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Lettre à Amnistie Internationale au salon du livre de MontréalAnonyme, Sábado, Noviembre 18, 2006 - 13:04
Thérèse Poliquin
Au Salon du Livre, ce 17 novembre, Amnistie Internationale, le Centre québécois du P.E.N. international et l’Union des écrivaines et des écrivains québécois organisent le jumelage de dix écrivains québécois à dix écrivains persécutés ou emprisonnés pour délit d’opinion. Pour cette édition 2006, Monsieur Pan Bouyoucas a été jumelé à Victor Rolando Arroyo Carmona de Cuba. Le 17 novembre 2006 Amnistie Internationale Victor Rolando Arroyo Carmona (Cuba) est l'un des prétendus dissidents arrêtés en 2003. Il était collaborateur de l'agence de presse Unión de Periodistas y Escritores Cubanos “Independientes�? (UPECI), de Pinar del Río qui avait été infiltrée par un agent de la sécurité d'État du gouvernement cubain, Pedro Serrano Urra. Victor Rolando Arroyo Carmona a travaillé avec James Cason, de la Section des intérêts des États-Unis à Cuba et avec le groupe terroriste de Miami, "Fundación Nacional Cubano Americana" (FNCA). Pour plus d’informations sur la FNCA, voir l’article La Fondation nationale cubano-américaine est une organisation terroriste par Salim Lamrani - 27 juillet 2006 – annexe 1. Victor Rolando Arroyo Carmona a également travaillé en faveur des bibliothèques dites "indépendantes" créées par cette même Section des intérêts des États-Unis à La Havane, concept bien expliqué par le journaliste québécois Jean-Guy Allard dans son article : LIBRE EXPRESSION,VERSION IMPÉRIALE - Le petit prince, confisqué par les douanes de Bush (annexe 2 – pages 2 et 3). Lors de sa dernière comparution en cour, Victor a été très surpris de voir témoigner Pedro Serrano Urra qui a mentionné qu'il était l'agent Saúl, de la Sécurité d'état du gouvernement cubain. À ce moment-là, Victor qui était très arrogant durant toutes ses comparutions, a paru démoralisé, selon l'agent Saúl. Le livre "Los Disidentes" de Rosa Miriam Elizalde/Luiz Baez, publié en 2003, raconte ce témoignage et de nombreux autres sur ces "dissidents" (ou plutôt mercenaires) dont les diverses organisations qu'ils représentaient étaient infiltrées par des agents de la Sécurité d'état du gouvernement cubain. Il y a plusieurs photos dans ce livre où apparaissent Victor Rolando Arroyo Carmona et autres de même acabit dans les bureaux de James Cason et même dans sa résidence. (Annexe 3 – 2 photos de Victor Rolando Arroyo Carmona dans la résidence d’un fonctionnaire du Bureau des intérêts étasuniens en compagnie d’un fonctionnaire du Département d’État des Etats-Unis –photos tirées du livre « Los Disidentes ») Victor Rolando Arroyo Carmona a reçu et distribué de l’argent et du matériel provenant du gouvernement des Etats-Unis et de la Fondation nationale cubano américaine, un groupe qui a organisé plusieurs opérations terroristes contre le peuple cubain. Une grande quantité de pièces ont été présentées en Cour. Pedro Serrano Urra, licencié en droit (l’agent Saúl de la Sécurité d'état du gouvernement cubain) qui avait travaillé avec l’accusé durant deux ans, a précisé le caractère lucratif des activités d’Arroyo Carmona et que l’accusé avait travaillé avec une puissance étrangère, en l’occurrence, le gouvernement des Etats-Unis, dans le but de nuire au gouvernement cubain. Il a été reconnu coupable de délits contre l’indépendance ou l’intégralité territoriale de l’état cubain prévu dans le Code Pénal. Il a écopé de 26 ans de prison. Pour des cas semblables, le Code pénal de France stipule ce qui suit : CODE PENAL (Partie Législative) art. 411-4 Est puni des mêmes peines le fait de fournir à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents les moyens d'entreprendre des hostilités ou d'accomplir des actes d'agression contre la France » Tel que mentionné ci-dessus, Victor Rolando Arroyo Carmona a travaillé, entre autres, avec l’organisation terroriste de Miami, Fondation nationale cubano américaine. C’est ce type d’organisation terroriste, et autres du même genre, qu’ont infiltré les Cinq Cubains injustement emprisonnés aux Etats-Unis depuis septembre 1998. Ces Cinq Cubains prisonniers politiques ont l’appui de 285 comités dans 97 pays qui font campagne pour obtenir leur libération. Plusieurs parlementaires du Royaume-Uni, de la Belgique, et tout récemment les partis politiques du Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique du Parlement européen ont également demandé leur libération. D’ailleurs, le 11 janvier 2006, madame Susan Lee, du Programme Régional des Amériques d’Amnistie Internationale transmettait une lettre à Kevin Whitaker du Département d’État des États-Unis au sujet des cinq Cubains, où était mentionné : ……. As you will be aware, in August 2005 a three-judge panel of the Fourth Circuit Court of appeals overturned the convictions of all of the above prisoners and ordered a retrial. This was based on a finding that the pervasive community prejudice against the Cuban government and its agents in the trial venue and the publicity and events surrounding the trial combined to create a situation where they were unable to obtain a fair and impartial trial. The defendants raised numerous other issues challenging the fairness of the trial which have not yet been addressed by the appeal courts. Meanwhile, in May 2005, the United Nations (UN) Working Group on Arbitrary Detention issued an opinion that the five had been arbitrarily deprived of liberty based on failure to guarantee the right to a fair trial in a number of key areas. (Voir lettre d’Amnistie Internationale - annexe 4.) Le 20 avril 2006, madame Francine Lalonde, porte-parole du Bloc québécois en matière d’affaires étrangères, transmettait une lettre au ministre des Affaires étrangères, Peter MacKay, demandant la libération des Cinq Cubains et mentionnait : «Amnistie internationale a aussi rejoint dernièrement le mouvement international et demandé un nouveau procès. Dans une lettre au Département d’État, Amnistie internationale s’est dite fort préoccupée relativement à la justice des sentences.».(annexe 5). Considérant la lettre d’Amnistie Internationale en annexe 4, il semble y avoir une contradiction concernant l’appui d’Amnistie Internationale envers Victor Rolando Arroyo Carmona qui a travaillé avec une organisation terroriste, Fondation nationale cubano américaine, qui finance également d’autres groupes terroristes dans la région de Miami et dont les opérations ont causé la mort de milliers de Cubains et de Cubaines, actions que les Cinq Cubains injustement emprisonnés aux Etats-Unis tentaient de prévenir. Dans l’espoir que ces informations vous éclaireront sur le cas de Victor Rolando Arroyo Carmona, veuillez agréer l’expression de mes meilleures salutations. Therese Poliquin cc. Le Centre québécois du P.E.N. international
Michael Walsh
site de la radio internationale cubaine
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