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Histoire des Etats-Unis au scalpel

Anonyme, Lunes, Octubre 2, 2006 - 09:45

RUBY BIRD

Par Ruby BIRD - Journaliste

A travers plusieurs littératures, il est fait référence aux différentes sortes de discriminations imposées aux Etats-Unis, à travers le temps et toujours actuel aujourd'hui.

------------UNE HISTOIRE POPULAIRE DES ETATS-UNIS
De 1492 à nos jours
Par Howard ZINN et traduit par Frédéric Cotton
Editions AGONE

Connaissant l'auteur, nous avons tellement d'éléments dans ses écrits qu'il est plus que difficile de parler de cet ouvrage. Si complet et vraiment le résultat d'un historien. Je me suis attardée sur un chapitre qui traite des « opprimés domestiques » qu'étaient les femmes dans ce qui va devenir le plus grand « Etat démocratique » du monde occidental. Les récits, selon Howard Zinn, ignorent totalement le rôle que joua les femmes, on ne parle que des explorateurs, terriens, négociants, politiques, chefs militaires...... des hommes. L'infériorité des femmes venait de leurs caractéristiques biologiques., la société était fondée sur le principe de la propriété privée et la compétition, donc il était assez évident que le statut inférieur des femmes était plutôt accommodant. Quelques courts extraits sont tirés de cet énorme chapitre qui est très explicite sur les conditions de ces femmes au temps de la colonisation du pays. Le livre en lui-même est fabuleux pour comprendre ce qui constitua la mentalité principale des fondateurs de cet actuel Empire.

« Les conditions dans lesquelles les colons blancs arrivèrent en Amérique créèrent une diversité de situations pour les femmes. Dans les premières plantations, constituées presque exclusivement d'hommes, les femmes étaient importées comme esclaves sexuelles, comme compagnes et pour enfanter.....De nombreuses autres femmes – des adolescentes le plus souvent – arrivèrent dans les premières années en tant que servantes sous contrat. Elles vivaient dans des conditions proches de l'esclavage, si ce n'est que leur service avait un terme. »

Les abus sexuels des maîtres étaient choses fréquentes. On en a encore des traces judiciaires venant de l'Etat de Virginie, par exemple. Nombres n'étaient pas signalés ou simplement rendus publics. Les esclaves noires constituaient un tiers des cargaisons. « Même les femmes lanches libres menaient une vie particulièrement dure.....Les maternités et les maladies frappèrent durment ces femmes......Celles qui survécurent et participèrent, aux côtés de leurs maris, à l'organisation de l'existence dans ces contrées sauvages étaient traitées avec respect tant on en avait besoin. Lorsque les hommes mourraient, les femmes reprenaient souvent le travail. »

Les femmes subissaient les préjugés venus d'Angleterre, elles étaient d'éducation chrétienne. La loi anglaise de 1632 « Décrets législatifs sur les droits des femmes ». Pour une femme, il était inconcevable, même relevait du crime, que de donner naissance à un enfant hors mariage. Le père ne tombe jamais sous le coup de la loi. « Le statut paternel au sein de la famille était ainsi décrit dans The Spectator, un journal aussi influent en Amérique qu'en Angleterre. » Advice to a Daughter était l'un des plus célèbres manuels de savoir-vivre londonien qui était largement diffusé dans les colonies américaines au 18ème siècle. Malgré toutes les contraintes que la femme subissaient, elle arrivait quand même à se rebeller. « Vivant perpétuellement sous le regard de leurs maîtres et isolées de leurs semblables, elles ne peuvent, en outre, profiter de la camaraderie quotidienne qui réconfortait tant les rebelles des autres groupes opprimés. ». Rarement les femmes participaient aux affaires publiques.

