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Lettre à La Presse (Isabelle Hachey)

Anonyme, Martes, Marzo 21, 2006 - 00:46

Michael Walsh

Madame, je viens de lire votre "série d'articles" sur Cuba et j'aimerais vous apporter quelques réflexions. À partir de l'image que vous voulez bien nous donner, en affirmant que Cuba, c'est l'enfer ou le paradis, je vous mentionne tout de suite que je devrais me situer du côté de ceux et celles que vous taxez de "nostalgiques qui vouent un culte romantique et aveugle à la révolution cubaine".

Journal La Presse
Isabelle Hachey
Re: série d'articles sur Cuba

Je vous dirais aussi, que j'y ai voyagé 13 fois, et ce, en grande partie en dehors des circuits touristiques des plages et des hôtels.
Probablement dû à mon romantisme et aveuglement, j'y ai vu tout le contraire d'un "pays de dictature, qui craque de toute part" comme vous venez d'en témoigner à des milliers de lecteurs et lectrices.
Étant donné que notre humble groupe de solidarité avec Cuba, composé bien sûr de nostalgiques et de rêveurs, s'est donné comme priorité la lutte contre la désinformation, je ne peux m'empêcher de passer sous silence quelques unes de vos affirmations.

Est-ce parce que tous les enfants sont à l'école, bien nourris et bien habillés, que vous parler de dictature ?
Ou est-ce parce que le taux de chômage se situe autour de 2% que le système craquerait de toute part?
Serais-ce un signe de faillite d'un système, le fait que la mortalité infantile est un des plus bas au monde à 0.06%
et que l'espérance de vie tourne autour de 76 ans( à peine dépasse-t-il 50 ans en Haïti voisin, et on ne parle pourtant pas de faillite du système capitaliste)
Bien sûr, bien sûr, vous me répondrez à quoi ça sert d'avoir un système de santé uniiversel et gratuit, si on ne trouve aucun médicament dans les hopitaux. C'est la même chanson que nous servent les anti-castristes, qui tout comme vous, passent sous silence le seul et unique responsable de la plupart des privations que subissent les cubainEs : le blocus criminel et génocide des États-Unis.
Quelle est donc cette dictature ou il n'y a aucune disparition, aucun assassinat extra-judiciaire, ou le dernier usage de gaz lacrymogène contre les foules remonte avant 1959, année de la Révolution, aucun cas de tortures rapportés par les organisations internationales, si ce n'est qu'à Guantanamo ou la puissance mondiale étatsunienne occupe illégalement le territoire cubain, et y fait régner une véritable dictature.
Cuba est un pays paisible, qui envoie 25 000 médecins volontaires, oeuvrer gratuitement pour les plus démuniEs de la planète, pendant que le véritable dictateur qu'est G W Bush, envoie ses soldats semer la désolation et la terreur en Afghanistan et en Irak.
Mais ce qui fait peur au maître guerrier du monde c'est l'influence que Cuba projette dans la région et réussi à rallier à sa cause de plus en plus de pays. La petite Ile rebelle est inscrite au menu de la superpuissance qui s'applique à salir son image et à faire, petit à petit, accepter l'idée d'un éventuel changement de régime par la force.
Elle compte, pour ce faire, sur toute la machine de presse et de communication qu'elle contrôle, en y incorporant ses gros sous, comme en fait foi les sites internet de USAID, de NED et bien sûr ses gérants de la CIA .
Celà, madame Hachey, ne relève pas de la nostalgie et du romantisme, ni de la paranoïa, mais bien d'une analyse que s'accordent à faire, de plus en plus d' experts qui scrutent la politique nord américaine d'agression contre Cuba, depuis plus de 45 ans.

Étrangement, votre série d'articles, dont un porte le titre: Y ALLER OU PAS ? nous arrivent comme un cheveux sur la soupe, au moment ou la saison touristique est à son apogée. Aviez-vous une mission spéciale là-bas ? Est-ce que La Presse avait eu une commande ?

Michael Walsh
Association québécoises amiEs de Cuba
Boischatel, Québec
Tel: 418-822-1885
Le 21 mars 2006

www.aqac.ca


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