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La Section des Intérêts de La Havane est une entreprise de contrebande

Anonyme, Jueves, Enero 26, 2006 - 23:49

PAR ENRIQUE MONTESINOS ET ALBERTO NUNEZ

La Section des Intérêts de La Havane est une entreprise de contrebande
• a affirmé le président cubain en dialoguant avec la presse près de la Tribune anti-impérialiste José Marti

N A T I O N A L E S
La Havane. 26 Janvier 2006

La Section des Intérêts de La Havane est une entreprise de contrebande
• a affirmé le président cubain en dialoguant avec la presse près de la Tribune anti-impérialiste José Marti

PAR ENRIQUE MONTESINOS ET ALBERTO NUNEZ

CE pays ne pourra être ni conquis ni dominé, tant qu’il y aura un patriote vivant qui continuera de combattre. Nous sommes invulnérables dans les domaines militaire et politique et nous nous dirigeons vers l’invulnérabilité économique.

Ainsi s’est exprimé le président cubain durant un dialogue avec la presse près de la Tribune anti-impérialiste José Marti, où des travaux sont en cours pour agrandir ce lieu fruit de l’actuelle Bataille d’idées.

En réponse à une question sur la façon dont il voyait Cuba dans ses relations avec le monde, le leader de la Révolution a répondu qu’il voyait l’empire entouré de mépris et de répugnance pour tous les crimes et tortures commis dans divers pays, et il a remarqué en revanche que notre pays bénéficiait aujourd’hui d’une sympathie et d’une admiration croissante pour sa fermeté et sa capacité.

Il a déclaré que ce mérite était historique et qu’il ne pouvait pas être occulté. Nous semons des idées, de la conscience. Nous avons les moyens d’aider le monde ; notre capital humain se multiplie, il ne s’épuise pas, car il ne s’agit ni d’or, de pétrole ni de nickel.

Fidel a demandé de la patience aux journalistes qui avec leur curiosité habituelle voulaient connaître l’objectif des travaux effectués face à la Section des Intérêts des Etats-Unis à La Havane. Il s’est alors limité à dire que devant la nouvelle et insolente provocation de l’état major de la contre-révolution à Cuba, nous sommes obligés de répondre.

Le monde courre un réel danger car ils ont le monopole des armes nucléaires et ils protestent quand un autre pays comme l’Iran veut produire du combustible nucléaire, a dit le président.

Ils n’ont aucun droit d’interdire à cette nation l’usage pacifique de l’énergie nucléaire, a-t-il souligné. Sous le prétexte que cela peut constituer une menace, ils parlent même de l’attaquer.

Il a ajouté qu’ils n’ont jamais condamné Israël pour posséder des armes nucléaires, et a rappelé qu’en Angola l’Afrique du Sud avait pensé lancer contre nous ces armes terribles.

SEULE LA VERITE POURRA SAUVER CETTE ESPECE

Le monde va disparaître s’il n’a pas le courage de dénoncer la politique belliciste de Bush, qui a pris comme prétexte les attaques atroces du 11 septembre pour parler dans la foulée d’attaquer 60 pays inclus dans une liste, y compris des européens dont la Hollande ; ils ont même parlé d’envahir la Hollande.

Même Hitler n’a jamais dit cela ; Hitler cherchait des prétextes, mais Bush est encore plus cynique et détient beaucoup plus d’armes ; c’est un fou et le monde est en réel danger. Seule la vérité pourrait sauver cette espèce, a déclaré le président.

Fidel a rappelé les expériences de menaces nucléaires qui pèsent sur nous depuis 44 ans, quand il y avait une « ombre » sur Cuba et que nous n’avons même pas sourcillé ; personne n’a tremblé. C’est un fou effréné, c’est lui qui a peur, mais nous nous n’avons pas peur de lui.

Concernant l’intention impérialiste de remettre en liberté l’assassin Luis Posada Carriles, le chef de la Révolution a rappelé comment durant 40 ans il était resté en contact avec les services de renseignements des Etats-Unis, lesquels ont planifié des centaines de tentatives d’assassinat contre sa personne, le dernier à Panama, quand on leur a saisi presque 50 kgs d’explosifs qui auraient tué des centaines d’étudiants ; ils l’ont jugé et condamné là-bas, mais Bush l’a ensuite fait sortir de sa prison et maintenant ils n’osent même pas dire comment il est entré sur le territoire des Etats-Unis.