« Pendant la Révolution.....les nécessités de la guerre entraînaient les femmes à s'intéresser aux affaires publiques. Elles formèrent des groupes patriotiques, menèrent des actions antibritanniques et écrivirent des articles sur l'Indépendance. Elles participaient activement aux campagnes contre le Tea Act. Fondant les Filles de la Liberté, elles boycottèrent les produits anglais et encourageaient les femmes à fabriquer leurs propres vêtements et à n'acheter que des produits fabriqués en Amérique. »

Néanmoins, l'histoire n'a pas retenu les actions des femmes des classes ouvrières. Nous n'avons pas de traces écrites à part à travers les récits des femmes qui bénéficiaient de privilèges, qui bénéficiaient d'une assez grande liberté de paroles et de mouvements. Vers 1750, environ 90 % de la population blanche masculine était alphabétisée, 40% des femmes seulement. A Philadelphie, à l'époque de l'Indépendance, 4 000 femmes et enfants filaient « en sous-traitance » à domicile. « Les femmes étaient aussi commerçantes ou aubergistes et impliquées dans toutes sortes de négoce. Elles étaient également boulangères, ferblantières, brasseuses, tanneuses, cordières, bûcheronnes, imprimeuses, croquemorts, menuisières, saisonnières..... »

La pureté sexuelle était la vertue accordée aux femmes. Les hommes étaient autorisés à pécher mais les femmes ne devaient jamais céder. « Le dressage commençait très tôt, dès l'adolescence. L'obéissance préparait la jeune fille à se soumettre au premier compagnon qui lui serait destiné......Le travail de la femme était de rendre le foyer accueillant, d'être la gardienne de la religion, de s'ocuper des enfants, de faire la cuisine, le ménage, la couture et d'arranger les fleurs. Une femme ne devait pas se livrer exagéremment à la lecture et certains livres devaient être soigneusement évités.....Considérer l'économie nouvelle comme un aspect de la vie parmi d'autres avec, toujours le cercle familial comme refuge permit peut-être de mieux l'accepter. »

« Le « culte de la vraie féminité » ne suffisait pas à dissimuler les signes évidents du statut inférieur de la femme : elle ne ppouvait pas voter ; elle ne possédait rien en propre ; lorsqu'elle travaillait, son salaire était, à travail identique, le quart ou la moitié de celui d'un homme. Les femmes par ailleurs exclues des professions juridiques et médicales, des collèges et du ministère religieux. »

En 1789, introduction de la filature industrielle en Amérique par Samuel Slater, 80 à 90% du travail était du fait des femmes entre 15 et 30 ans. Les premières grèves dans les filatures commencèrent en 1830. En 1830, elles gagnaient, pour des milliers d'entre elles que 25 cents pour des journées qui allaient jusqu'à 16 heures de travail. Les femmes de la petite bourgeoisie, s'engagèrent dans l'enseignement primaire. Elles écrivirent des revues, des journaux, des magazines féminins. Elles allèrent aussi dans le domaine de la santé et s'attaquèrent au « deux poids, deux mesures » dans le comportement sexuel et contre la répression contre les prostituées. Création même d'associations religieuses et de mouvements anti-esclavagistes. Dans les années 1840, l'activisme féministe prenait son essor de façon ouverte.

« Sarah Crimké affirmait également : « Je ne demande aucune faveur particulière pour mon sexe. Je n'abandonnerai pas notre revendication d'égalité. Tout ce que je demande à nos frères, c'est qu'ils lèvent le pied de dessus nos têtes et qu'ils nous permettent de nous tenir debout sur la terre que Dieu nous a, à nous aussi, confiée.....Il est parfaitment clair à mes yeux que tout ce qu'un homme a moralement le droit de faire, la femme y est également autorisée. »

« En 1840, une Convention mondiale contre l'esclavage se réunit à Londres. Après un débat houleux, il fut décidé d'en exclure les femmes, qui furent néanmoins autorisées à assister aux réunions, dissimulées derrière un rideau.....C'est à cette époque qu'Elisabeth Cady Stanton rencontra, entre autres, Lucretia Mott et commença à jeter les bases de la première Convention pour les droits de la femme.....Elle déclarait : « Une femme n'est rien, une épouse est tout. »

