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NAISSANCE D'UNE CONSCIENCE POLITIQUE

Anonyme, Martes, Mayo 30, 2006 - 03:20

RUBY BIRD

RUBY BIRD - Journaliste

------------CHE GUEVARA
Compagnon de la Révolution ( Jean Cormier-La Découverte Gallimard)
Ernesto Guevara de la Serna est un enfant de la petite bourgeoise, né le 14 juin 1928 en Argentine. En 1930, il contracte une pneumonie où se greffera une asthme qui poussera sa famille, pendant des années, à recherche un climat salvateur pour lui. En jouant avec des gamins indiens, il se rend compte, à 9 ans, de l’inégalité sociale. Il avait jusqu’à présent englouti des tonnes de livres appartenant à ses parents. Le père d’Ernesto, un constructeur civil, en 1937, forme un Comité de soutien à la république espagnole. Ernesto, pour conjurer le sort de sa maladie, s’attaquera à plusieurs sports comme le rugby, la natation, la pelote basque, l’athlétisme, le tennis et le golfe. Pour l’exercice intellectuel, ce sera les échecs et la lecture qu’il adorera pratiquer toute sa vie

A 17 ans, il rédige un traité de philosophie inspiré de Voltaire. C’est à cette époque qu’il entamera son fameux journal intime. En 1947, il décide de devenir médecin et monte à Buenos Aires poursuivre ses études. En 1948, il part avec un frais diplôme de médecine et son ami Alberto Granado pour les vacances dans une léproserie. A 23 ans, toujours avec son ami, il part pour un périple de 7 mois en Amérique Latine, attiré qu’il est par les grandes civilisations précolombiennes. Les deux amis seront confrontés à la misère, la résignation et l’injustice.

En 1952, il a la révélation face aux vies brisées des travailleurs miniers au Chili. Il décide de s’engager dans la politique. Il a 24 ans alors. L’évidence de la supériorité accepté de la race blanche le choque, ainsi que son ami. « D’un soulèvement à l’autre, le peuple indien, à qui Simon Bolivar octroiera en 1825 le statut de « citoyen », restera néanmoins un symbole vivant de l’oppression blanche et colonisatrice ». De retour au pays, il obtient son diplôme de médecine en un temps recors et repart pour l’aventure. Il lui faut de l’action.

Au Guatemala, avec un nouveau compagnon de route, il apprend que le pays est une terre d’asile grâce à un militaire nommé Jacobo Arbenz défendant des idées progressistes. Il part ensuite pour la Bolivie et le Pérou. Il choisit un nouveau compagnon de route pour partir en Equateur, au Panama et le Costa Rica. Ce dernier pays est le lieu de concentration des exilés latino-américain. Ernesto y rencontre des réfugiés cubains, opposants au régime de Batista. Il y rencontre Calixto Garcia (qui deviendra commandant de l’Armée rebelle), Severino Rosell (futur figure de la révolution cubaine), le Docteur Romulo Betancourt (futur président du Venezuela) et Juan Bosch (future président de la république de Saint-Domingue).

Il atteint le Guatemala Ciudad fin 1953, une révolution est en train de se fomenter grâce à Jacobo Arbenz, pays qui est depuis près de 50 ans sous la coupe des grandes compagnies fruitières nord-américaines. Jacobo Arbenz veut entamer une réforme agraire en faveur des paysans guatémaltèques, la Maison Blanche s’y refuse. A ce moment, Ernesto rencontre sa première femme, la péruvienne Hilda Gadéa, brillante oratrice engagée dans les idées révolutionnaires. Egérie des Latinos exilés, Hilda devient la muse d’Ernesto.

