COMME un renfort inestimable dans la bataille pour ouvrir dans le monde la voie à la vérité sur les réalités de la Révolution et la pensée de son leader, vient de sortir l’édition cubaine du livre Cien horas con Fidel, qui contient les conversations soutenues tout au long des trois dernières années par le président cubain avec le journaliste et essayiste français d’origine espagnole Ignacio Ramonet.

La Havane, Cuba, Mercredi 17 Mai 2006

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Présentation de l’édition cubaine de
Cien horas con Fidel

Fidel et Ramonet ont conversé avec les assistants à la cérémonie de présentation effectuée au Palais des Conventions, à laquelle ont aussi apporté leurs appréciations sur l’ouvrage Pedro Alvarez Tabio, directeur du Bureau des publications du Conseil d’Etat, et Abel Prieto, ministre de la Culture qui a fait office de meneur de débat.

Le leader de la Révolution s’est réjoui que cette édition voit le jour à peine 24 heures après que les mensonges propagés par la revue nord-américaine Forbes aient été implacablement réduits en miettes.

Fidel a précisé que la calomnie propagée par Forbes n’était pas inédite, car elle remontait à une dizaine d’années, mais que c’était le moment propice pour mettre à jour son caractère infamant étant donné les nouvelles circonstances régnantes : la désespoir d’un empire plongé dans la crise politique et morale de l’administration Bush, l’avancée des mouvements sociaux en Amérique latine et dans d’autres parties du monde, la dynamique croissante des programmes de la Révolution dans l’île et son extension solidaire dans d’autres pays, le prestige de plus en plus grand de Cuba, mis en évidence lors de l’élection pour le Conseil des droits de l’homme, malgré l’opposition de Washington et le vote négatif de l’ensemble de l’Europe.

Il a rappelé comment les calomniateurs de toujours ont essayé de discréditer le travail de Ramonet l’accusant même d’avoir inventé des interviews qui n’auraient jamais existé. Il y a eu de multiples rencontres entre 2003 et 2005, dans divers endroits et circonstances à l’initiative du journaliste et avec le plein assentiment de l’interviewé. Fidel a révélé qu’il y avait eu en réalité plus de 100 heures de conversations, peut-être le double.

Pour Ramonet Cien horas con Fidel est un livre éminemment politique et de combat dans ce qu’il a appelé le front extérieur de la Révolution, du fait qu’il donne la voix et l’espace aux arguments d’une pensée systématiquement censurée et passée sous silence par les grands médias occidentaux.

Il peut être très utile, et il l’est déjà pour ses répercussions en Espagne, pour que les nouvelles générations découvrent la vraie façon de penser et d’agir de Fidel, au-delà du rideau de haine et du mur de calomnies qui empêchent de voir l’essence réelle de la Révolution cubaine.

Il a pris comme exemple le fait qu’aucun média ne rapporte le travail humanitaire extraordinaire et quotidien des médecins cubains dans divers endroits du monde.

Pedro Alvarez Tabio a indiqué que l’ouvrage paraîtra bientôt au Mexique, en Angleterre, aux Etats-Unis, en France et d’autres pays, et il a aussi annoncé qu’un documentaire audiovisuel filmé par les fils de Ramonet lors des premières séances d’interviews serait retransmis prochainement par la Télévision cubaine.