Multimedia
Audio
Video
Photo

Pourquoi faut-il supprimer biovision/biosquare

Anonyme, Lunes, Diciembre 25, 2006 - 09:25

Du 11 au 14 mars 2007 se réunira à Lyon la 5° édition du Forum Biovision-Biosquare. Ces rencontres sont désormais considérées comme le plus grand rendez-vous mondial sur les biotechnologies. D’après les organisateurs :

Pourquoi faut-il supprimer Biovision/Biosquare ? (français)

Du 11 au 14 mars 2007 se réunira à Lyon la 5° édition du Forum Biovision-Biosquare. Ces rencontres sont désormais considérées comme le plus grand rendez-vous mondial sur les biotechnologies. D’après les organisateurs :

« BioVision* : le forum Mondial des sciences de la vie est une plate-forme internationale de dialogue, de débats et de propositions constructives d’actions, réunissant à part égale les représentants de la société civile, de la science, de l’industrie et des responsables politiques, sur les grands enjeux mondiaux de santé, d’alimentation et d’environnement. »

Pour 2007, les « Objectifs Du Millénaire pour le Développement » s’annoncent comme le thème majeur du Forum. Ces objectifs vont de la réduction de moitié de l’extrême pauvreté dans le monde à l’éducation primaire pour tous, en passant par l’arrêt de la propagation du VIH/sida.

Derrière cette vitrine séduisante se dissimulent un outil de propagande en faveur de l’acceptation des biotechnologies (Biovision), et un marché où sont signés des contrats entre centres de recherche et industriels (Biosquare), le tout sponsorisé bien sûr par les grands groupes d’agro-alimentaire, de chimie et de pharmaceutique.

Ces groupes vous les connaissez. Ce sont pour ne citer qu’eux, Pfizer et Sanofi-Aventis (respectivement n°1 et n°3 mondial de l’industrie pharmaceutique), Bayer (n°1 mondial sur les phytosanitaires et n°2 de la chimie en Europe), ou, plus proche de nous, Rhône-Poulenc et Biomérieux.

Alors que les ravages écologiques directement liés à ces industries se font plus pressant chaque jour (réchauffement, épuisement des réserves d’eau potable, mise en péril de la biodiversité, multiplication des cites cévéso...)
Alors que les semences "OGM" maintiennent les paysans dans la dépendance vis à vis des multinationales de l’agro-alimentaire
Alors que le brevetage du vivant empêche l’accès aux vaccins et traitements des populations justement les plus démunies face aux risques sanitaires (notamment le VIH),
Alors que moins de 10% des substances chimiques commercialisées ont été testées en terme de dangerosité (cf greenpeace) et qu’en même temps le cancer a augmenté de 60% en 20 ans en France (cf la ligue contre le cancer), Alors que ces industries n’en sont pas à leur premier scandale (zyklon B, Agent orange, Roundup, Gaucho, AZF, Bhopal, cévéso ...)
Alors que les fondements scientifiques de la thérapie génique ne sont pas établis et que la recherche dans ce domaine se résume à du bricolage...

Pourquoi ces entreprises multinationales, responsables pour une très grande part de la situation catastrophique dans les pays du Sud, peuvent-elles subitement s’émouvoir et mettre la main à la poche pour soulager les souffrances d’une grande partie de la population mondiale ?

Il s’agit surtout pour elles de conquérir de nouveaux marchés d’exportation de vaccins, de médicaments, de semences et de produits agro-chimique tout en s’offrant une image de philanthropes. Ainsi elles peuvent continuer leur politique de pillage des pays du sud et de saccage écologique tout en étant soutenu par les décideurs politiques des pays riches.

Car il faut souligner que nos élus soutiennent de façon active cette rencontre. La Mairie de Lyon, le Grand Lyon, le Département du Rhône et la Région Rhône-alpes subventionnent cet événement à hauteur de 1 832 000 Euros.

Si Biovision se tient à Lyon, ce n’est pas un hasard, mais la conjugaison d’intérêts économiques et de volontés politiques (ce forum a été impulsé par Raymond Barre, ex maire de Lyon, ancien ministre et est présidé par Philippe Desmarescaux, ancien PDG de Rhône-Poulenc et actuel président de la fondation scientifique de Lyon). Cela tient aussi en une volonté de la région Rhône-Alpes de devenir le centre européen des biotechnologies (Lyon) et nanotechnologies (Grenoble). Alors que la Région Rhône-Alpes s’est déclarée "Région sans OGM" (délibérations n°04.00.193 des 28 et 29 avril 2004) et qu’une majorité de la population s’oppose à leur dissémination.

