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Quand les Tartuffes faussent les cartes...Christian Montm..., Miércoles, Marzo 21, 2007 - 00:43 (Analyses)
Christian Montmarquette
La réconciliation étant désormais « impossible » entre le PQ et Québec solidaire, il faudra « à partir de maintenant », que l'unité des souverainistes se fassent sur le terrain électoral, où chacune des formations et/ou des candidats « dits souverainistes » assument pleinement leur position constitutionnelle et portent sans équivoque la Question nationale en période électorale. Quand les Tartuffes faussent les cartes... Par Christian Montmarquette L'autonomie c'est « le fédéralisme » Qu'on ne s'y laisse pas prendre, l'autonomie de Dumont, c'est du fédéralisme. Le gens de mon âge reconnaissent bien cette mélodie vieillotte, écho d'un passé révolu. Tenter de jouer à cache cache avec les mots comme le fait ce conformiste et mesquin personnage prouve sa malhonnêteté puisqu'il tente constamment de jouer sur cette ambiguïté de « l'autonomie » donnant l'impression par des mots creux que le Québec y gagnera quelque chose ; alors que le renouvellement politique devrait passer par l'intégrité la franchise et la transparence de ceux qui nous représentent. Est-ce bien cela que nous voulons au Québec ? Est-ce désormais en des gens biaisés que le Québec se reconnaît ? Il ne faut pas s'y tromper, l'autonomie n'existe que dans la tête des « autonomistes », car il ne suffit que « d'une province sur dix » au Canada, pour mettre en échec toute modification constitutionnelle, et qui plus est, toute demande de pouvoirs supplémentaires pour le Québec tel plus « d'autonomie ». Non, je vous le dis mes chers amis-es il y a autant de différence entre « autonomie » et « lndépendance » qu'entre être «patron » ou « employé » ou entre être « locataire » ou « propriétaire ». Les autonomistes sont bienheureux de se voir retourner leurs « propres » deniers publics par l’État fédéral, comme un employé son augmentation de salaire. Mais le «patron» par contre lui, conserve toujours le loisir de congédier l’employé ou de lui couper les vivres ; comme le proprio de décider de transformer votre apparte en condo et de vous expulser. Mais notre petit Mario national lui, sait bien tout ça. Comme il est facile de miser sur l'ignorance politique de l'électorat. Et je crois que c'est bien là le pire qu'il pouvait nous arriver. Pas étonnant que les gens se désintéressent de la politique et que nous avons assister au pire taux d'absentéisme en 2003 avec de pareils tartuffes pour nous diriger. Les gens, fiers de se dire « de droite » sont ignares ou des amnésiques. Ils se disent sûrement « de droite » à cause de ce populiste Mario Dumont et qu'ils n'en connaissent sûrement pas le sens. Car s'ils savaient que « être de droite » correspond à : capitalisme sauvage, guerre économique, déforestation, pollution de l’eau et l’air, congédiement arbitraire, racisme, autoritarisme, profit à tout prix, individualisme, la loi du plus fort, Maurice Duplessis ou Georges Bush, je crois qu'ils y penseraient deux fois avant de faire leur petite croix sur leur bulletin de vote. Mais, il n'est rien comme l'ignorance pour faire avancer le capitalisme et faire croire au bon petit peuple qu’il a besoin de missié le bon patwon pour lui tapper su la têt’. « Une jobe steddy pis un bon boss… Pis… ? Les unions ? Qu’osse ça donne… dirait Yvon Deschamps… Le PQ s'est lui aussi laissé glissé à droite : Laisser l'aide sociale désindexée à 500$ par mois durant 30 ans, couper les médicaments au plus pauvres de la société, laisser en place les « boubous macoutes » pour couper l'aide sociale à des mères monoparentales, donner 10 cennes de l'heure d'augmentation au salaire minimum, foutre 15,000 infirmières à la porte du système de Santé : tel est le bilan de droite du PQ. Mais désormais, et « beaucoup » sont d'accord, comme le rappelait l'animateur Daniel Pinard à la radio récemment, « ....mis à part la souveraineté...il n'y a plus de différence entre le Parti libéral