Le vingtième siècle fut celui du développement technologique. De nombreuse inventions ont vu le jour pour nous faciliter l’existence ou nous divertir. La télévision, devenue une véritable source d’information et le principal loisir de toute une génération n’est pas aussi bienfaitrice qu’elle peut paraître. Nous devons rester vigilant face à son contenu de plus en plus abrutissant, il est peut-être même justifié de s’élever contre son hégémonie en tant que référence culturelle et informationnelle. L’assiduité et la dépendance qu’elle créé chez ses auditeurs démontre très bien à quel point elle peut s’avérer néfaste pour un sain développement psychologique des individus. Certaines émission de variété créés une élite qui s’arroge le droit de porter des jugements de valeurs sur toutes les problématiques auxquelles font face nos sociétés, ce en ne prenant pas le temps de développer leurs opinions de façon explicite et objective, n’ayant pas les compétences requises pour le faire. Ce qui à pour effet de former toute une population amorphe se fiant, se ralliant aux messages véhiculés par la petite scène cathodique.
Le problème d’obésité chez les jeunes devient de plus en plus pesant pour nos système de soin de santé et on voit une recrudescence de l’individualisme dans notre monde occidentale contemporain. Comment ne pas en accuser la télévision qui permet aux gens d’avoir près d’eux une apparence de présence humaine. En effet, en écoutant cette boîte à image n’avons nous pas l’impression d’être acteur de la réalité, d’en faire parti. Il s’agit d’une vie sociale que beaucoup, les aînés et tous ceux qui se voient rejeté par la réalité tangible parce qu’ils sont différents ou ont des problèmes émotionnelles. Ils auront comme réflexe de compenser ce manque au niveau social en s’installant devant leur téléviseur et en se sustentant des présences du « beau monde » qui paraissent sur le petit écran. Ils suivront les mini séries, les téléfilms et vivront leur vie par procuration en gardant toujours cette inévitable malaise en société qui ne fera que s’aggraver, car les modes de vie véhiculer par la programmation sur les ondes, plus souvent qu’autrement, ne reflète pas ce qui peut se vivre tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’individu ( toute la palette de ses émotions, sa complexité d’homme et son authenticité indéniable ).
Cette propension qu’on certain à vouloir s’éloigner de leur problèmes, se changer les idées par la consommation effréné d’image et de son ne fait que les enfoncer d’avantage dans leurs médiocres conditions d’existence, car elle ne règle aucun problème et n’apporte aucune solution. Il n’y à qu’apparence de solution lorsque l’auditeur est confronté à un bombardement publicitaire et qu’il tente de changer ses conditions de vie pour de meilleures en achetant plus.. Que dire aussi du fait que l’acte de regarder la télévision est tout à fait individualiste, étant un vecteur de communication unidirectionnel, l’auditeur ne peut qu’en de rares cas prendre part à ce qu’il voit. Nous savons très bien que c’est dans l’action que l’être humain se valorise le plus, alors que dire de l’estime personnelle d’un homme passant tous ses moments de loisir à regarder, amorphe cette boîte à penser sans même n’avoir à faire l’effort de réfléchir. Voilà où nous en sommes, populace de paresseux sans esprit critique se gavant au biberon télévisuel.
Le manque d’esprit critique se reflète par l’allégeance que porte la majeure partie de la population aux idées, aux valeurs et à l’information dont nous bombarde les diverses émissions ayant un contenu informationnel, de divertissement ou éducatif. Par exemple, les téléjournal se contentent plus souvent qu’autrement de suivre une certaine voie qu’il décrive comme étant l’objectivité. Qu’est-elle lorsqu’elle ne conteste jamais ouvertement le système actuel et se contente de présenter des faits dans un imbroglio qui est une continuelle mascarade par rapport au statut d’être sensible de chaque homme et femme ? Par exemple, l’on vous présente toute l’horreur de la guerre comme si ce n’était qu’un divertissement de plus, côtoyant des faits divers et des publicités de produits de beauté. Les réseaux de télévision n’affiche pas de façon explicite leurs allégeances politique, mais elles sont bien présente dans leur contenu. Pour quelqu’un n’ayant pas reçu une formation ou ne s’étant pas formé adéquatement pour y voir clair dans ces collages de faits semblant inoffensifs et sans portée subjective, il est facile de se laisser influencer. D’où une certaine absence de l’esprit critique chez l’auditeur qui est nié par ceux qui programmes le contenu des émission en essayant toujours de ne dire que ce qui est permis par l’étiquette. Il est important de bien faire une distinction entre éthique et étiquette. L’éthique étant ce qui hausse les standards de qualité et amène l’homme plus loin sur les chemins de la raison et l’étiquette, tout simplement, est ce qui fait vendre plus en plaisant au plus de gens possible et en ne dérangeant pas les tenants du pouvoir. La poursuite du profit à la télévision à pour effet de faire stagner les sociétés. N’ouvrant des débats que sur des problématiques d’ordre mineures et se voilant derrière de nombreux tabous politiques, la télévision est la cause directe de l’indifférence et de l’individualisme grandissant des masses.
