la stupidité de l'individu-marionette et de son orientation fanatique OU 2-Cette conviction se construit au fur et a mesure que se devant l'individu la voie de la vérité se dessine en triomphant sur les mensonges de la classe dominante.
-SOLUTION. La qualité de l'information mais aussi type de medias d'information. Les médias les plus puissant sont ceux des gouvernements, la télivision, la radio, les journeaux, et en dernier lieu l'internet. Autant qu'il faut rendre l'honnete information a un maximum de gens (genre par la télivision) autant il faut détruire le mensonge. En gros ca prendra du monde convaincus qui sont pret a se risquer pour s'approprier et occuper les chaines de télivision pour passer les messages plus important (soit une petite equipe de gens tres compétent et organisé, ou sinon une criss de grosse gagne de monde normal). Autrement dit, la verité et l'information importante doivent dominer les medias importants/télé (genre pas parler de l'ado qui est mort pcq ya trop bu, ou des pompiers et chat dans l'arbre... pendant qu'ici a Oaxaca c'est fucken grave ce qui se passe).
Ok je saute tout de suite au terrorisme-économique, car il y a des trucs plus important a faire ici en ce moment.
POUR CRÉER LE CONTEXTE DE RÉVOLUTION (peut-etre ce que certain appel la rupture):
Le citadin capitaliste, par son caractere peureux et faible d'esprit, n'entrera jamais en confrontation quelconque avec une autorité ou meme un semblable a moins que sa vie soient mise en périle (et meme encore). Donc, pour que le capitaliste se sente en danger, il suffit s'emprendre a son capital, chose tres plaisante. Il existe le capital concret (directement utilisable, outil de production, terre et matiere premiere a produit fini ) et capital virtuelle ($$$ et savoir). Actions posible: detruire construire, récupérer, s'approprier et exproprier, etc. Sans en dire trop, voici les exemples les plus connus: exploser des banques et édifices de credit, faire des feu de joie avec des billets ou en imprimer a la tonne et les distribuer a grande échelle, voler, vandaliser/detruire ou s'approprier les symboles les plus significatif de l'ennemi (dit le capitalisme)...ou selon les moyens de ceux qui entreprennent ces actions.ETC.
Mais bon... désolé, je dois y aller et je suis pas allé jusqu'au bout de mon idée.
Pour le moment n'oubliez pas que la révolution se manifeste dans les moindres geste de votre quotidien avant de se manifester dans les rues. Etre un révolutionnaire c'est un mode de vie permanent.
Et rappelez vous qu'il ne se fera pas d'omelette sans casser des oeufs, y no podemos romper huevos cuando no hay gente que tienen huevos !!!! JAJAJA...
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