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Cuba: une obsession maladive des USA

Anonyme, Martes, Enero 31, 2006 - 20:01

Depuis 47 ans, le peuple cubain est victime de la politique agressive que mènent les États-Unis qui, moyennant des attentats, des sabotages, l'encouragement de l'émigration illégale, les émissions de télévision et de radio anti-cubaines et l'appui aux contre-révolutionnaires tentent de fabriquer une opposition dans notre pays et de renverser le pouvoir révolutionnaire.

Cuba: une obsession maladive des USA

27 janvier
Depuis le moment même du triomphe de la Révolution le 1er janvier 1959 les administrations étasuniennes font tout ce qui est à leur portée pour encourager l'apparition chez nous de groupuscules contre-révolutionnaires entièrement pliés à leurs diktats et chargés de préparer le terrain à l'annexion pure et simple de Cuba par les États-Unis .

Dans le cadre de ces plans de déstabilisation et des provocations étasuniennes, le Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane a joué un rôle macabre. Il utilise, par exemple, le service de valise diplomatique pour introduire en territoire cubain certains moyens pour permettre aux groupuscules contre-révolutionnaires à sa solde de se livrer à des activités contre le gouvernement et le peuple cubains.

Le Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane, comme l'a relevé le Chef de l'État cubain, Fidel Castro, est devenu le quartier général pour la direction de la contre-révolution. Au cours d'une conversation avec des journalistes, Fidel a dénoncé le fait que le Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane a introduit l'année dernière dans notre pays plus d'une centaine de tonnes de matériel pour les contre-révolutionnaires auxquels ils ont collé l'étiquette de dissidents, ce qui viole les normes internationales de la diplomatie.

En 2002, au cours d'une interview, James Cason, qui était à l'époque le chef du Bureau des Intérêts des USA à La Havane, a reconnu que parmi les missions qu'il devait remplir chez nous il y en avait une d'une importance capitale : unir les groupuscules contre-révolutionnaires. Il a également reconnu, avec un cynisme inouï, qu'il se réunissait, dès qu'il avait l'occasion de le faire, avec la tristement célèbre Fondation Nationale Cubano-Américaine , celle-là même qui a financé la vague de plasticages qui a pris pour cible plusieurs installations touristiques de La Havane en 1997 et qui a tué un jeune Italien.

Pour sa part, au cours d'une conférence de presse qu'il a donnée en avril 2003, le ministre cubain des Affaires étrangères, Felipe Perez Roque, a mis l'accent sur le fait que la sale besogne accomplie par James Cason a marqué un renforcement de l'agressivité de la politique anti-cubaine de Washington et que Michael Parmely, l'actuel chef, a pris sa relève. Depuis son arrivée à La Havane, ce dernier a eu de nombreuses prises de contact avec les groupuscules contre-révolutionnaires pour leur donner des orientations et leur fournir le matériel subversif nécessaire.

À coup de dollars, de cadeaux et de propagande, le Bureau des Intérêts des États-Unis à La Havane a seulement réussi à reprendre contact avec la piètre petite bande de contre-révolutionnaires que James Cason lui a laissé en héritage. Les États-Unis ont grand besoin de ces groupuscules dans leur campagne ayant pour but de faire croire à l'existence d'une opposition structurée à Cuba.

L'obsession maladive que représente Cuba pour l'administration Bush a amené celle-ci à avoir recours à tous les moyens possibles et imaginables contre notre petite île. Depuis son accession à la Maison Blanche grâce à la fraude organisée en Floride par la contre-révolution d'origine cubaine, Bush a essayé , par tous les moyens, de rompre tout type de relations avec Cuba y compris pour dénoncer les accords sur les questions migratoires signés avec notre pays.

Bush a destiné des millions de dollars aux émissions anti-cubaines de Radio Marti et de télé-Marti -il faut dire que cette dernière n'est pas captée à Cuba grâce au brouillage de ses émissions par nos techniciens. Les autorités étasuniennes ont eu le cynisme de les baptiser du nom de notre Héros National, José Marti, qui a dirigé notre dernière guerre d'indépendance du 19è siècle contre le joug colonial espagnol et dont les idées anti-impérialistes sont très connues. " J'ai vécu dans le monstre et je connais ses entrailles " avait-il indiqué en se référant aux années d'exil aux États-Unis que lui avait valu sa lutte pour l'indépendance de Cuba.

47 ans de tentatives de détruire la Révolution Cubaine n'ont pas suffi aux États-Unis pour se rendre compte du fait que la simili république à laquelle avait abouti leur intervention, en 1898, dans la guerre que les indépendantistes cubains avaient pratiquement gagnée contre le joug colonial espagnol n'existe plus depuis le ler janvier 1959. Ils ont du mal à se résigner à ce que les Cubains soient maîtres de leur sort et à ce qu'ils soient disposés à continuer à bâtir une société juste, cultivée et libre. Les administrations étasuniennes ont toujours souffert d'un mal incurable : elles prennent leurs désirs pour des réalités !

station radio de La Havane
www.radiohc.cu


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