« Virent alors une liste de griefs : absence de droit de vote, de droits concernant les salaires ou les biens, de droits en cas de divorce ; pas d'égalité des chances devant l'emploi ; exclusion des collèges ; et, pour finir, une déclaration accusant l'homme d'avoir « fait en sorte de détruire, par tous les moyens possibles, (la) confiance (de la femme) en ses propres capacités, de minimiser le respect qu'elle pouvait se porter à elle-même et de faire qu'elle souhaite continuer de mener une vie abjecte et dépendante.....Puis, à nouveau, une série de résolutions parmi lesquelles : « Toutes les lois qui empêcheraient les femmes d'occuper telle situation dans la société que sa conscience lui indiquera, ou la placeraient dans une situation d'infériorité vis-à-vis de l'homme, sont contraintes aux grands préceptes de la nature et n'ont, en conséquence, aucune autorité sur elle. »

------------J'AI APPARTENU AU KU KLUX KLAN
Par Stetson KENNEDY. Né en Floride en 1916 et est spécialiste du floklore et de la tradition orale. Il a fréquenté beaucoup de personnages qui ont marqué l'histoire de l'Amérique pendant les périodes troubles de la ségrégation raciale. Il a aussi publié un autre ouvrage « Introduction à l'Amérique raciste ».
Editions De l'Aube – Poche Document

Cet ouvrage a été réédité au printemps 1990 « Ce livre paru dans le monde entier – à l'exception des Etats-Unis – il y a trois décennies, j'espère que la présente édition fournira des indications utiles à mes compatriotes qui doivent compter avec le Klan d'aujourd'hui et de demain.....Des maisons d'éditions m'ont longtemps harcelé pour que j'écrive une histoire du KKK, mais sachant l'étendue de leurs diableries, la tâche me paraissait insurmontable....J'y développe l'idée que l'histoire du racisme dans le sud se caractérise par des changements successifs d'uniforme : le gris des soldats confédérés, le blanc du Ku Klux Klan, le bleu des uniformes de police avec un retour au blanc, bien souvent enfilé par-dessu le bleu..... Deux fois déjà le Klan s'est vanté, et avec raison, d'avoir imposé sa loi au pays tout entier. »

« Tout au long de sanglantes histoires, le Klan est passé maître dans l'art d'exploiter des situations nées de l'intolérance et du racisme....A l'époque où j'écrivais ce livre, j'affirmais que de tous les groupes fascistes américains, le Klan était celui qui avait le plus de chance de parvenir à ses fins...Dans son inventaire de 1988, l'Anti-Defamatin League (Ligue contre la Diffamation) dresse la liste au moins de 67 organisations activement racistes et de 50 feuilles de chou répandant une propagande haineuse. ....Comme si la brigade des draps de lit ne nous causait pas suffisamment d'ennuis, les klanistes en costume trois-pièces de Washington et certains de ceux qui siègent en robe noire sur les bancs des tribunaux représentent à leur tour une grave menace pour les droits de l'homme dans l'Amérique d'aujourd'hui.»

Quand il raconte son histoire, on a froid dans le dos, des tonnes d'informations sur le fonctionnement de l'organisation, et vu de l'intérieur par lui, la façon de recruter, l'idéologie de ses membre, les rites, les relations internes et avec l'extérieur.......... « Toutes les opérations entreprises par le Klavalier Klub, ou section militaire, ont l'approbation du Magicien ou du Grand Dragon. Les Klanistes ont fait le double serment de se soumettre aux ordonnances de la hiérarchie et d'appliquer les rigueurs de la loi aux frères défaillants. »

« Dan Duke était l'Atorney-General Adjoint de Géorgie et c'est sous ses ordres que je travaillais comme agent secret à l'intérieur du Klan....Notre opéraion anti-Klan était si scabreuse que le secret des identités était gardé même entre nous. Je ne connaissais pas mes collègues et ils ne me connaissaient pas davantage. L'infiltration du KKK étit si profonde jusque dans les services judiciaires de Géorgie, que mes chèques étaient tirés sur un compte spécial absoument secret pour éviter que mon nom put être connu de quelque fonctionnaire affilié à la confrérie. »