Dans une petite société comme le Québec, notre production télévisuel peut être perçu comme un facteur identitaire permettant une certaine cohésion et un sentiment d’appartenance à notre culture. Mais, avec son pouvoir de persuasion et sa facilité à toucher la majeure partie de la population n’est-elle pas un danger pour la spécificité de chaque individu et sa manière de pensée. N’étant pas objective et ne tentant pas d’expliquer adéquatement tous les aspects de l’information, elle donne à l’auditeur des opinions préfabriqués, prêts à porté qui amoindrissent ses facultés d’analyse. Une émission comme Tout le monde en parle battant les records de l’audimat met dans les mains de personnalités publics, qui par leur popularité, se voit les maîtres à penser d’une bonne partie de la populace. Cette élite, cette clique s’arroge le droit de s’élever comme sommité intellectuelle en affichant leurs opinions et leurs jugements à la face du monde. La véritable élite intellectuelle ; les étudiants, les auteurs intéressant, les philosophes et les professeurs, ceux qui sont capable d’éduquer et d’expliquer se voient donner une moins grandes importance que des artistes de la culture populaire. Remarqués ; les chanteurs et les acteurs pop sont toujours en majorité sur le plateau et il est rare que leurs opinions diffèrent les unes des autres. Ils font l’éloge de leurs produits, de leurs création et se vantent de leurs modes de vie. Bref, ils étalent leur réussite et élèvent leurs jugements au statut de vérité. Les grands philosophes nous ont appris que la recherche de la vérité ne se faisait pas sans de longues réflexions. Alors, où sont-ils, dans ce genre d’émission, les raisonnements nous permettant d’arrivé à une vérité ? Ne remettant rien en question ils ne sont que les acteurs d’un théâtre commercialo-pop d’un abjection des plus totale.
Cette scène accessible à tous qu’est la télévision, sous des apparences inoffensives à un impact indéniable sur les choix sociaux et politiques de la population. Il serait utile pour le lecteur de noter que l’on peut observer le resurgissement des valeurs de la droite américaine dans la plupart des produits télévisuels. Valeurs qui touche des problèmes d’ordre moral qui devrait être laissées au libre arbitre de l’individu et qui ne font que faire dévier l’attention des gens de l’injustice omniprésente sur cette planète. L’on parle de la foi en dieu et l’on débat sur les crimes contre la personne commis par des individus au sein d’une société pendant que des milliers de gens sont assassinés légalement par des meurtriers payés à même nos poches et que l’on laisse mourir de faim à tous les jours, bien qu’il y est assez de ressources alimentaires pour la planète entière. Quand est ce que nous verrons des émissions de télévision remettant en question la légitimité des militaires à tuer, des politicien à diriger, des policiers à réprimer et des dirigeants d’entreprises à exploiter ?
Quel texte dépourvu de pertinence, de rigueur et de subtilité pour quelqu'un qui prétend que la télé manque d'intelligence.
"Certaines émission de variété créés une élite qui s’arroge le droit de porter des jugements de valeurs sur toutes les problématiques auxquelles font face nos sociétés, ce en ne prenant pas le temps de développer leurs opinions de façon explicite et objective, n’ayant pas les compétences requises pour le faire."
