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Campagne sur la traite des femmes par Amnistie internationale, section canadienne francophone

Colette Leli?ɬ, Viernes, Octubre 6, 2006 - 14:13

Colette Lelièvre - Coordonnatrice des campagnes par intérim - Amnistie internationale

Les femmes cherchent à fuir la violence qu’elles subissent dans leur famille et/ou leur société et les inégalités auxquelles elles font face. Le phénomène est international et le Canada et le Québec n’en sont pas exclus. Notre section collabore avec l’Association des aides familiales du Québec (AAFQ) afin de mettre en lumière les difficultés auxquelles font face les aides familiales qui arrivent au Québec pleines de volonté et d’espoir mais qui se retrouvent trop souvent sous le contrôle d’employeurs peu scrupuleux qui les exploitent.

« Elles sont environ 2,45 millions de personnes qui sont victimes de la traite dans le monde. Elles sont sans ressource, ne parlent pas la langue du pays. Des conditions de travail justes, elles n’y pensent pas ! Isolées, trompées sur leur perspective d’avenir, elles subissent des violences et elles n’ont aucun recours pour obtenir justice. Sans papier, elles sont démunies face aux exigences de leur employeur. »

Amnistie internationale, section canadienne francophone, s'est donné comme mandat pour l’automne de faire la lumière sur la traite des femmes et de contribuer à ce que les violations de leurs droits comme personnes, comme force économique bon marché cessent. Vous êtes avec nous ?

La migration et la traite pavent le chemin à la violence qui touche principalement des femmes (et les enfants). Les femmes cherchent à fuir la violence qu’elles subissent dans leur famille et/ou leur société et les inégalités auxquelles elles font face. Le phénomène est international et le Canada et le Québec n’en sont pas exclus. Notre section collabore avec l’Association des aides familiales du Québec (AAFQ) afin de mettre en lumière les difficultés auxquelles font face les aides familiales qui arrivent au Québec pleines de volonté et d’espoir mais qui se retrouvent trop souvent sous le contrôle d’employeurs peu scrupuleux qui les exploitent.

La campagne automnale offre aussi un volet sur la traite des enfants : on y met en évidence les liens entre les habitudes de consommation des pays développés ET l’exploitation des jeunes sans protection dans les pays en développement. Notre exemple ? le chocolat que nos enfants vendent dans nos écoles est souvent fait avec du cacao ramassé par des enfants issus de la traite dans les plantations d’Afrique de l’ouest !

Les deux campagnes visent à mieux faire comprendre le phénomène complexe de la traite mais surtout à ce que le Canada respecte ses engagements internationaux en matière de droits humains et qu’au Québec comme ailleurs, les victimes de la traite soient mieux protégées et qu’elles aient des recours.

Ni ici, ni ailleurs, la traite ne devrait être tolérée!

Merci d’apporter votre voix, votre soutien vigoureux à la campagne. Il faut faire du bruit et de la lumière !

Téléchargez notre matériel de campagne! Vous y trouverez plein d'idées d'action dont une pétition adressée au Premier ministre Harper afin que le Canada ratifie la Convention sur la protection des droits des travailleurs migrants et une lettre destinée au ministre du Travail du Québec afin qu'une exception aux normes du travail permette aux aides familiales d'avoir un recours contre leur employeur.

C'est le temps d'AGIR.

Consultez notre campagne sur la traite: amnistie.qc.ca/traite

Bonne campagne !

N'hésitez surtout pas à faire circuler ce message dans vos réseaux. Nous souhaitons énormément que cette campagne ait la meilleure visibilité et un maximum d'impact.

Campagne sur la traite des femmes
amnistie.qc.ca/traite
Documentos adjuntosTamaño
Exploitee_F_200.jpg0 bytes


Asunto: 
Un tien vaut mieux que deux tu l'auras pas
Autor: 
Yann Takvorian
Fecha: 
Sáb, 2007-08-04 17:16

Je trouve tous les excès déplorables.

L'exploitation (que vous appelez "traite") est un terme abusif et communisant qui pourrait s'appliquer à tout salarié: Le patron n'exploite-t-il pas pendant 8h, 5 jours par semaine et 52 semaines par an un ou une pauvre bougre contre une rémunération misérable (par rapport à celle du patron) et honteusement taxée (par d'autres négriers) pour le bénéfice de nombreux aparatchiks?

Personnellement, je crois que la majorité des employeurs d'aides familiales sont honnêtes et respectueux. De plus, les aides familiales vont chercher à l'étranger un emploi et un salaire qui servira à leur famille restée au pays. De nombreux canadiens s'expatrient aussi dans des pays qui se respectent pas "les droits de l'homme" pour un salaire net d'impot et une meilleure vie à ceux qui sont restés derrière. Pourquoi l'interdiriez-vous aux aides familiales?

Ne me dites pas que la différence tient à ce que ce sont des femmes et donc, fatalement des victimes! J'ai beaucoup de respect pour ces mères souvent qui vont ainsi élever les enfants des autres pour permettre aux leurs qu'elles ne voient pas de mieux vivre et d'étudier. Elles font montre de beaucoup de courage.

La vie est injuste, on le sait! Mais je ne me risquerais pas à fermer une porte qui donne beaucoup d'espoir à bien du monde dans la misère, sous prétexte que ca fait quelques courant d'air dans l'idéologie jusqueboutiste de certaines.

Cordialement.


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