L'ambassadeur de Cuba aux Nations Unies, Rodrigo Malmierca, a relevé que les Etats-Unis n'ont pas d'autorité morale pour juger d'autres pays en matière des droits humains. Il a qualifié de cynique les propos tenus par le représentant étasunien au cours des débats sur cette question.

Cuba dénonce l'hypocrisie des USA en matière des droits humains

New York, 28 octobre, (RHC)-

Rodrigo Malmierca a mis l'accent sur le fait qu'une fois de plus, le pays le plus riche et puissant de la planète essaie de se présenter comme le champion des droits de l'Homme.

Il a rappelé que, récemment, cinq organismes spécialisés de l'ONU ont condamné les tentatives des Etats-Unis de légaliser la torture et les violations commises au centre de détention qu'ils ont dans la base navale de Guantanamo située dans une portion du territoire cubain qu'ils occupent contre la volonté du gouvernement et du peuple cubains.

Rodrigo Malmierca a ajouté que les abus commis par la police sont légion aux Etats-Unis dont la société est marquée par le racisme et la xénophobie.

Il a ajouté que ce pays s'immisce, de façon éhontée, dans les affaires intérieures de Cuba ; qu'il organise, encourage et finance ouvertement les actions subversives et terroristes contre notre pays et qu'il entend déstabiliser la société cubaine et renverser le gouvernement.

L'ambassadeur de Cuba a indiqué que ceux qui se veulent les champions des droits de l'Homme et disent être en guerre contre le terrorisme accueillent et protègent le terroriste le plus notoire de notre continent, Posada Carriles.

Posada a à son actif toute une kyrielle d'actes de terrorisme contre Cuba et d'autres pays. Il est responsable, entre autres, de la destruction en plein vol d'un avion de ligne cubain en 1976. Les 73 personnes qui se trouvaient à bord ont été tuées.

Il est aussi l'organisateur de la vague de plasticages qui a visé en 1997 plusieurs installations touristiques de La Havane. Un jeune Italien a alors été tué.

Posada se trouve dans une prison dorée à El Paso, au Texas. Il n'est accusé que d'entrée illégale aux Etats-Unis qui refusent de l'extrader vers le Venezuela d'où il s'est évadé, en 1985, de la prison où il attendait d'être jugé pour l'attentat contre l'avion cubain.