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Premier mai: 250 personnes répondent à l'appel du PCR(co)

Anonyme, Martes, Mayo 2, 2006 - 21:30

Arsenal-express

Près de 250 personnes ont répondu à l'appel du PCR(co) et ont pris la rue à Montréal pour célébrer la journée internationale des travailleurs et des travailleuses. Notre organisation avait appelé à la tenue d'une manifestation "révolutionnaire et internationaliste" après avoir appris que les centrales syndicales québécoises avaient décidé de déplacer au 29 avril la manifestation qu'elles tiennent habituellement à l'occasion du 1er mai.

Dès 18h00, les manifestantes et manifestants se sont rassembléEs à l'intersection de la rue Jean-Talon et de l'avenue du Parc, dans le quartier Parc-Extension, sous le regard attentif des nombreux policiers venus chercher en vain quelque information sur le déroulement de la manifestation. L'un des plus pauvres au pays, le quartier Parc-Extension, avec ses dizaines de communautés ethniques, est un reflet typique de la réalité du prolétariat multinational d'aujourd'hui au Canada.

Avant de prendre la rue, les manifestantes et manifestants, dont certainEs ont parcouru plusieurs centaines de kilomètres pour se joindre au rassemblement, ont écouté l'intervention d'un militant du Front rouge des jeunes, le FRJ (http://www.frontrouge.org), qui a dénoncé le sort que le capitalisme réserve à la jeunesse du prolétariat. S'appuyant sur l'exemple de la jeunesse de France qui s'est mobilisée l'automne dernier dans les banlieues et plus récemment lors du mouvement de lutte contre le contrat première embauche, le camarade a rappelé que les jeunes ont raison de se révolter et qu'ils et elles ont tout à gagner à se joindre à la lutte pour le socialisme, aux côtés de l'ensemble du prolétariat.

Un représentant de l'organisation des jeunes Philippins et Philippines, Kabataang-Montréal, a ensuite dénoncé le récent coup de force perpétré par le gouvernement de Gloria Macapagal-Arroyo aux Philippines et la détention illégale et arbitraire du congressiste Crispin Beltram, que le régime accuse faussement de "terrorisme". Les jeunes de la communauté philippine soutiennent activement le mouvement révolutionnaire dans leur pays d'origine, qui lutte pour la démocratie et la fin de la domination impérialiste.

Une militante du PCR(co) a par la suite fait la lecture, en français et en anglais, de la déclaration du 1er mai du Comité du Mouvement révolutionnaire internationaliste. Le MRI est un regroupement international de partis et organisations marxistes-léninistes-maoïstes et constitue le centre embryonnaire d'une nouvelle Internationale communiste. Dans sa déclaration du 1er mai (publiée dans notre dernière édition régulière), le Comité du MRI souligne avec force l'actualité de la lutte pour le communisme, voire l'urgence de la remettre au premier plan, au cœur de la résistance du prolétariat et des peuples qui subissent les affres du capitalisme et de l'impérialisme.

Enfin, notre camarade François Thibault a souligné l'importance de bâtir l'état-major de la révolution -- notre parti communiste révolutionnaire -- qui dirigera la bataille pour le socialisme et le communisme. Rappelant que "la tâche de s'organiser pour faire la révolution appartient aux révolutionnaires, et à personne d'autre", le porte-parole du PCR(co) a appelé l'ensemble des manifestantes et manifestants à prendre leurs responsabilités et à participer au Congrès révolutionnaire canadien, qui aura lieu l'automne prochain.

François Thibault a ajouté que cette manifestation était aussi l'occasion de nous dissocier de tous les mauvais coups que la bourgeoisie impérialiste canadienne commet en notre nom; ainsi, lorsqu'elle occupe militairement l'Afghanistan, ou encore lorsqu'elle foule aux pieds le droit à l'autodétermination des peuples autochtones, comme c'est le cas en ce moment même à Caledonia, en Ontario. Il a de plus réaffirmé la solidarité des maoïstes regroupéEs au sein du PCR(co) avec les partis et organisations membres du MRI et les autres partis maoïstes qui dirigent ou préparent la guerre populaire dans leurs pays respectifs, notamment le glorieux Parti communiste du Népal (maoïste).

Après ces interventions, les manifestantes et manifestants ont pris la rue dans un cortège vivant et coloré, ouvert par le contingent du Front rouge des jeunes. La plupart arboraient fièrement le drapeau rouge, qui symbolise la lutte du prolétariat international pour le communisme. Plusieurs avaient pris soin de porter des foulards ou des cagoules pour empêcher les agents armés de l'État, qui prenaient de nombreuses photos, de grossir leurs fiches d'identification. Il s'agit là d'une précaution élémentaire quand on sait que depuis cinq ans, près de 3 000 personnes ont été arrêtées par le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) après avoir pris part à une manifestation.