Février 1954, le vent de la liberté naissant au Guatemala énerve le gouvernement américain. Des rumeurs d’une invasion circulent. Ernesto propose à Arbenz d’armer les paysans, de prendre le maquis et de s’engager dans la défense civile. Le 18 juin 1954, les Américains bombardent la capitale. Le 26 juin Arbenz dépose les armes. Ernesto dira « Les Yankis ont définitivement enlevé le masque de bons que leur avait mis Roosevelt, et jouent désormais un jeu de coulisse qui n’est pas très propre…. Une mission militaire nord-américaine a rencontré le président Arbenz et l’a menacé de bombarder le pays jusqu’à le détruire s’il ne se retirait pas. A quoi s’ajoute une déclaration de guerre du Honduras et du Nicaragua, alliés des Etats-Unis…. Je vais partir pour Mexico. Quoi qu’il arrive, je participerai à la prochaine révolte armée. »

A Mexico, on l’appelle Ernesto el Che Guevara parce qu’il termine toujours ses phrases par l’interjection Che, à la façon des Argentins. C’est vers Cuba que vont toutes ses pensées. Les réfugiés cubains attendent la libération de Fidel Castro et de son frère Raul. En juillet 1955, le Che rencontre Fidel Castro. Après des heures de discussion, Fidel lui propose de faire partie de l’expédition libératrice du « tyran » Batista. Ils partagent la même admiration pour les libérateurs de la fin du 19ème siècle. Une condition est imposée pour la participation du Che : « Reprendre ma liberté de révolutionnaire après le triomphe de la Révolution. Si triomphe il y a. ». Fidel Castro avait fomenté avec son frère et Abel Santamaria une attaque deux ans auparavant (26 juillet 1953) contre la forteresse de la Moncada à Santiago de Cuba qui devait signer l’acte de naissance du mouvement anti-Batista. Avec son frère, il survécut au massacre et fut condamné à 15 ans de prison dont il ne fit que deux, il organisa sa propre défense car il était avocat. Pendant son incarcération, il complétait ses connaissances politico-sociales, il déclara en 1959 « Le problème terrible de notre époque, est que le monde doit choisir entre le capitalisme qui affame le peuple et le communisme qui résout les problèmes mais supprime les libertés. » En 1955, Fidel fut libéré sous la pression publique et une loi d’amnistie en faveur des assaillants de la Moncada.

Dès février 1956, commence l’expérience du Che en tant que guérillero. Il suit un entraînement de commando et est arrêté avec Fidel, sa femme et sa fille après un coup de filet par la police mexicaine à la demande de Batista dans le but de démanteler le réseau M 26-7. Par manque de chef d’inculpation, Fidel est libéré et s’emploie à faire de même pour le Che. Le 25 novembre 1956, 82 hommes montent sur le yacht Le Granma, les hommes portent la tenue vert olive qui deviendra célèbre. Leur but est de devenir « libres ou martyrs ». De son côté Batista est sur le pied de guerre. Le navire échoue, après des jours de tempête, à l’aube du 2 décembre dans les marécages de Belic. Pendant plusieurs jours, ils avancent à l’aveuglette.

La Carcasse du navire est trouvée et les autorités sont alertées. Réfugiés dans une cannerie, ils sont attaqués par l’armée. Certains sont capturés et exécutés. A la Havane, on croit que Fidel est mort, les rescapés survivent comme ils peuvent. Le Che provoquera une compassion des paysans en s’imposant comme médecin et en les obligeant à prendre des cours d’alphabétisation. Les rescapés s’engage dans une nouvelle stratégie, s’allier les paysans et combattre dans les montagnes. Ils ne sont que 20 face à 40 000 hommes. Le Che dira « Notre attitude avec les prisonniers contraste avec celle de l’ennemi. Ils achèvent nos blessés et abandonnent les leurs. Avec le temps, cette différence deviendra un facteur de réussite pour nous. »