et le PQ » affirmait-il fort justement. L'aberration des Verts de droite fédéralistes du Parti Vert du Québec Avec de tels Verts opportunistes de droite fédéralistes, ces apôtres de «la sagesse écologique » incapables de faire les corrélations entre les dommage à l’environnement, les abus du capitalisme sauvage et le profit à tout prix, et une ultra conservatrice ADQ qui se pointe à l'horizon, prétendant indûment incarner le renouveau, alors qu'on a jamais vu un tel retour en arrière au Québec, sans Québec solidaire, il n'y aurait « aucune » véritable alternative de vote, et aucune représentation des la couches populaires et des personnes les plus précarisées de notre société. Pour sauver notre environnement, remettre de l'ordre et consolider notre filet social, rétablir l'équilibre fiscal entre les grandes entreprises et les gens ordinaires et faire tous les liens nécessaires entre la souveraineté, la répartition de la richesse et la justice sociale, c'est d'une « gauche souverainiste » comme Québec solidaire dont le Québec a désespérément besoin. Et cela, en nationalisant notre l'hydro électricité, tout comme Québec solidaire veut la nationalisation de l'énergie éolienne et Pharma-Québec, même René Lévesque, l'avait compris. Qui ne fait pas l'indépendance la combat... - Gaston Miron La réconciliation étant désormais « impossible » entre le PQ et Québec solidaire, il faudra « à partir de maintenant », que l'unité des souverainistes se fassent sur le terrain électoral, où chacune des formations et/ou des candidats « dits souverainistes » assument pleinement leur position constitutionnelle et portent sans équivoque la Question nationale en période électorale. Pour remettre la souveraineté entre les mains des premiers concernés, c'est à dire: le peuple du Québec, Québec solidaire devra prendre l’initiative et demander clairement aux électeurs le mandat de faire la souveraineté et affirmer clairement que : Un vote pour Québec solidaire = Un vote pour la souveraineté du Québec et mettre pleinement en application le principe de la « souveraineté populaire » qu’il défend. Ansi Québec solidaire fera le plein du vote souverainiste et en finira définitivement avec les effets négatifs du « vote stratégique ». Pour ce faire, Québec solidaire n’a même plus besoin du Parti Québecois. Il faudra simplement que Québec solidaire déclare formellement et avant le jour des élections que : « Un vote pour Un vote pour la souveraineté du Québec ». Dans ces circonstances, nul ne pourra plus accuser Québec solidaire de diviser le vote souverainiste et c'est le Parti québécois lui-même qui devra porter l'odieux de refuser au peuple le droit de se prononcer sur l'avenir de son propre pays. Ainsi seront démasqués ces « tartuffes » prétendument souverainistes, mais qui n'osent même pas en porter le mandat en période électorale. Car dans l'état actuel des choses, c'est-à-dire, la « démarche référendaire », un projet alambiqué par la taupe de la GRC Claude Morin, toute progression substantielle de Québec solidaire se traduira inévitablement par une perpétuelle division du vote souverainiste et une éternelle remise en échec du projet d'indépendance du Québec par les souverainistes eux-mêmes. Christian Montmarquette Références : Autre site de publication du présent article : David courtise les adéquistes - Le Devoir 16 mars 2007 Le Parti vert du Québec : Le « Ponce Pilate » de la politique Quand les Verts nous donnent les bleus... Articles personnels sur la Question nationale : « Référendum : Strike 3 » : Ou réfléchir à la question nationale : http://www.pressegauche.org/spip.php?article45 http://www.cmaq.net/fr/node/26577 « Référendum : Strike 3 » : Deuxième manche ! Débats sur la Question nationale au site électoral d'Amir Khadir Mercier : http://antigone.koumbit.org/qsmercier/articles.php?lng=fr&pg=184 Lorsque la recherche de raccourci mène à l'impasse ! Le logement : une question de santé publique Site personnel : Ancien site électoral :
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