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Basque: Euskal Herria pas à pas, La cote d'alerte

cspb, Domingo, Noviembre 19, 2006 - 18:10

Comite de solidarité avec le peuple basque - Paris

Independentzia eta Sozialismorantz
EUSKAL HERRIA PAS À PAS ASKAPENA Information Nº 155

LA COTE D'ALERTE EST ATTEINTE

Que se passe-t-il donc par rapport au processus de paix ? Est-il
vraiment lancé ? Est-il convenablement défini ? Les accords préalables
mutuels ayant rendu possible le cessez-le-feu indéfini déclaré par
l'E.T.A. sont-ils respectés ? De nombreuses questions flottent dans
l'air, et non des moindres. Et les parties en présence y répondent de
manière bien distincte.
Le Gouvernement de Madrid, et ses alliés du Parti Nationaliste Basque
PNV, ont choisi la solution de facilité : nier l'existence de la crise
et affirmer que le processus est en bonne voie, que les commentaires
alarmistes de la gauche ne sont pas le reflet de la réalité. Pour
apporter des éclaircissements, la gauche basque a rendu public le
message ci-dessous. Il apporte des éléments fondamentaux pour
connaître, de première main, la situation de blocage dans laquelle se
trouve actuellement le processus de paix.

Bilan des dernières semaines : un reflet de la crise actuelle

· Les événements survenus ces dernières semaines (nouvelles
convocations des membres du Comité National de Batasuna et de la
gauche pro-souveraineté à comparaître, l'opération contre les sièges
de la gauche, le débat sur le vol d'armes attribué à l'E.T.A., le
procès d'Iñaki de Juana et, en général, les déclarations des
formations politiques) ne sont que le simple reflet de la crise
affectant actuellement le processus de paix.
· Ceux qui, ces derniers temps, ont occulté la situation de blocage et
ont relativisé la situation par des filtrations et des déclarations
optimistes, n'ont pas pu maintenir leur discours, et la dure réalité
se fait jour à nouveau (réalité provoquée par la position de l'État
espagnol).

Le PSOE n'a pas cessé d'avoir recours à la répression

· Sept mois après la déclaration de trêve effectuée par l'E.T.A.,
l'État espagnol refuse de respecter ses engagements et, brandissant la
répression, il viole les mesures élémentaires nécessaires à tout
processus de paix.
· Loin d'abandonner la répression pourtant appliquée en vain pendant
bien des années, le PSOE y a recours sans relâche, et les
arrestations, les convocations à comparaître devant la justice, les
interdictions, les persécutions policières… sont à l'ordre du jour.
· Ceux qui, pour dissimuler l'absence de volonté politique, invoquent
en permanence la séparation des pouvoirs se voient pourtant obligés de
reconnaître que ce qui arrive est provoqué par la machine de guerre
qu'ils ont mise en place. Citons par exemple l'action du Tribunal
National de Madrid et l'existence de la Loi des Partis.
Pour que le processus entamé en Euskal Herria avance, tous les types
d'agression doivent disparaître. Et pour cela, il faut faire preuve de
décision et prendre les mesures qui s'imposent pour désactiver la
machine juridique et policière à l'oeuvre contre la gauche basque.

Contacts, négociations intensives et filtrations

· Comme nous l'avons dit, à la rentrée, Batasuna a proposé aux
principaux acteurs politiques d'activer une dynamique de négociation
destinée à dépasser la situation critique dans laquelle se trouve le
processus.
Face à ceux qui souhaitent remettre le débat politique à plus tard,
qui déforment le processus et qui recherchent une paix dépourvue de
bases solides, Batasuna a dit haut et fort que le parti souhaitait
surmonter le conflit le plus tôt possible, constituer le forum ou la
table de dialogue, clarifier l'objectif du processus, et débattre à
propos du nouveau cadre juridique et politique dont l'Euskal Herria a
besoin.
· Les multiples contacts pris jusqu'à présent n'ont évidemment pas pu
déboucher sur un accord initial résolvant l'obstacle existant autour
de l'autodétermination et de la territorialité.
· En conséquence, les filtrations publiées par les différents médias
ces derniers temps, ainsi que les déclarations de membres du PNV et du
PSOE, avaient pour objectif de relativiser la crise, de vider le débat
ou les négociations de leur contenu, et de mettre la gauche basque
sous pression.

Les enjeux : quel est l'objectif du processus pour l'autodétermination
en Euskal Herria

La situation actuelle est provoquée par le conflit d'intérêts existant
entre les uns et les autres.
La gauche basque désire mettre sur la table les clés d'une résolution
démocratique du conflit (autodétermination et territorialité) et
aboutir à un accord de base entre les principaux acteurs, accord
nécessaire à la mise en place d'une véritable solution. Et c'est dans
ce but que nous travaillons, en toute transparence. Dans la discrétion
et depuis une responsabilité politique indispensable, qui prime sur
nos intérêts de parti.
Dans le même temps, nous vous encourageons à accomplir le même
travail, afin que la proclamation de l'autodétermination soit partagée
par tout un peuple, et non pas seulement par les participants au
processus de négociations.

La revue de l'E.T.A.

Simultanément au communiqué émis par l'Équipe de négociations de
Batasuna, le 3 novembre, le message délivré par l'E.T.A. dans son
bulletin d'octobre a été rendu public. Les termes "crise" et "blocage"
s'y répètent…. L'organisation attribue la responsabilité de cette
situation aux gouvernements espagnol et français, ainsi qu'à
l'attitude mesquine de partis tels que le PSOE et le PNV, qui
s'acharnent à affaiblir la gauche basque. Ce faisant, ils laissent
perdre un temps précieux. Cette période n'a pas vu une seule avancée
en faveur du processus de démocratisation… L'oppression et les
agressions sont incessantes… Si cette mesquinerie ne cesse pas, le
processus est condamné… On est en train de le laisser pourrir…
Pour sortir de cette crise, l'E.T.A. va mener un nouvel effort en
faveur de la négociation entamée avec le Gouvernement espagnol. Mais
c'est à ce dernier que revient la responsabilité d'aboutir aux accords
nécessaires au déroulement du processus… dans le cas contraire le
processus sera rompu… Nous ne pouvons pas laisser l'ennemi prendre
l'initiative, les défenseurs de l'Euskal Herria doivent assumer la
responsabilité de cette initiative. "

La proposition d'Askapena : Nous invitons nos lecteurs à divulguer,
autant que faire se peut, cette analyse sur la situation actuelle du
processus de paix.

Euskal Herria, le 12 novembre 2006
i...@askapena.org // www.askapena.org

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