Quand Roosevelt mourut le Klan en profita pour refaire surface. Il comptait sur le successeur Truman dont le père s'était battu avec les Confédérés contre Lincoln. Il apparut par-ci, par-là. Il fallu à Stetson de s'infiltrer à l'intérieur de la Cité Impériale au sein des Conseils ultra-secrets où se prenaient toutes les décisions concernant le territoire national. « Champion officieux de la suprématie de la race blanche, Ole Gene était le chef spirituel du Klan et son allié le plus fidèle. Sa recommandation m'ouvrit d'emblée les portes du sanctuaire. »

Suit le formulaire d'adhésion au KKK :
« Demande de citoyenneté au sein de l'Invisible Empire des Chevaliers du Klan.
A sa Majesté le Magicien Impérial.
Je soussigné
Citoyen sincère et loyal
Américain de naissance
Du sexe mâle et de race blanche
De sang aryen
Sain d'esprit et de moeurs honnêtes
Croyant aux dogmes de la religion chrétienne, à la Suprématie de la race blanche et aux principes de l'américainisme le plus pur
Je sollicite respectueusement l'honneur de devenir membre de Chevaliers du Ku Klux Klan....Notre Klan n° 1 Royaume de Géorgie.
Je garantis sur l'honneur de me conformer à toutes les règles et aux exigences requises pour ma naturalisation, et d'observer toujours une stricte et loyale obédience à l'égard de votre autorité constitutionnelle. Si je me montre indigne d'être klaniste, j'accepterai de plein gré, comme étant mon lot, tout châtiment que votre Autorité pourra m'imposer. »

------------KING –
La Biographie non-officielle de Martin Luther King
Livres I et Livre II
Par Ho Che Anderson
EP Editions – Atmosphères

Martin Luther king fut assassiné le 4 avril 1968 à Memphis, dans le Tennessee. D'après l'auteur de la Bande Dessinée, « Depuis, le combat pour les droits civiques des Noirs est devenu un sujet quotidien, tant pour les journaux que pour l'Etat...... Ce serait trop facile de critiquer les Blancs. Les problèmes des Noirs ne se régleront pas en accusant les Blancs de tous les maux.....Nous sommes aujourd'hui moins préoccupés de tenir nos boutiques que de briquer celles des Blancs. .....Nos enfants s'entretuent pour un simple pantalon, ou pour d'être trouvé au mauvais endroit au mauvais moment........ Est-ce que c'est moi, ou est-ce que la haine, tenace, est une valeur en hausse ?.......Est-ce qu les médias montent en épingle ce genre de merde ? Ou est-ce que nous ne devrions pas nous pencher sur la situation avant que ça dégénère ?....... »

Le projet de faire une bande dessinée fut proposé à l'auteur au printemps 1990 « Ma mission : donner ma version de la vie d'un des plus grands hommes du XXème siècle. Je n'ai pas accepté par grandeur d'âme : je cherchais du boulot et celui-là m'a paru une bonne affaire, même temporaire..... Je ne sais pas exactement quand la situation a commencé à changer, quand je me suis mis à penser par moi-même, quand devenir la mémoire du peuple noir s'est révélé une des choses les plus importantes de ma vie. King n'était peut-être pas à l'origine de ce changement. J'étais sans doute déjà en train d'évoluer. Mais ce projet a catalysé mon évolution : loin d'un simple boulot, il est devenu l'Histoire que je me devais de raconter. »

LIVRE I :

Les images sont impressionnantes, en noir et blanc, avec des insertions en couleur. Très spécial comme style et vraiment original. L'histoire est raontée de faàon personnelle, on le sent, allant même dans la vie privée de Martin Luther King de manière plutôt cynique et inhabituelle. Cela a dû choquer à l'époque de la sortie de la Trilogie de la Biographie de Luther King.

