Le néolibéralisme a l'effet d'accroître l'écart entre les riches et les pauvres du moins Hors nous savons que des facteurs démographiques sont à l'oeuvre dans le monde et que la question de la mobilitée sociale n'a jamais été aussi pertinente que maintenant.

Le néolibéralisme veut que les gouvernements s'ingèrent le moins possible dans le monde économique afin de laisser le marché dicté ce qui doit et ce qui ne doit pas.

Les gouvernements ont des choix à faire sur le chemin de la limitation de leur capacitée de gérer la société car toute action nécessite de l'argent et le moins que les gouvernements imposent de taxes, le moins qu'ils ont du pouvoir.

Ainsi, les gouvernements provinciaux et le gouvernement fédéral ont décidés de baisser les impôts des corporations au Canada et donc de limiter leur marge de manoeuvre pour financer les services sociaux dont l'objectif fondamental était toujours de diminuer l'écart entre les riches et les pauvres. Baisser les impôts et privatiser les sociétés d'États sont des mesures apparentes et secondés de nombreux discours sans compter l'analyse quant font les médias de masse.

Ce que nous savons moins c'est ce qui se produit à la base du système économique. Tel que le changement de la définition de l'inflation pour en faire une définition qui n'inclut pas les achats de biens d'actifs donc d'achat de biens immobiliers depuis 1997 suivant des recommendations de la Commission Boskin aux États-Unis. Il y a aussi les gouvernements qui investissent l'argent public pour soutenir de grandes entreprises au détriment de la compétition et des objectifs mêmes du capitalisme.

L'effet de ces politiques est régressif pour les salaires des travailleurs et travailleuses et n'a d'effet que d'engraisser les nantis que ce soient des entreprises ou des particuliers. Nous avons vu une augmentation sans précédent de la valeur des maisons car l'inflation réelle, soit celle élaboré selon l'ancien calcul pré-1996 est presque doublement plus élevée. Cette baisse des salaires en conjonction avec l'augmentation des profits engendrés par des sociétés de plus en plus libres de taxes et d'impôts a crée un goufre à un moment de l'histoire où seuls les grandes entreprises se rapprochent. Au chapître des investissements régressifs des gouvernements nous pouvons mentionner le métro de Laval, le déménagement du Casino qui aura des effets micro inflationnistes sur un secteur déjà en pénurie de logements et les projets immobiliers des universités qui se plaignent de ne pas avoir suffisamment de moyens pour financer leur services.

Il n'est pas surprenant que 80% des salariés au Québec en 2004 gagnaient moins que 30000$ brut et que plus de la moitié des ménages d'immigrants récents vivent sous le seuil de la pauvreté. Il existe un goufre grandissant alors que la pression démographique mondiale nécessite un intégration de plus en plus grande d'immigrants dans les pays plus riches. Hors, cette intégration sera rendue plus difficile dans une ère où les moyens de contrôler l'écart entre les riches et les pauvres et de par le fait même accroître la mobilitée sociale ou du moins la permettre sont presque disparus.

Il restera un monde toujours plus divisé et où la rencontre des civilisations sera fragile, voire une utopie. Voilà pourquoi il y aura tant de pression pour s'attaquer à ce qui reste soit la liberté. Une nouvelle colonisation s'amène...