|
Nouveaux arrivages à la LIBRAIRIE L’INSOUMISE - Montréalclara bow, Viernes, Diciembre 15, 2006 - 15:45 La librairie offre un choix de revue, de livre (neufs ou usagés), de brochures, de journaux, représentant différentes tendances de la mouvance libertaire. 2033 St Laurent Montréal. Tel: 514-313-3489 Heures d’ouvertures : Lundi fermé – mardi/mercredi 12H-18H – Jeudi/vendredi 12H-20H Samedi/dimanche 12h-17 LES BRISEURS DE MACHINES, de Ludd à José Bové Les " fauchages volontaires " de champs d'OGM par José Bové et ses amis expriment une forme radicale de résistance à un développement technique considéré comme injuste et néfaste. Cette violence a une longue histoire, trop peu connue, qui débute avec les bris de machines textiles dans l'Angleterre de la fin du XVIIIe siècle sous la conduite d'un légendaire " général Ludd ". Le luddisme est né, et connaîtra en Europe divers avatars pendant tout le XIXe siècle, pour ressurgir aujourd'hui. Longtemps considérées, tant par les théoriciens du capitalisme que par le mouvement ouvrier, comme des mouvements réactionnaires de refus du " progrès ", ces révoltes sont, depuis peu, réexaminées. Les études historiques désormais portent un regard bien moins dédaigneux sur les briseurs de machines ; la recherche économique réinterprète le luddisme comme l'expression d'une alternative à la production de masse choisie par la première révolution industrielle ; une nouvelle critique de la société industrielle, à partir des années 1970, a pris pour cible la mécanisation et l'automatisation ; et des mouvements actuels, comme les fauchages d'OGM, sans se référer explicitement au luddisme, en reprennent les grands thèmes et les modes d'action. LES BOUTEILLES SE COUCHENT Les bouteilles se couchent est une plongée dans les dérives nocturnes d’un groupe où l’on retrouve Guy Debord et Ivan Chtcheglov, membres de l’Internationale Lettriste que Straram rejoindra en 1953, ainsi que Jean-Michel Mension (auteur de La Tribu, également chez Allia), Jacques Blot, Jean-Claude Guilbert, Michèle Bernstein (c’est avec elle qu’il fera une virée au Havre sur les traces de Sartre et de la petite ville de La Nausée)... L’arpentage du quartier latin s’effectue en zigzag. Les circuits se terminent toujours dans des salles enfumées et houleuses où les idées fusent. FRACTURES D’UNE VIE Ne racontant pourtant que sa vie, Charlie Bauer rappelle presque un demi-siècle d'histoire de France, qui commence dans un quartier ouvrier à la périphérie de Marseille, dans les années 1950, où il se forge à la religion populaire d'alors, le communisme ; une formation complétée par le pillage, en bande organisée, des magasins et des trains. L'engagement du PC dans la guerre d'Algérie provoque la première rupture : l'auteur et ses amis soutiennent le FLN algérien. Arrêté, Charlie Bauer est condamné à vingt ans de réclusion criminelle. Son quotidien est désormais rythmé par ses transferts d'une maison centrale à une autre ; il passera neuf années en cachot ou dans des quartiers de haute sécurité (QHS). Libéré après quatorze ans de détention, il revient vite à une vie de clandestin où il croise Jacques Mesrine en activiste contre les QHS, avant de replonger pour dix ans, jusqu'en 1988. Ce livre paraît deux ans plus tard. Quinze ans après, cette réédition poursuit le témoignage d'une vie de résistance à l'ordre social dominant. LE CULTE DE LA CHAROGNE Anarchisme, un état de révolution permanente (1897-1908) On adore ou on déteste le personnage et ses écrits. Pas de demi-mesure avec Libertad, cet homme qui a voulu faire de sa vie une illustration de l’anarchie vécue au quotidien, un « état de révolution permanente ». Critique acerbe du militantisme, de la démocratie et de l’électoralisme, de la vie quotidienne, de la valeur et de la marchandise... rien ne trouve grâce à ses yeux. Et ne se contentant pas de dénoncer par écrit, il passe à la pratique, fonde les Causeries populaires, porte la contradiction dans les réunions publiques, participe à de nombreuses manifestations violentes malgré son infirmité et pratique l’amour libre. Dans ses articles, le style est flamboyant et l’attaque fait mouche à chaque fois. Gaetano Manfredonia prend avec justesse sa défense dans la postface (« Libertad était un camarade ! »). ---------------------------- POUR L’ABOLITION DE LA SOCIÉTÉ MARCHANDE - Payot L’ART DE NE CROIRE EN RIEN - Payot BANALITÉS DE BASE - Verticales LE CHEVALIER, LA DAME, LE DIABLE ET LA MORT – Le cherche midi éditeur DE L’INHUMANITÉ DE LA RELIGION - Denoël TRAITE DE SAVOIR VIVRE À L’USAGE DES JEUNES GÉNÉRATIONS – Folio ----------------------------- ŒUVRES –Quarto, Gallimard LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE - Folio ----------------------------- Emma GOLDMAN L’ÉPOPÈE D’UNE ANARCHISTE : New York 1886, Moscou 1920 – Complexe ---------------------------- ENRICO MALATESTA AU CAFÉ, SUIVI DE ENTRE PAYSANS – Bibliothèque anarchiste, Phénix éditeur. ----------------------------- |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|