Derrière la bannière de tête et celle du FRJ, on pouvait voir les bannières de l'organisation des femmes philippines à Montréal (PINAY), de l'organisation de lutte pour les droits des travailleurs et travailleuses philippinEs à l'étranger (SIKLAB), de la Ligue internationale des luttes des peuples (International League of People's Struggle) et bien sûr celle du PCR(co), sur laquelle on aperçoit les visages de Marx, Lénine et Mao. Il faut souligner et féliciter la participation de plusieurs membres de la communauté philippine, dont certains ont dû faire face au harcèlement de la part la soi-disant "équipe de médiation" du SPVM, qui les a fortement incités à quitter la manifestation, supposément pour assurer leur "sécurité" - ce qui est très certainement un comble, quand on sait le harcèlement et le profilage quotidiens dont les membres des communautés immigrantes sont victimes sur l'île de Montréal, en particulier dans le quartier Côte-des-Neiges où vivent plusieurs PhilippinEs.

Un certain nombre de militantes et de militants libertaires ont également répondu positivement à l'appel du PCR(co) et participé à la manifestation avec leurs drapeaux noirs. La plupart d'entre elles et d'entre eux ont toutefois marché en retrait du contingent principal et scandé leurs propres slogans, de manière parfois hostile à ceux qui étaient criés par la majorité (y compris des slogans qui auraient pourtant dû emporter l'adhésion enthousiaste de tout le monde, comme ceux que nous avons criés en défense du droit à l'autodétermination des premières nations; ou encore, lorsque nous avons chanté L'Internationale). Une vingtaine de personnes qui avaient répondu à l'appel du collectif Anarkhia et s'étaient rassemblées dans un autre parc situé dans le centre-ville de Montréal, se sont à leur tour joints à la manifestation, à mi-chemin du parcours.

Pendant que la manifestation déambulait dans les rues du quartier Parc-Extension, plus d'un millier de copies d'une brève déclaration du PCR(co), publiée en six langues (français, anglais, espagnol, italien, turc et arabe), ont été distribuées aux nombreux passants et passantes (cette déclaration est disponible sur la page d'accueil de notre site Web, au http:/www.pcr-rcpcanada.org).

Puis, la manifestation s'est poursuivie dans les quartiers Villeray et Petite-Patrie, où on a finalement procédé à la dispersion.

Bien que modeste, la manifestation d'hier soir fut significative à plus d'un titre: en manifestant comme nous l'avons fait sous la bannière de l'internationalisme prolétarien et de la révolution, en même temps que des millions d'autres travailleurs et travailleuses partout dans le monde, nous avons affirmé clairement notre détermination à lutter jusqu'au bout pour mettre fin au capitalisme et pour construire une société nouvelle, libre de toute forme d'exploitation et de domination: une société communiste.

À partir de maintenant, il ne sera plus jamais question de laisser quelques grands bureaucrates syndicaux liés à l'appareil d'État dicter le contenu et la forme du 1er mai: dès l'an prochain, le caractère révolutionnaire et internationaliste du 1er mai devra résonner avec force, d'un bout à l'autre du pays!

(Un reportage photo complet est disponible sur notre site Web, sur http://www.pcr-rcpcanada.org/1mai/photos.php.)

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Article paru dans Arsenal-express, nº 99, le 2 mai 2006.

Arsenal-express est une liste de nouvelles du Parti communiste révolutionnaire (comités d'organisation).

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Site Web du PCR(co).
www.pcr-rcpcanada.org
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Asunto: 
Propagande.
Autor: 
samarkhia
Fecha: 
Mié, 2006-05-03 19:37

Ne pas crier un slogan ne veux pas dire le contredire, en passant plein de rouge n'ont pas chanter le slogan des premières nations. Osti. Nous chantions des slogans anti-étatique et vous chantiez des contre-slogan, le communisme n'est pas senser rejetté l'État??? Et j'ai moi-même chanter avec vous l'Internationale, voyons dont, cette chansons a été écrit par un anarchiste. Pourquoi on n'aurait pas chanter avec vous? On a repetter plein de vos slogans aussi. On chantait nos slogans simplement quand vos slogans ne nous touchais pas. Comme nos slogans anti-autoritaire mais on vous a secondez quand vous chantiez des slogans anti-autoritaire (Le pouvoir pour le peuple, la prison pour les patrons.)


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Asunto: 
Pas tous et toutes
Autor: 
Eric Smith
Fecha: 
Jue, 2006-05-04 14:56

Le compte rendu dit bien: "la plupart d'entre elles et d'entre eux", et donc pas nécessairement tous et toutes. Tant mieux si ce ne fut pas ton cas.

Évidemment, personne n'était obligé de crier quelque slogan que ce soit -- y compris les "rouges", comme tu l'as d'ailleurs remarqué.

Cependant, j'ai été personellement témoin des deux occasions mentionnées dans le reportage: lorsqu'un groupe de libertaires s'est mis à crier délibérément un autre slogan pour enterrer celui que les militantEs du PCR(co) criaient en faveur du droit à l'autodétermination des premières nations (c'est un fait reconnu que cette question est très sensible parmi les libertaires, dont certainEs -- parce qu'ils rejettent l'État-nation -- refusent de reconnaître le droit à l'autodétermination des nations opprimées). Et ensuite, lorsque l'équipe d'animation a commencé à chanter L'Internationale, la même chose s'est produite.

C'est pas si grave ni fondamental, mais ça ne sert à rien de le nier non plus: tout le monde ou à peu près en a été témoin.

Voilà.


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