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Les Six Nations s'unissent à la défense de leurs droits et de leurs terres

Anonyme, Miércoles, Mayo 24, 2006 - 12:29

Le Marxiste-Léniniste

Envoyé par Stéphane Chénier

Nouvelles de Caledonia

Les Six Nations s'unissent à la défense
de leurs droits et de leurs terres
Le matin du lundi 22 mai, après des semaines de discussion et de planification, y compris le réaménagement du site qui est au centre du conflit pour assurer leur sécurité et celle de leurs supporteurs, les Six Nations ont retiré les barricades et ouvert la rue Argyle des deux côtés du site. La route avait été fermée pour protéger le site depuis la tentative d'intervention de la Police provinciale de l'Ontario le 20 avril.

Mohawk Nation News diffusait sur Internet à 13h le 22 mai: «À titre de geste de bonne volonté, les membres des Six Nations ont défait le barrage sur la rue Argyle, face à Caledonia, à 6 heures ce main. Hier, des résidents de Caledonia (non autochtones) ont bloqué la route à six autobus transportant des gens venus de Toronto pour soutenir les Six Nations. Ils ont également bloqué la route aux ambulances qui se rendaient à l'hôpital. Un homme est mort seul à l'hôpital parce qu'ils n'ont pas laissé sa famille se rendre à ses côtés. Une voiture dans laquelle se trouvaient un journaliste et des femmes des Six Nations a été encerclée. Ils ont brisé les fenêtres. La police provinciale était là en rangées. Elle n'est pas intervenue. Elle a laissé faire les brutes. "Nous surveillons", ont dit les policiers. Lorsque des membres des Six Nations sont allés donner un coup de main à ceux qui étaient attaqués, ils ont été encerclés par d'autres Calédoniens. Ils les ont frappés et bousculés, puis les ont accusés d'instigateurs de violence. Lorsqu'une femme a été frappée, les hommes des Six Nations sont entrés dans la mêlée et il y a eu trois ou quatre grandes altercations. La police a continué de laisser faire les voyous.»

Durant la journée, les «résidents» ont réussi à provoquer plusieurs incidents. Clyde Powless, un porte-parole des réclamations territoriales, a été bousculé. En après-midi, certains «résidents» ont commencé à s'approcher des Six Nations. Les hommes et les femmes des Six Nations ont défendu leur position. Une trentaine de personnes ont été aspergés de poivre de cayenne par la police. Plusieurs ont dû être transportés à l'hôpital.

Face à ces provocations, les membres des Six Nations ont décidé de rétablir le barrage. Un morceau de pylône électrique gisant par terre a été placé au travers de la route et on a creusé une tranchée à l'aide d'une pelle mécanique pour protéger le site.

Durant tout l'après-midi des gens continuaient d'arriver de l'extérieur pour venir appuyer la cause des autochtones. En soirée, il y avait tellement d'autos du côté du site réclamé que cela ressemblait à un grand stationnement. Il y avait plusieurs rangées d'amis et d'alliés venus se joindre aux Six Nations et les appuyer dans la défense de leur souveraineté et de leurs terres. Des grands-mères venaient s'assurer que leurs petits-enfants étaient en sécurité; des jeunes marchaient en groupes, discutaient entre eux. Jeunes et vieux. Des camions d'incendie, boyaux branchés, étaient prêts. Les Six Nations avaient préparé des civières. Un service d'ordre voyait à la protection des personnes présentes.



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