Dans la Sierra, la légende du Che se répand. Néanmoins, le M 26-7 n’est pas le seul mouvement à se battre contre Batista. Le Che veut coordonner tous ces mouvements et s’en occupe. Le Che est nommé commandant par Fidel qu’il appelle « Le Guerillero heroïco ». Fidel est fasciné par le pouvoir, le Che par la destruction de toutes les formes d’impérialisme. Ils sont complémentaires dans la mesure àù ils ont le même ennemi à abattre. Celia Sanchez, grande figure de la Révolution lui remet l’étoile Jose Marti (la petite étoile qu’il portera sur le béret). Le Che devient indépendant ainsi. Le Jefe s’occupe de l’Est et le Che de l’Ouest et veut « former des gradés responsables ainsi que des soldats conscients de leur devoir. ». Il se considère comme citoyen du monde et définie la guérilla « elle n’est pas ce qu’on pense : une guerre en minuscule, des groupuscules qui affrontent une armée puissante. Non, la guérilla est la guerre du peuple entier contre l’oppresseur. Le peuple est la base et la substance même de la guérilla. ».

Il crée l’organe de propagande « Le culbano Libre » et lance « Radio Rebelde ». Il fonde une école de recrutement et d’entraînement. On y enrôle des hommes et femmes de toutes origines sociales. En mai, Batista lève une véritable armée contre le Mouvement : 10 000 hommes avec une aviation et la marine. Les Barbudos sont désormais soutenus par les paysans et se sentent chez eux dans la jungle. Du 25 mai à mi-août, ce sera défaite sur défaite pour Batista. Le 31 mai, le Che commande la colonne « 8 » avec 139 hommes. L’ultime étape : la marche sur la havane. Ils subissent trois mois de pilonnages aériens mais ils s’imposent sur terre. Vers fin novembre, le Che réussit à signer un accord avec l’un des plus hauts responsable du Directoire révolutionnaire, l’un des nombreux mouvements d’opposition. Il donne l’assaut de la forteresse de Batista « Santa Clara » avec 400 partisans et le soutien de la population. Le 31, Santa Clara est prise. Fidel s’empare de Santiago. Le Che dira plus tard « la guerre m’a révolutionné ». Il n’a que 30 ans. Fidel Castro, pour assouvir son pouvoir après la chute de Batista, s’appuiera sur la popularité du Che. Le 7 janvier 1959, début du Nouvel Etat Cubain.

------------VILLA, ZAPATA et le Mexique en feu
(Bernard OUDIN-La Découverte Gallimard)
Trois hommes sont à l’initiative de la chute du dictateur Porfirio Diaz, leur histoire suit :
Pancho Villa a 32 ans en 1910 (son vrai nom est Doroteo Arango). Il est de ceux qui ne veulent pas subir la vie misérable des Peons (travailleurs libres). La légende veut qu’il ait tué à 17 ans un jeune fille de famille qui avait « déshonoré » sa sœur. Il fuit donc dans le maquis et prend le nom de Francisco Villa. Une légende naît à travers ses vols et crimes.

Emilio Zapata n’a pas souffert de la misère comme Villa et était avec son frère métayer possédant de la terre et du bétail. Il subit quand même à sa façon : lois sur mesure, notaires corrompus, cadastres truqués… on fait tout pour déposséder les paysans analphabètes qui ne peuvent se défendre. Il y a 9 millions de paysans sans terre contre 900 Hacendados.

Francisco Indalecio Madero est né en 1873 et est issu d’une famille riche d’origine espagnole, c’est un Hacendado. Il a reçu en Europe une éducation raffinée, il est toutefois idéaliste, moral et honnête. Il croit au progrès par l’éducation et la démocratie. Il est ascétique, végétarien, scrupuleux et légaliste.

Leur association commença en 1908. A 2 ans des élections présidentielles, le dictateur laisse planer une éventuelle retraite. Madero publie en décembre 1908 « La succession présidentielle de 1910 », ce livre prône la restauration de la démocratie et un scrutin libre. Les opposants en font une référence. Il crée en mai 1909 le « parti antiréelectionniste ». Diaz décide de « solliciter » un nouveau mandat. En juin 1910, à quelques jours des élections Madero est arrêté, il avait multiplié les réunions publiques contre Diaz qui remporte les élections. Le 5 octobre Madero s’évade de la prison, s’enfuit au Texas et publie le « plan de San Luis » où il insiste que les paysans dépossédés récupèrent leurs terres. L décide de recourir à la lutte armée et lance un mot d’ordre de soulèvement pour le 20 novembre 1910.