Comme ça les gens qui écoutent certains types d'émissions (tu ne précises même pas lesquelles) n'ont pas les compétences pour développer une opinion et porter un jugement? C'est donc condescendant ton affaire. Il faut avoir des "compétences requises" pour formuler un avis sur quelconque sujet? En plus tu parles contre l'élitisme mais tu écris ceci:"La véritable élite intellectuelle ; les étudiants, les auteurs intéressant, les philosophes et les professeurs, ceux qui sont capable d’éduquer et d’expliquer(...)"Méchant paradoxe (pis c'est quoi des auteurs intéressants? Qui décide qu'ils sont intéressants ou non? Toi?).
À t'écouter, la télévision serait à L'origine de l'individualisme ambiant qui est l'apanage des société occidentales, post-industrielles. Tu ne vois pas plutôt ça comme un phénomène psycho-sociologique complexe qui s'est progressivement développé au cours de l'histoire avec les changements de mentalités et des réalités sociales?Est-ce que l'individualisme n'est pas le résultat évolutif de la révolution française qui prônait la libération de l'individu par rapport aux contraintes de l'Église, de la dissociation de l'État et de la religion, de l'émancipation de l'Individu face au Groupe, de l'importance aujourd'hui accordée aux concepts de personnalité, de différenciation, d'identité et d'unicité? Pour toi c'est la télévision qui a contribué à développer un caractère individualiste chez les personnes? Seulement que ça? Quelle analyse rigoureuse et fine de la part de quelqu'un qui affirme que la tv ne présente que des torchons manquant d'analyse et d'objectivité (comme si l'objectivité pure existait).
De plus, tu supposes que tous les gens qui regardent la tv sont de parfaits abrutis, je te cite: "(...)que dire de l’estime personnelle d’un homme passant tous ses moments de loisir à regarder, amorphe cette boîte à penser sans même n’avoir à faire l’effort de réfléchir. Voilà où nous en sommes, populace de paresseux sans esprit critique se gavant au biberon télévisuel". Tandis que, dans un élan de narcissisme et d'amour de soi démesuré, te croyant sans doute supérieur à la majorité des gens, tu dis: "Pour quelqu’un n’ayant pas reçu une formation ou ne s’étant pas formé adéquatement pour y voir clair dans ces collages de faits semblant inoffensifs et sans portée subjective, il est facile de se laisser influencer". Toi tu ne te laisses pas influencer de la sorte n'est-ce pas?
Je te cite encore: "N’ouvrant des débats que sur des problématiques d’ordre mineures et se voilant derrière de nombreux tabous politiques, la télévision est la cause directe de l’indifférence et de l’individualisme grandissant des masses". Coudonc écoutes-tu juste TQS et TVA pour énoncer des conneries pareilles? N'écoutes-tu jamais points chauds à télé-québec? le point à radio-canada? Découverte? Zone libre? etc. On présente souvent des documentaires et/ou des reportages qui ouvrent des débats à propos de la guerre avec des experts qui connaissent le sujet de fond en comble et amorcent des pistes de rélexions extrêments intéressantes. Bien utilisé, la télé est un média qui peut se révéler très efficace pour ce qui est de l'assimilation d'informations relatives à l'actualité et à divers autres sujets. Pour ta part, où prends-tu ton savoir, tes connaissances? Dans les livres? Sur internet? N'est-ce pas individualiste, unidirectionnel? comme la tv? Et est-ce que les livres ou internet ne peuvent pas affecter to esprit critique et te désinformer comme c'est le cas de la tv. La tv a plusieurs défauts et vices cachés, toutefois, c'est à toi d'utiliser ton intelligence et ton jugement critique pour distinguer ce qui est du pur spectacle, du divertissement abrutissant de ce qui est brillant, philosophique et songé.
En tout cas, espérant que tu ne le prennes pas trop mal, je souhaite que tu réfélchisses à tes affirmations et que tu te demandes si tu n'as pas oublié de faire la part des choses. Il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier et prendre comme cible de tous les maux de société capitaliste actuelle la seule télévisoin. Il existe aussi plusieurs journaux (presse écrite, sur internet, etc.) qui manipulent l'information et sont démagogues, les prétendus objecteurs de conscience omettent également parfois d'énoncer certains faits afin d'orienter l'Opinion des lecteurs. L'esprit critique et le jugement sont les meilleurs atouts à posséder pour se prémunir de l'influence néfaste que peut représenter la tv et les autres sources d'information. Cependant, je ne crois pas qu'il faille rejeter carrément du revers de la main la tv seulement parce que certains producteurs font de la merde standardisée. Faut-il abolir l'industrie du cinéma par que des producteurs à Hollywood font des films dépourvus de scénarios? Faut-il abolir l'industrie de la musique à cause des britney spears et christina aguilera de ce monde? Je ne pense pas.
