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Réponse à Nathalie Elgrably (J. de Québec 08/2006)Anonyme, Viernes, Septiembre 1, 2006 - 19:56
Michael Walsh
Madame, Dans votre chronique de ce jour, vous vous êtes adonnées à discréditer le système de santé cubain, allant à l’encontre de l’opinion de divers organismes internationaux, dont l’ONU et l’UNICEF, entre autre, qui y voient là un des meilleurs au monde, à 150 kilomètres de la puissance mondiale qui applique un blocus criminel et génocide. Ref : chronique de Nathalie Elgrably Envoyé au Journal de Québec (Opinion du lecteur) Qui plus est, vous prétendez que c’est un système qui favorise des privilégiés, sans même citer aucune source, faisant rappeler les vieux discours démagogiques des anti-castristes de Miami. Bien sûr qu’il y a pénurie dans les hôpitaux, qu’on doit parfois amputer des jambes, faute de remèdes adéquats et de technologie moderne, que des enfants meurent avant d’avoir pu obtenir une pompe pour traiter l’asthme. Vous concluez votre brillante analyse en taxant de faible l’argument que tout ceci serait dû à l’embargo américain, puisque Cuba pourrait faire du commerce avec le reste de la planète. La faiblesse d’argument est plutôt de votre côté, car vous semblez méconnaître la portée des lois Torricelli et Helms-Burton, lois extra-territoriales américaines qui interdisent justement les autres pays de la planète de commercer avec Cuba. Ainsi, l’administration étasunienne , depuis l’an dernier, interdit au laboratoire Hollandais Intervet de vendre à Cuba des vaccins destinés à la prévention de maladies aviaires sous prétexte que ceux-ci contiennent un antigène produit aux É-U. Un exemple parmi tant d’autres qui empêchent aussi Cuba d’accéder à la haute technologie, de la simple pompe pour soigner l’asthme au microscope moderne, vendu par une filiale étrangère américaine, ou une compagnie ayant fusionnée avec cette dernière ou contenant une composante fabriquée aux É-U. Oui, notre pays a beaucoup à apprendre de cette petite Ile des Caraïbes, dont le succès de sa révolution a pour sûr, ne vous en déplaise, un effet d’entraînement ; Le Venezuela et la Bolivie sont là pour le démontrer. Michael Walsh
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