En réponse aux attaques de Pierre Véronneau sur le site du Devoir, je lui dirai à lui, comme à toute sa chapelle de convertis à la nouvelle religion monothéiste de « La sagesse écologique » que je me battrai corps et âme contre tous ceux et celles qui ne revendiquent pas clairement et avec acharnement un revenu minimum décent et suffisant pour ne pas laisser froidement mes semblables dans la misère plus totale et l’indigence, comme c’est le cas actuellement au Québec et ce, depuis des dizaines d’années.

« Tous» les politiciens « sans exception » doivent se sentir intimement concerné par ce revenu totalement inacceptable de 550 $ « par mois » pour vivre, concédé aux personnes seules à l’aide sociale.

C’est une honte.

Ne pas se dire ni de gauche, ni de droite comme le font ces «Ponce Pilate» politiques du Parti vert du Québec, se résume à « accepter » l'ignominie.

«Tous» les politiciens qui ne font pas la bataille pour un revenu minimum de survie sont « coupables ». Et y compris ces « verts pâles » qui devraient être dans les premiers à monter aux barricades, puisqu’ils sont sensés être pour la protection de la vie.

La vie humaine n’est-elle pas la première à protéger pour eux ?

À 550$ « par mois » pour vivre au Québec, ils y a des gens qui en meurent ne vous en déplaise Monsieur Véronneau. Ils en meurent, quand ils n’en « crèvent» pas littéralement gelés et ignorés dans l’indifférence la plus totale, par terre au coin d’une rue ou couchés dans une bouche de de métro ou encore dans un abris bus à -25o, comme j’en ai déjà vus en plein coeur du Plateau Mont-Royal. Et ils en souffrent quotidiennement, minutes par minute, dans leur corps et dans leur âme. Telle est la détresse des déshérités du Québec.

Dans les quartiers comme le mien, à Saint-Henri ou dans Hochelaga-Maisonneuve, l’espérance de vie des personnes les plus pauvres est de 10 ans inférieure à celles des autres au Québec. Mais, maintenant que la petite bourgeoisie prend d’assaut leurs quartiers, ils sont explusés de leur logements, déracinés et expatriés vers les Côte Saint-Paul, Ville-Émard ou Verdun, quand ce n’est pas carrément hors de Montréal, à Warwick comme ce fût le cas de mon amie artiste Anne-Marie en 2004.

Bien sûr, les pauvres ne font pas les manchettes et ne sont pas au centre des préoccupations des chefs comme ce « Scott McKay » qui se réclame lui, de « La sagesse écologique ».

Ces grands penseurs Verts s’en font plutôt pour leur petite santé personnelle, redoutant les effets méconnus des tomates OGM, alors qu'il y en a qui n’ont rien à manger, qu’il y a des milliers de familles qui doivent avoir recours au banques alimentaires ; que certaines d’entre-elles sont contraintes de visser des cadenas sur la porte du frigidaire pour empêcher leurs enfants de se satisfaire, afin de répartir leur pitance jusqu’à la fin du mois. Le jour du « Chèque ».

Quant à ma chicane avec les Verts, je vous rappellerai, Monsieur Véronneau, qu’il n’y a pas de courbettes et de salamalecs que la Gauche ne leur a pas faites depuis 7 ans pour tenter de les raisonner et les inviter à devenir alliés.

Évidemment, la réponse par courrier a été « catégorique » :

(…) Vos histoires de d’unité de la gauche et de bannière commune ne nous intéressent pas… (…)

Nous ont-ils écrit sèchement.

Et j’y étais moi, à ce funeste Conseil de l’union rue de Lorimier, au local de la CSN, le jour où nous avons reçu « votre » lettre, jour où les Verts ont déserté la gauche.

Si ma mémoire est bonne, c’est bien dans la même période que l’ancien chef du Parti vert du Canada, Jean-Claude Balu avait nettement compris le problème et avait quitté sa formation pour venir rejoindre l’UFP et Québec solidaire, beaucoup plus cohérents politiquement que les Verts, mais surtout, infiniment plus conséquents que ces « apôtres » de « La sagesse écologique » ; Jean-Claude Balu étant une personne des plus articulée et parfaitement capable lui, d’établir les corrélations entre l’écologie, le massacre de la planète, le capitalisme sauvage et les idées de gauche.

Quand on lance la première pierre…