Ils ne l’extradent pas au Venezuela en invoquant la Convention contre la torture, alors qu’il n’existe aucun escadron de la mort au Venezuela ; la peine de mort n’existe pas ; ils ont fait un coup d’Etat et ses auteurs sont en liberté ; concernant la torture, s’il y en a un qu’il faudrait condamner c’est Bush, car il a torturé dans le monde entier.

D’autre part, il a qualifié la Section des Intérêts à La Havane d’entreprise de contrebande, qui a introduit l’année dernière dans le pays plus de 100 tonnes de produits – caméras, vidéos, radios, pour favoriser la retransmission des mal nommés Radio et TV Marti – en utilisant les valises diplomatiques.

Après avoir dénoncé aussi que c’était le lieu où d’énormes sommes d’argent transitaient pour promouvoir la contre-révolution et déstabiliser le pays, il a souligné que ses employés avaient de moins en moins d’oxygène.

Au début de sa conversation avec les journalistes, Fidel a déclaré qu’il n’était pas très intelligent de leur part de remettre en marche ce panneau électrique, en se référant à celui de la Section des Intérêts.

Il a expliqué que le gouvernement de Bush tente de plaire à la mafia qui l’a placé à la présidence, laquelle fait pression pour augmenter les restrictions concernant la politique migratoire et promouvoir les sorties illégales.

C’est une grande erreur d’encourager les sorties illégales, ce qui viole leurs propres lois et un journal de leur pays a même déclaré récemment qu’il s’agissait d’une folie ; les latino-américains qui essaient d’échapper à la pauvreté de leurs pays sous-développés, illusionnés par la société de consommation. Et il a souligné qu’ils sont en train de construire un gigantesque mur qui a déjà coûté la vie à 500 mexicains par année, plus que tous ceux qui sont morts au mur de Berlin.

Il a souligné qu’ils commettent une grande erreur car ils n’ont pas été capables de voir les changements ni le moment que vit notre pays ; ils ont cru que Cuba n’en avait que pour quelques jours, et malgré ses nombreux sacrifices notre peuple a été capable de résister, a-t-il souligné, pour ensuite signaler que le monde avait changé, que l’Amérique latine avait aussi changé.

Ils imaginent que nous sommes en 1995, a-t-il dit, mais 10 ans sont passés et aujourd’hui la conscience est plus solide.

Ils ont essayé d’empêcher que les agriculteurs nord-américains n’exportent vers Cuba parce que nous sommes devenus l’un de leurs principaux importateurs. Ils entendent créer une situation qui interdise ce commerce, mais nous sommes prêts à toutes les éventualités, a-t-il dit.

Cuba est devenue une forteresse morale. Nous avons les moyens d’aider le monde, a-t-il ajouté.

NOUS SERONS DANS LE CLASSIQUE DE BASEBALL

Nous serons dans le Classique de baseball pour lutter loyalement bien qu’ils nous aient volé quelques bons joueurs à qui ils ont offert des millions de dollars pour les acheter et les corrompre, a signalé Fidel.

Il a estimé que c’est une maladresse de vouloir empêcher notre présence à ce tournoi, et il a apprécié les nombreuses protestations constructives lorsque l’on a su qu’on refusait à Cuba la possibilité de participer.

Nous avons démontré nos qualités dans les tournois mondiaux, dans les affrontements avec les joueurs des Grandes Ligues qui d’ailleurs sont venus jouer ici, a-t-il rappelé.

Les impérialistes se sentent impuissants face à nous parce qu’ils ne peuvent pas détruire la révolution.

Plus tard le président a affirmé que notre peso convertible est fort, tandis que le dollar est à la merci de Cuba, de la valeur que nous décidons de lui donner ici.

Il a répété que le Gouvernement Révolutionnaire sera toujours disposé à aider le travailleur et le retraité.

SCHAFICK NE S’EST JAMAIS RENDU

Fidel a affirmé qu’il croit en l’humanité, en la valeur du talent que possède l’espèce humaine, qui est capable de surmonter les moments les plus difficiles.

En soulignant la stature des hommes qui avec ferveur et dans une attitude anti- impérialiste se placent aujourd’hui devant leurs peuples comme Evo Morales et Hugo Chavez, le leader de la Révolution s’est aussi référé à un autre grand révolutionnaire récemment décédé, le patriote Salvadorien Schafick Handal, un homme intègre qui n’a jamais plié et ne s’est jamais rendu.

Toutes ces valeurs nous aident à vivre a conclu le président.

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