Lorsque je définis cette élite s'arrogeant un droit de professer leurs opinions sans prendre le temps de les dévellopper, il s'agit des personnalités publics et non du public. C'est certain que pris hors contexte, il est facile de changer le sujet du paragraphe.
Nulle part dans mon texte je ne m'affirme en faveur d'un monde élitiste, je ne fais que dire que les opinions de gens comme des philosophes, des professeurs ou des étudiants devrait avoir une meilleure diffusion. N'avez-vous jamais écouté cette émission que je cite comme exemple ?
Tout le monde en parle et autres émissions dites culturelles jouent le rôle pour plusieurs auditeurs d'une source d'information vulgarisé, totalement subjective. L'émission avec son animateur vedette qui est l'incarnation même du rêve américain version Québec, n'a-t-elle pas atteint des records d'audimat. C'est ce que je veux dire en affirmant que le jugement critique de l'auditeur est systématiquement nié par ceux qui fabrique et sont mis en scène dans ces émissions et la télévision en général.
"Populace de parresseux...se gavant au biberon télévisuel", alors comment expliquer la victoire des conservateurs aux dernières élections ? Théorie du complot peut-être, mais n'empêche que l'on ne peut pas nié l'impact que peut avoir des émissions soit disantes culturelles devenus de grande messe populaire sur l'esprit des gens, moi, toi ou n'importe qui. Je veux bien rester critique et vigilant, mais n'empêche que la télévision tend à rendre paresseux et moins critique, plusieurs études l'ont prouvé. Ne risquerait-on pas de tomber dans l'hyper vigilance, la paranoïa, puis la démence la plus totale si nous devrions filter et analyser toutes les donnés que propage la télé. D'où qu'elle ne peut manquer d'avoir un pouvoir sur les esprits en nous proposant des modèles individuels de réussite, de probité, d'intellectualisme, de "bon sens" qui scruté en profondeur ne dérangent jamais personne. Le bombardement d'images suggestives n'a t-il pas un impact sur nos inconscients ? Images d'immeuble détruits, images de la scène d'un crime, images d'un voilier, images d'une plantureuse blonde, images d'une famille vivant le parfait petit bonheur, images d'enfants crevant de faim, etc.
Que dire de conglomérats de médias capitalistes qui font de la désinformation, mais que dire de sociétés d'état qui renvoient des journalistes parce qu'ils ont professer certaines opinions qui étaient contraire à celles que veulent véhiculer leurs chaînes...
La télévision contribue à perpétué l'illusion de la société post-moderne dite "sans classes sociales", alors qu'elles sont toujours bien présentent. La télé confine souvent l'individu dans une caverne a regarder les ombres d'un feu plutôt que de découvrir comment s'en servir et l'ammener à améliorer ses conditions d'existences ainsi que celles de l'être humain.
Pourquoi les gens de Québec sont ou seraient plus manipulables par les médias?
La cause n'est pas les médias dans ce cas: les médias avaient l'obligation de rapporter les dires des partis, donc les promesses des Conservateurs.
C'est culturel à mon avis: beaucoup de gens à Québec, lors des élections, pensent à leur nombril et ne pensent pas aux problèmes internationaux. D'ailleurs, les candidat-es au fédéral ne parlent pas de l'international lors des élections alors que ça sera une grosse partie de leur responsabilité.
M'enfin, il y a plusieurs raisons politiques et culturels.
Il y a une limite à l'influence des médias, c'est-à-dire qu'il faut considérer que l'auditeur-trice est responsable aussi.
Comme dit Annie Hill, la télévision offre aussi plusieurs documentaires assez hot et des reportages qui peuvent surprendre et informer même des personnes déjà très informées et critiques. C'est nous qui avons le pouvoir de choisir de ne pas écouter TQS et de flusher le Journal de Montréal.
n.b.: J'habite Québec d'ailleurs et j'ai participé aux élections fédérales (NPD).