Diaz l’apprend et le 13, les madéristes sont arrêtés à Mexico ; le 18 à Puebla. Madero franchissant le Rio Grande à date prévue ne voit personne et repart pour les Etats-Unis. S’il a perdu dans les grandes villes, sa promesse aux paysans lui rallie les campagnes. Et dans les semaines suivantes, les révoltes éclatent. Un ancien chef de train prend les armes à la tête de mineurs et forment « les drapeaux rouges ». un dirigeant madériste a l’idée de rencontrer le voleur de bétail qu’est Pancho Villa. Il lui demande de se rallier à eux et Villa accepte. Villa utilise les tactiques de guérilla contre les unités régulières de l’armée fédérale.

Harcelé de partout, Diaz fait front. Mais le vent tourne. Le 14 février, Madero regagne le Mexique. Une nouvelle révolte éclate le mois suivant. Les paysans et péones de l’Etat de Morelos se rallient à Madero. L’insurrection fait tache d’huile. Un leader ne tarde pas à émerger, Emiliano Zapata qui est reconnu comme le chef suprême du mouvement révolutionnaire du sud. Il pratique, comme Pancho Villa, les méthodes de guérilla. Fin mars, Madero et Villa se réunissent. Orozco devient général, Villa colonel et Guiseppe Garibaldi (le petit-fils du héros de l’unité italienne qui avait déjà combattu pour l’indépendance de l’Uruguay) prend la tête de volontaires étrangers…

Le 9 mai 1911, passant outre les ordres de Madero, Villa attaque la Ciudad Juàrez de sa propre initiative. Cela équivaut à une opération suicide. Suivent Orozco et Garibaldi furieux d’avoir été devancés. La ville est prise. Le sud passe à son tour de la guérilla à la bataille rangée. Zapata veut prendre la ville de Cuautla, centre névralgique de l’Etat de Morelos. Le 13 juin, il lance un assaut contre 500 hommes bien armés. Il lui faudra 6 jours pour arriver à faire tomber la ville. Diaz perd l’appui des Etats-Unis qui n’apprécie pas son rapprochement avec le Japon. A Washington donc, on penche pour Madero qui conclut un accord avec eux le 21 mai 1911.

Après 35 ans de pouvoir absolu, le dictateur démissionne le 25 mai et s’embarque pour l’exil. Il mourra à Paris en 1915. Madero, obsédé par la légitimité du pouvoir, renonce à son titre de chef de gouvernement provisoire. Le 6 novembre des élections lui attribuent 90% des voix. Il s’aide de libéraux, de conservateurs modérés et de scientificos de l’ancien régime ainsi qu’il croit au loyalisme de l’armée. Il doit faire face à un leader extrémiste Ricardo Flores Magon qui dirige un millier d’hommes qui s’étaient soulevés en janvier 1911 contre Diaz et qui continue contre Madero. Magon veut établir une République anarchiste en Basse-Californie. Madero s’en défait rapidement. Ensuite, il doit « s’occuper » de ses anciens partisans. Villa a abandonné les armes pour ouvrir une boucherie à Chihuahua, la plupart des autres ne veulent pas déposer les armes.

Zapata et Madero sont en conflit car Zapata veut immédiatement la restitution des terres aux paysans spoliés. Un dialogue de sourds s’entament entre eux. Zapata refuse de démobiliser ses hommes et se retourne contre le nouveau président. Il lance le « plan d’Ayala » promettant une réforme agraire et la confiscation du tiers des propriétés des hacendados. Madero fait appliquer les méthodes des Anglais pendant la guerre des Boers : incendie de villages, regroupement de populations civiles dans des camps à périphérie de ville, prise d’otages dans les familles zapatistes. Les Zapatistes se retournent contre les détachements isolés et les trains de voyageurs. Madero, en août 1912 change de chef des troupes fédérales en nommant un intellectuel humaniste et honnête, le général Felipe Angeles, qui réussit très vite à marginaliser Zapata.