« En 53 ou 54, la Cour Suprême a déclaré illégales les écoles qui pratiquaient la ségrégation. L'affaire Brown conre le Ministère de l'Education. Alors tous les enfants devaient pouvoir aller à l'école ensemble. Pure théorie. Appliquer la loi, c'était courir le risque de voir sa maison dynamitée, ses enfants battus, ou même pire. Alors les Noirs ont fait gaffe. »

« A l'époque, le Klan était encore en activité. Quoi qu'on en pense d'ailleurs, ils le sont encore....mais plus discrètement. Le Nord était aussi raciste et haineux que le sud, il le cachait mieux, c'est tout. »

« Nous, le peuple noir, on devrait arrêter de se considérer comme des Nègres, et même d'employer ce mot. Certains disent qu'en s'habituant aux insultes, on n'y fait plus attention. En fait, les Noirs n'ont aucune estime d'eux-mêmes. C'est injuste, mais c'est comme ça. » Nous sommes nos pires ennemis. « Comment peut-on célébrer le Jour de l'Abolition, admirer Lincoln, parler des droits civiques et ne rien changer à sa manière d'agir.... »

«La National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) est une association nationale pour le développement des personnes de couleur. Elle est importante et fut créée en 1909 en fournissant aux Noirs une assistance financière et juridique dans tous les litiges. L'affaire Rosa Parks (elle refusa de céder sa place à un blanc dans le bus) fut écrouée pour provocation contre les lois ségrégationnistes. Les Noirs firent un boycott contre les bus. « Les Noirs sont suffisamment nombreux dans cette ville pour exercer une pression économique, vous le savez bien. Nous devons utiliser ce pouvoir. Si nous arrivons à nous organiser, ils nous écouteront. Ils y seront obligés. ».

La condamnation contre Rosa Parks fut la suivante : « Mrs Rosa Parks, un jury de citoyens de Montgomery, Alabama, vous a déclarée coupable de violation de l'ordonnance n° 273 régissant la ségrégation dans les transports. 14 dollars d'amende et frais de justice. »

Les Ordonnances Jim Crow ont été la base de la ségrégation raciale. Les demandes des noirs sont : pouvoir circuler librement, s'asseoir où bon leur semble, du respect, l'annulation des ordonnances de ségrégation. Le mouvement du boycott dura un an. Une bombe fut jetée chez Martin Luther King pendant cette période. Dans le sud, 5 millions de Noirs pouvaient voter, seulement 1,3 millions utilisaient ce droit fondamental. Au total, 10 millions de votants. Le mouvement démarra vraiment en 1958. « Nos intentions sont claires. Et nous devons être libres. Nous devons l'être maintenant. .....quatre élèves du lycée A & T, en Caroline du Sud, sont entrés dans un Woolworth à l'heure du déjeuner et ont demandé à passer commande. Ce fut le début du mouvement étudiant.»

LIVRE II

Pour les élections présidentieles Luther King à Kennedy lors des négociations d'assocaitions « Nous voulons des officiers fédéraux pour surveiller les élections dans le sud, du soutien pour nos manifestations, des sanctions contre les Etats qui empêchent les Noir de voter, une position claire contre le colonialisme et le racisme..... »

Le Student Nonviolent Coordinating Commitee (Comité non-violent de la Coordination étudiante) fut fondé en 1960. Le Southern Christian Leadership Conference fut créé en 1951 et Martin Luther King en fut le président. « Il y a plein « d'oncles Tom » qui veulent leurs petits avantages et des relations qu'ils croient privilégiées avec les Blancs – ils se pensent libres, ils ne vont pas se battre pour ça. »

« Ce n'est un secret pour personne que Kennedy nous a roulé. En tous cas, nous pouvons gagner contre eux si nous nous servons de notre atout : notre force économique. On peut faire la différence entre pertes et bénéfices. »

« Le Manifeste de Birmingham demande que tous les comptoirs, les toilettes et les fontaines soient mixtes dans tous les restaurants et les commerces du centre ville. »

« nous avons attendu plus de 340 ans, notre dignité d'hommes, ils veulent qu'on attende encore combien de temps ? Les peuples d'Afrique et d'Asie obtiennent leur indépendance en un rien de temps, et nous on rampe pour pouvoir prendre un café à un comptoir sans nous faire lyncher. »

Le discours de kennedy « Nous prétendons être le pays de la liberté, et c'est vrai, sauf pour les Noirs. Le temps est venu pour l'Amérique de faire disparaître la discrimination raciale, et de tenir ses promesses. Je vais demander au congrès de prendre un engagement. : celui d'exclure le concept de race de tous les textes de lois. La notion de race n'a pas sa place dans les idéaux de l'Amérique. »

Journaliste indépendante


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