Le Président cubain, Fidel Castro, a souligné ce jeudi soir que les Etats-Unis sont le principal artisan des agressions contre le peuple de Cuba depuis le triomphe de la Révolution le 1er janvier 1959. Il a souligné que les Etats-Unis privent le peuple cubain du droit de vivre en paix depuis près de cinquante ans déjà sans qu’ils aient pu le mettre à genoux.

Fidel condamne l’hostilité de Washington à l’égard de Cuba

La Havane, 19.04.06 (ACN)

« Nous ne provoquerons pas de guerre mais nous ne supplierons jamais la paix parce que nous sommes convaincus que la victoire a été, est et sera toujours à nous » a signalé Fidel au cours du meeting national pour le 45e anniversaire de la victoire de la baie des Cochons sur les troupes mercenaires organisées, financées et armées par le gouvernement des Etats-Unis pour renverser le gouvernement révolutionnaire.

Après avoir fait allusion à la page d’héroïsme écrite par le peuple cubain les 17, 18 et 19 avril 1961 à la baie des Cochons et aux exploits de ceux qui ont tenu tête à la plus grande puissance de la Terre dans les années qui ont suivi jusqu’à nos jours, Fidel a souligné que le peuple cubain est toujours debout, avec la force de ses idées et l’exemple de ceux qui sont tombés dans la lutte.

« Aucune force au monde ne pourra jamais nous mettre à genoux » a confirmé le Chef de l’Etat cubain en faisant référence aux plans terroristes, aux attentats, aux violations des droits et aux crimes dont les Cubains ont fait l’objet.

Fidel a remémoré plusieurs passages de cette bataille au terme de laquelle les Cubains ont repoussé, en moins de 72 heures, l’invasion mercenaire lancée par le gouvernement le plus puissant de la planète.

Il a mentionné quelques-uns des individus utilisés alors par la CIA et qui ont eu par la suite une participation honteuse dans les plans contre Cuba. Il a fait mention en particulier de Jorge Mas Canosa qui allait plus tard créer la tristement célèbre Fondation Nationale Cubano-américaine, Félix Rodriguez, celui qui a achevé Ernesto Che Guevara en Bolivie et Luis Posada Carriles, un des responsables de l’explosion, en octobre 76, en plein vol d’un avion de passagers cubain avec 73 personnes à bord.

« Ces personnages entreront dans l’histoire comme un symbole des plus grands mensonges de l’empire, de la faiblesse morale de cet empire grotesque qui dit agir au nom de la liberté, des droits humains et du bien-être des peuples.

C’est l’empire qui affirme préparer une campagne d’alphabétisation ou une campagne de vaccination massive pour les Cubains, en prétendant ignorer les acquis de Cuba ces cinquante dernières années » a souligné Fidel en faisant allusion au Plan Bush pour une soi-disant transition démocratique à Cuba.

« C’est pour ressentir de la pitié pour des gens aussi stupides au point de vue éthique et politique et dont les agissements ont endommagé non seulement Cuba mais encore le monde entier » a ajouté Fidel.

Il a souligné qu’il fallait faire comprendre cette réalité à l’humanité, mise aujourd’hui devant l’alternative de se perdre irrémédiablement ou de se sauver. « Nous, les révolutionnaires cubains, nous misons sur la sauvegarde de l’humanité » a-t-il confirmé.

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