Orozco se soulève avec ses « drapeaux rouges » le 3 mars 1912. Il a, comme Zapata, un programme révolutionnaire mais est armé et financé par les hacendados. Villa reprend les armes pour se rallier à Madero. L’essentiel de l’effort repose sur Villa et ses hommes. Villa est général de brigade et défie son chef le général Huerta qu l’arrête et ordonne son exécution sous prétexte d’insubordination et pillage. Il est sauvé par le frère de Madero. Orozco, battu par Huerta, s’enfuit pour les Etats-Unis. Villa est ramené à Mexico et enfermé dans une prison militaire. Le 26 décembre, il s’évade et passe la frontière américaine. Dans la même prison se trouvaient Bernardo Reyes (ancien général de division de Diaz) et Felix Diaz (neveu du dictateur). Les deux avaient tenté un coup d’Etat contre Madero. Ce dernier le les condamnèrent pas à mort pour cela. Le troisième complot contre lui sera le bon.

Reyes et Diaz sont libérés donc par plusieurs armées. Ils prennent la tête de la rébellion. Le général Reyes meurt tué, le général Ruiz est capturé et fusillé par Madero. Madragon et Diaz se retranchent dans Mexico. Madero nomme Huerta à la place du général Villar grièvement blessé pour reprendre la ville. Huerta trahit Madero et négocie avec les assiégés. L’ambassadeur américain joue les intermédiaires. Le président américain Taft est hostile à Madero. Huerta multiplie les trahisons. Le 17 février, il se dévoile en faisant arrêter et abattre le frère aîné du président. Le lendemain, il fait arrêter Madero et son vice-président.. Cette « décade tragique » a fait plus de 2 000 morts.

Diaz réalise qu’il n’était qu’un pion et s’efface face à Huerta qu veut assumer l’intérim de la présidence. Madero signe sa démission et part pour l’exil à Cuba. Huerta, quelques jours plus tard les fait exécuter. Huerta ne ménage pas les intérêts américains. Le démocrate Wilson, élu le 12 novembre 1912 était favorable à Madero, refuse de reconnaître Huerta. Le premier qui agit est Pancho Villa qu veut reconquérir le Mexique. Très vite, à son retour, des recrues s’annoncent. Un an plus tard, il sera à la tête de la division du nord et de 14 généraux. Villa s’attaque surtout aux trains militaires et les petites villes.

Huerta envoie contre lui ses meilleures troupes qu s’affrontent aux unités bien organisées de Villa. Villa conquiert par surprise et en quelques heures la Ciudad Juàrez en remettant au goût du jour le Cheval de Troie. Il prend sans résistance Chihuahua. Dans le nord, le gouverneur Venustiano Carranza lève la révolte dès mars 1913 en fondant le parti « Constitutionnaliste ». Huerta nomme le général Robles qui reprend sa politique de regroupement des populations. Zapata réplique par des attaques de trains militaires. Le général Robles prend le quartier général de Zapata à Huautla. La révolte reprend ailleurs. Robles est limogé en 1913.

Le 23 mars 1914, Zapata s’empare de la capitale de l’Etat de Guerrero. Le président Wilson envoie sa flotte devant Veracruz le 21 avril. L’union sacrée face aux Yankee ne se réalise pas autour de Huerta. Ses adversaires renforcent leurs positions. Zapata, Villa, Felipe Angeles, Alvaro Obregon livrent rageusement bataille. Le 15 juillet 1914, le dictateur (au pouvoir que pendant 17 mois, un mois de plus que Madero) s’embarque à Veracruz. Orozco s’échappe en Amérique. Aucun des deux ne reviendra au pays. Enfin, la Révolution triomphe. Ils sont quatre à vouloir le pouvoir : Pancho Villa, Emiliano Zapata, Venustiano Carranza et Alvaro Obregon.

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