Ces choix politiques si contraire aux désirs de la population et de l’intérêt commun des peuples sont inadmissibles. La politique de toujours plus de « progrès » pour toujours plus de profit doit s’arrêter là !

C’est de NOTRE avenir qu’il s’agit, nous voulons en décider par nous même, indépendamment de la volonté hégémonique des grands groupes industriels. Nous appelons donc à une mobilisation la plus large possible contre ce Forum 2007, et à la mise en œuvre de tous les moyens possibles pour qu’il soit le dernier.

Collectif des résistances et des alternatives de Lyon.

Pour nous contacter : nona...@no-log.org

Why suppress Biovision/Biosquare ? (english)

From the 11th to the 14th of March 2007, the fifth edition of Biovision/Biosquare Forum is going to take place in Lyon. These meetings are now considered to be the biggest meeting in the world on biotechnologies. According to the organizers :

« Biovision : the world forum of life-sciences is an international platform for dialogue, debate and constructive proposals for action, bringing together equal numbers of representatives of civil society, scientists, industrialists and politicians on global topics about health, food and environment. »

For 2007 the « millennium objectives for development » are announced as the major topic of the forum. These objectives include reducing the extreme poverty on the planet by half, providing primary education for all children and stopping the spread of the aids virus.

Behind this seductive showcase lurks a propaganda tool to promote acceptance of biotechnologies, and a marketplace where contracts are signed between research centers and industries (Biosquare), everything being of course sponsored by big agricultural, chemical and pharmaceutical industries.

Those firms, you know them : for example, Pfizer and Sanofi-Aventis (respectively n°1 and n°3 in health care ), Bayer (n°1 in the world in phytosanitary products) or, near Lyon, Rhone-Poulenc and Biomerieux.

Whereas the ecological devastation directly related to these industries is more and more oppressive (climatic warming, depleting the reserves of drinkable water, menacing the diversity of species, multiplying dangerously polluted sites...)
Whereas GMO seeds trap farmers in dependence on multinational companies
Whereas patents on molecules hinder access to vaccinations and treatments for the most vulnerable populations facing most serious health risks
Whereas less than 10% of commercialised chemical products have been tested for potential risk (cf Greenpeace) and at the same time cancer has increased 60% in France in the last twenty years
Whereas those companies have already been responsible for many scandals (Zyklon B, Roundup, Gaucho, AZF, Bhopal, Sévéso ...) Whereas the scientific basis of genetic therapy has not been established and research in this field is little more than tinkering.

Why would companies that are responsible to a large degree for the catastrophic situation in countries of the southern hemisphere, suddenly turn around and pay to allay the sufferings of the populations of those same countries ?

It is primarily for them a way to capture new international mass markets for vaccines, medicines, seeds, chemicals for agriculture and to appear philanthropic at the same time. Thus they can continue the pillage and ecological destruction of the southern countries while being supported by the politicians of the rich ones.

It is important to emphasize that our elected representatives are actively supporting this meeting. The city of Lyon, the department of the Rhone, and the Region of Rhone-Alps are contributing 1.832.000 euros to this event.

If the Biovision Forum is taking place in Lyon it is not an accident but the result of economic interests and the political determination (those meetings have been created by Raymond Barre, ex mayor of Lyon and are directed by Phillipe Demarescaux, ex director of Rhone-Poulenc, and president of The scientific foundation of Lyon ) of the Region of Rhone Alps to become the European center for biotechnologies (Lyon) and nanotechnologies (Grenoble).

Whereas the Rhone-Alps Region declared itself a « non-GMO region » (declaration n°04.00.193 of 28th and 29th of April 2004) and the majority of its population is against the spread of GMO.

Those political choices— so contrary to the ideals of democracy and the common interests of the people—are intolerable. The policy of always more « progress » for more and more profits has to stop now !

It is OUR future that is at stake. We want to decide by ourselves independent from the imperialism of big firms. We are inviting everyone to a mobilisation against this Forum of 2007, and to do all that we can to insure that it will be the last.

Collectif des resistances et des alternatives de Lyon.

contact : nona...@no-log.org

nonabiovision@no-log.org


CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.