La télévision, pour reprendre Debord, « est expressément le secteur qui concentre tout regard et toute conscience. (…) il est le lieu du regard abusé et de la fausse conscience. » Par contre, il est n’est pas en soi une aliénation, il « n’est rien d’autre qu’un langage officiel de la séparation… » et non la séparation elle-même.
Je m’explique. La télévision est le reflet du monde en tant que celui-ci est produit par une classe comme richesse autonome et fait face à cette classe sous forme de capital. La séparation en classe devient donc un monde qui nous échappe, sur lequel nous avons aucune prise, il est « un rapport entre des personnes, médiatisé par des images », images qui incarnent la valeur sous la forme multiple d’argents, de marchandises ou de capitaux.
Ainsi, condamner la télévision c’est s’en prendre aux effets non aux causes. Juger de la pertinence ou non de certaines émissions c’est accepter dès le départ que la télévision puisse être un langage du monde dont nous avons perdu la maîtrise; c’est un peu choisir entre la peste et le choléra, c’est-à-dire d’être malade dans tout les cas. C`est donc en effet un problème culturel, si nous comprenons la culture comme le produit immédiat de la séparation, la superstructure comme disent les marxistes. Que la télévision fasse dans la philosophie ou même dans la critique sociale, elle n’en demeure pas moins la contemplation des rapports sociaux médiatisés par des images.
Il donc facile d’accuser la télévision, puisqu’elle n’est rien en soi, elle est le fantôme de la réalité comme dit Anders dans son œuvre « L’obsolescence de l’homme » et c’est peu dire qu’un fantôme ça peut en prendre large. Bref, le problème ici « ne peut être compris comme l’abus d’un monde de la vision, le produit des techniques de diffusion massive d’images » puisque son essence est d’être « une vision du monde qui s’est objectivée. »
Celà me fait penser au roman de science fiction dont j'aime me saturer l'esprit que cette idée que la télé est devenue quelque chose qui nous à dépassé. Ou bien à ces idées de Noam Chomsky sur les médias qui semble déresponsabilisé ceux qui font la télé en parlant d'un système inconscient les dirigeants menant inévitablement vers la destruction planétaire.
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L'homme n'est plus...
La créature à dépassée le créateur, frankenstein nouveau genre...
L'homme n'est plus...
L'abstraction engloutie vos cerveaux et vous n'avez plus aucun contrôle...
L'homme n'est plus...
Le protoplasme est dorénavant devenu obsolète...
L'homme n'est plus...
Nous sommes les protons de la télé et nous vous contrôlons...
L'homme n'est plus...
Je ne saisie pas trop bien ton délire sci-fi, mais je comprend que ton charabia permet de noyer le poisson de nos désacords.
De un, je n'ai jamais prétendu que l'être humain avait disparu derrière ses inventions aussi complexes soient-elles. À vrai dire, je ne partage pas les hallucinations anti-industrielles qui croient que la machine a définitivement surpassé son géniteur. Cependat, il faut admettre que le monde dans lequel on vit nous échappe bel et bien, sinon à quoi bon parler d'aliénation et autres phénomènes qui prouvent notre état de dépossession envers les moyens et les buts que se fixe les humains entre eux, dépossession qui résulte bien entendu de ce que font les humains... bref, c'est un résultat de l'activité humaine, activité médiée par des images, celles de la valeur d'échange.
De deux, si nous pouvons parler de responsabilité c'est seulement dans le cadre d'une responsabilité collective. Que chacun et chacune puisse comprendre que la télévision ou le travail soit source d'aliénation est un premier pas il est vrai, toutefois, il n'en demeure pas moins que cette aliénation persiste malgré les tentatives individuelles ou groupusculaires de s'en sortir. Agir à petite échelle en conséquence de sa prise de conscience c'est encore rester dans l'univers des idées pendant que le monde poursuit sa course folle vers l'abîme. Pour répondre à des problèmes sociaux, il faut s'attaquer aux rapports sociaux qui posent ces problèmes. C'est pourquoi, toute action qui ne vise pas le monde dans sa totalité comme ensemble des relations entre individus est vaine ou du moins assez misérable dans ses résultats de survie augmentée.
Kat Astrof
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